Rétinol, acide rétinoïque : rétinoïdes

Écrit par: L'équipe Maison Jacynthe
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Publié le: 5 septembre 2021
Rétinol, acide rétinoïque : rétinoïdes

 

Rétinol, acide rétinoïque : rétinoïdes

De précieuses rétinoïdes sont comprises naturellement dans la rose musquée vierge sous l’acide transrétinoïque ou trétinoïne. Reconnue utile dans les cas d’une peau endommagée par le soleil & les taches de vieillesse autant que dans les peaux avec boutons & pores dilatées, on la préfère sous sa forme naturelle car sans les effets négatifs, voire irritants de cette composante lorsqu’appliquée de façon isolée & concentrée.

Retour de Jean-Yves sur la rose musquée et les rétinoïdes ici, dans ce direct : "selon l’étude Skin aging and his treatment (Le vieillissement de la peau et son traitement), à mots couverts, ils parlent (pour aider la peau à lutter contre le vieillissement) des antioxydants, de la nutrition. Cependant, cette étude date de 2007 et la vie a changé depuis 2007, il y a des découvertes qui sont apparues et bien entendu, un peu comme dans tout ce que l’on discute, il y a le pur et dur médical et il y a ce que nous et les gens qui écoutent peuvent faire eux-mêmes. 

La rose musquée est une huile complètement trippante pour la peau, cicatrisante. Le fameux acide rétinoïque qu’on retrouve (et que l’on retrouve dans des médicaments réellement pour l’acné, pour les rides) dans la rose musquée, en dose infime mais elle est là pareil! 

À dose infime, il va y avoir un impact sur la capacité de la peau à reprendre sa place et c’est cela qui est fascinant.

Nutrition : Les carotènes (lycopène de la tomate, tous les bêta-carotènes de ce monde, le cryptoxanthine qu’on retrouve dans certains légumes et qui est brun.), si on les mange, comme c’est lipophiles, ça va se loger dans les tissus graisseux. Et une place où l’on a tous du tissu graisseux, c’est dans le derme (l’hypoderme) et là, on voit que ça se peut que ces molécules-là qui ont un effet photo actif vont conférer à mon tissu une capacité naturelle de défense que nous avons de la misère à chiffrer parce que les chiffres ont l’air absurde (3-4 FPS) mais en même, quand on dit un vrai facteur de protection solaire, c’est théoriquement le nombre de fois que tu peux multiplier ton temps d’exposition sécuritaire. Le 60 ça ne marche plus, on est rendu dans l’absurdité; admettons qu’une rouquine, blanc, transparent et qui ne bronze jamais, brûle et a des taches de rousseur, soit le type parfait qui va brûler; si on augmente son temps par 4, au lieu de brûler en 4-5 minutes, elle va brûler en 20 minutes et peut-être une demi-heure, le bonheur! 

Et c’est suffisant pour aller chercher la vitamine D? Bingo, c’est cela le point! 

L’acide rétinoïque aide la peau à synthétiser la production de nouvelles cellules. 

La rose musquée contient des carotènes, elle est rose; ces substances-là ont un effet anti-inflammatoire et protecteur des cellules (un peu comme si l’on mettait de l’aloès qui lui est documenté pour diminuer les cellules brûlées par le soleil. L’aloès sur la peau est bon pour le coup de soleil parce que cela diminue les dommages en plus d’avoir un effet rafraîchissant, il y a quelques études là-dessus). 

On peut avec un produit comme cela qui est très complexe, nourrir la peau pour renforcer et diminuer les dommages.  

L’acide rétinoïque à dose pharmaceutique va stimuler par un modèle proche de l’irritation la production de nouvelles cellules. Ce n’est pas juste un irritant.  Il y a deux substances dans les cosmétiques qui fonctionnent dans le même principe :

  • l’acide rétinoïque et ses dérivés (le rétinol, palmitate de vitamine A moins l’effet mais les mêmes principes)
  • et les AHA

Ces substances stimulent par irritation la production de nouvelles cellules : la peau desquame les vieilles cellules et dessous, il y a des nouvelles cellules. 

"Les rides et les modifications pigmentaires sont directement associées au photo-vieillissement et sont considérées comme ses manifestations cutanées les plus saillantes. De tels photodommages représentent les signes cutanés du vieillissement prématuré. De plus, les conséquences délétères de l'exposition chronique au soleil, en particulier diverses formes de cancer de la peau photo-induit, sont également liées à l'exposition aiguë et chronique au soleil. Les seules stratégies connues visant à prévenir le photovieillissement comprennent l'évitement du soleil, l'utilisation d'écrans solaires pour bloquer ou réduire l'exposition de la peau aux rayons UV, l'utilisation de rétinoïdes pour inhiber la synthèse de la collagénase et favoriser la production de collagène, et l'utilisation d'antioxydants. "   https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/17200942/ J Patho 2007 Jan;211(2):241-51.   doi: 10.1002/path.2098.  Skin ageing and its treatment,  L Baumann     PMID: 17200942    DOI: 10.1002/path.2098

Cependant quand on est dans les microdosages, il y a une partie de cela qui est vraie mais on ne peut pas le documenter de la même façon que cliniquement. On ne peut pas dire que ça inhibe l’enzyme de collagénase mais objectivement et empiriquement, on voit l’amélioration de la texture de la peau.   

Qu’est-ce que le collagénase? Tous les mots qui finissent en ‘’ase’’ ce sont des enzymes. 

Collagène, c’est la protéine de la structure de la peau et nous avons dans le corps des enzymes qui ont pour but de dégrader dans le but de recycler. 

Le collagénase va dégrader le collagène pour permettre de le remplacer par du neuf. On se recycle tout le temps. On dit dans certains milieux qu’on se renouvelle en 7 ans, mais ça dépend des tissus, certains ne renouvellent jamais et d’autres qui renouvellent rapidement. La peau se renouvelle super vite, c’est une question de jour. 

Quand il y a quelque chose qui ralentit le processus de dégradation comme un inhibiteur de la collagénase, donc par défaut, ça va faciliter la reconstruction : l’effet antiride. 

Exemple, la peau d’un enfant : elle est tonique, elle rougit, elle est faite pour bien fonctionner parce que tout le temps, il est en équilibre, et l’enfant jusqu’après 25 ans est en croissance. On considère que la biologie évolue autour de 25 ans. Dans ce temps-là, il est plus en développement qu’en recyclage, tu grandis. 25-35 c’est le plateau. 35, on commence à vieillir. Plus on vieillit, plus – destruction vs construction – plus la tendance est vers la destruction et c’est là que ça prend un petit coup de pouce pour ramener l’équilibre. Le fait de prendre du collagène hydrolysé va stimuler les enzymes de construction, pas en faire plus d’enzymes, mais faire plus de tissus, car on donne plus de nutriments. Le facteur limitant, c’est un peu comme le maillon faible, s’il manque qu’une affaire, il y a quelque chose qui ne marche pas. Quand on lui en donne en masse même trop, le corps réagit «je peux en faire plus que ça », il diminue donc la dégradation et remonte la synthèse.  

Et quand on met un inhibiteur d’un enzyme de dégradation (i.e. la rose musquée) ça fait la même affaire. Cela se rééquilibre à divers degrés parce que c’est clair, si on est ridé comme une vieille pomme de 90 ans, on ne peut pas promettre de revenir à la peau d’un enfant de 15 ans.

 

À lire et découvrir : 

Vieillissement cutané : prévention

Mes « 3 secrets et 3 révélations » pour retrouver l’ovale, densité de peau et effacer les rides

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