Traverser la ménopause en douceur avec l'homéopathie

Écrit par: Jacynthe
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Publié le: 29 juillet 2015
Traverser la ménopause en douceur avec l'homéopathie
Traverser la préménopause en douceur… avec l’homéopathie.
Autour de la cinquantaine, la période reproductive de la femme prend fin. Les ovaires cessent de sécréter les hormones sexuelles, l’oestrogène et la progestérone, puis l’ovulation et les règles cessent.
La ménopause
Médicalement parlant, elle débute lorsque la femme n’a pas de menstruations pendant 12 mois consécutifs. À différencier de l’aménorrhée, une absence de règles causée par un dérèglement qui peut survenir à tout âge, mais qui reprend avec un traitement (homéopathique, ostéopathique, en acuponcture, par exemple) qui rétablit l’équilibre du corps. 
Après la ménopause, même si les ovaires ne sécrètent plus d’oestrogènes, les glandes surrénales et les tissu adipeux (les réserves de gras) continuent à en libérer de petites quantités.
La préménopause
Pendant les deux à sept ans précédant la ménopause, la femme traverse la préménopause. Les ovaires produisent les hormones sexuelles de façon anarchique et s’en suivent une irrégularité du cycle menstruel et de l’ovulation. Puis surgissent le ou les symptômes suivants : la fatigue, les chaleurs, un cycle anarchique et parfois trop long, hémorragique et épuisant, les troubles de l’humeur, du sommeil, les pertes de mémoire, l’anxiété. Dans les changements hormonaux, les sensibilités accumulées au cours d’une vie peuvent aussi surgir ou être exacerbés. Pour certaines femmes, la vie suit son cours normal, mais pour d’autres, c’est la tempête sans galère. La totale!  
Qu’est-ce que l’homéopathie ?  
L’homéopathie uniciste offre un traitement efficace aux femmes soucieuses de se soigner en profondeur et en douceur, sans effet secondaire ni toxicité. 
L’homéopathie est pratiquée sur tous les continents, elle reconnue par l’Organisation Mondiale de la Santé comme la principale médecine alternative et complémentaire dans le monde. Elle soigne avec des doses infinitésimales qui rétablissent l’équilibre de l’énergie vitale. Les défenses naturelles du corps sont alors stimulées et les symptômes peuvent donc disparaître. Plutôt que de camoufler les symptômes, l’homéopathie redonne au corps sa capacité d’équilibre  et de santé profonde. Cet effet curatif est à la fois préventif. (Pour plus de détails sur l’homéopathie, visitez HOMEOPATHE.ca)
Surfer sur les vagues de la ménopause peut donc se faire en équilibre avec l’esprit tranquille et le coeur léger.
Le docteur Luc Montagnier, Prix Nobel de médecine, démontre le fonctionnement des hautes dilutions dans cette vidéo.
Ses fondements de base
En plus des doses infinitésimales, l’homéopathie a parmi ses fondements de base la causalité, la globalité et l’individualisation. Elle soigne en tenant compte de la cause initiale des symptômes, qu’ils soient d’ordre émotionnel, ou autre. L’homéopathe tient  compte aussi de l’état global, des symptômes propres et spécifiques à la personne, tant au plan physique, physiologique et émotionnel. Je pourrais voir en consultation cent femmes souffrant de symptômes reliés à la préménopause, et les cent femmes pourraient être soignées grâce à un remède totalement différent. (individualisation)  
La causalité de tout type de trouble de santé peut être un choc émotionnel, (un stress, une colère, un chagrin, une peur, etc.) Mais elle n’est pas forcément d’ordre émotionnel. Le traumatisme physique, un désordre alimentaire, environnemental, un médicament, un vaccin, une drogue, une forte génétique, un manque de d’hygiène de vie, un rythme de vie ou un milieu malsain, un climat trop froid, trop chaud, etc. Ce sont là des exemples parmi les multiples possibilités de causalité.
Je vous présente l’homéopathie à travers l’histoire de femmes soignées et dont j’ai changé le nom pour préserver leur anonymat. 
Cécile me consulte car elle sent qu’elle traverse une tempête et n’en voit pas la fin. Jour et nuit, la préménopause occupe toute son énergie. Elle angoisse à l’idée de devoir supporter le même bouleversement pendant encore des années et elle cherche une solution autre que l’hormonothérapie. « À une heure du matin, comme une horloge suisse, je me réveille chaque nuit et toute la nuit,  j’ai des sueurs à en tordre mon pyjama que je dois changer plusieurs fois. Dès une heure du matin,  c’est l’insomnie et l’agitation mentale jusqu’au lever du soleil. Je vis des journées d’épuisement où je fonce dans les murs au bureau. Je suis à fleur de peau, je veux envoyer balader mes employés qui ne me reconnaissent plus alors qu’ils sont comme une famille depuis des années. Je suis un volcan, je ne supporte plus mes vêtements et je me déshabille en pleine réunion pour frissonner 5 minutes plus tard tant mes vêtements sont trempés. Ma peau est sèche, ma bouche est sèche, mes ongles sont secs, je suis un raisin sec. Même mon cerveau s’assèche car je ne pense plus clair, je perds la mémoire. Est-ce que les granules peuvent aider mon état ? »
Cécile me raconte tout cela en buvant 6 grands verres d’eau pendant la première consultation de deux heures. Sa soif est inextinguible depuis l’apparition des symptômes. Tiens tiens. Pour l’homéopathe, c’est l’indice intéressant d’un remède. 
Recevoir la personne dans sa globalité. 
Quand apparaissent les premiers symptômes ? Chez Cécile, la causalité est le choc d’une grande déception avec un sentiment de trahison. Elle se sent trahie par une employée de plusieurs années en laquelle elle avait une entière confiance et à qui elle a le sentiment d’avoir tout donné. En retour, elle est trahie. Cet événement est un choc majeur duquel elle a du mal à se remettre. Un sentiment qu’elle a déjà vécu plusieurs fois dans sa vie. 
La façon globale et spécifique que le corps exprime le déséquilibre me confirme le remède homéopathique qui convient à Cécile. 
Par exemple, le soir même du choc s’installe un épuisement intérieur, surtout dans les jambes. Cet épuisement est pire en montant les escaliers. L’insomnie et les chaleurs sont aggravées à une heure du matin, pile. Depuis qu’ont débuté les chaleurs, Cécile a une folle envie irrésistible de fruits juteux et d’eau froide. Elle aimait le lait très froid et le pain de seigle mais ne peut plus les sentir.  Ce sont là des symptômes idiosyncrasiques, qui n’ont rien à voir avec le « diagnostic médical » qu’a reçu Cécile, mais qui pour l’homéopathe ont beaucoup de valeur et confirment le remède. 
Le remède de Cécile est clair, et dès la première dose, en une semaine, son sommeil devient régulier, paisible, et les chaleurs disparaissent. Cécile recevra une seconde dose à son suivi et je ne la reverrai qu’à l’occasion de gastro et autres petits troubles. 
Simone voit les premières insomnies occasionnelles apparaître après le décès soudain de son père. Le profond sentiment de perte ébranle son coeur et fait tomber ses défenses naturelles. Pendant 3 mois, la soif la nuit, la fatigue le jour, les chaleurs sont occasionnelles. 
Puis le fils de Simone quitte le nid familial pour aller étudier à l’étranger. Étape normale d’un jeune, séparation normale pour un parent. Simone le vit comme un deuil important et les symptômes s’intensifient en force et en fréquence. Tous les jours, toutes les nuits, toutes les heures. Le remède de Simone est clair et elle en reçoit une dose. Elle aura une seule chaleur avant de se coucher et une seule autre cette nuit-là, plutôt que plusieurs chaleurs toutes les heures. Et graduellement, en quelques jours, les chaleurs s’atténuent pour disparaître complètement en une semaine. 
À toutes ces femmes
Je pense à toutes ces femmes qui m’ont consulté pour les chaleurs de ménopause et le choc qui a provoqué les symptômes. France qui a perdu son emploi, Nathalie qui s’est séparée,  Julie qui vit une grande colère dans une chicane de clôture,  Sophie et son sentiment d’impuissance, Claire qui est accusée de quelque chose qu’elle n’a pas fait… toutes ses femmes vivent dans ce sentiment très différent, une émotion forte à laquelle elles ont toujours été très sensibles. et le choc a provoqué le début des symptômes.  C’est en tenant compte de cette causalité et de l’ensemble de leur état que leur remède a été trouvé et que leur santé a été recouvrée. 
En fait, l’homéopathie, lorsque bien pratiquée par le professionnel, soigne la personne avant tout dans sa sensibilité profonde. Le corps peut ensuite retrouver sa paix. 
SI vous consultez en homéopathie, assurez-vous toujours que ce soit une consultation d’au moins deux heures, chez une personne diplômée et membre du Syndicat Professionnel des homéopathes du Québec. Car de recevoir des remèdes homéopathiques sans consultation professionnelle peut vous nuire plutôt que de vous faire du bien. L’homéopathie est une médecine très complexe qui requiert un traitement de fond. 
En espérant vous avoir éclairé sur l’approche homéopathique, je vous laisse en vous souhaitant une excellente santé à toutes ! 
Ingrid Schutt, homéopathe uniciste
Membre du SPHQ
FaceBook : Ingrid Homeopathe
514-991-6316
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