C'était la fête de mon Charles hier. 9 ans. Alors je me suis replongée durant quelques journées dans nos débuts.
J’aime toujours en parler pour peut-être amoindrir certains tabous/craintes.
En deuxième grossesse, il nous arrive de prendre moins de temps. Ma façon de l'apprécier rimait avec le yoga prénatal que je me réservais chaque semaine pour entrer en contact avec mon bébé et aussi, avec ma préparation à l'autohypnose. Wow. Les deux.
Prendre 40-50 minutes, chaque jour, pour préparer des nouveaux circuits neurolinguistiques pour court-circuiter la possible douleur, et c’était aussi me réfugier dans mon endroit idéal et projeter mes rêves avec les miens. Chaque rendez-vous, seule avec bébé dans un refuge sur mon terrain, était une bénédiction. Et que dire de l'accouchement! Au petit matin, doucement et avec joie, j'ai annoncé à mon chum que j'allais accoucher, on a pu déposer Louis à l'école en lui disant qu'il aurait son frère ce jour-là, et partir pour ce fameux hôpital, ami des bébés, que j'affectionne pour y avoir donné naissance 3 fois, sans jamais avoir souhaité un autre endroit, au contraire (c'est là que les docteurs mamans m'ont proposé de dormir avec bébé. et de l'allaiter à souhait, favorisant le contact, le peau à peau, les naissances sans violence à savoir, sans néons, sans réflexes trop brusques pour le bébé, avec plutôt une douceur enveloppante qu'on ne souhaite plus quitter jusqu'aux infirmières qui chantent et réchauffent nos nouveaux-nés).
Voilà qu’arrive le 1er tabou à briser. De concert avec les désirs de mon amoureux, je souhaitais vivre la préparation seule, jusqu'à accoucher seule (dans notre couple, pas ce besoin de couper le cordon). Il venait me voir pour valider aussi souvent que sa marche au soleil d'automne le guidait vers moi. J'ai aussi mentionné au docteur que je préférais être seule dans mon auto-hypnose jusqu'au moment, où j'ai eu besoin, et que tout s'est orchestré pour 20 minutes lorsque l'hypnose a moins bien fonctionné :))))).
Et dès que Charles est arrivé, mon chum est venu l'accueillir avec joie. Comme je tremblais de tout mon corps, probablement parce qu'ayant accouché naturellement & rapidement, je lui ai demandé de faire le peau à peau à ma place, et c'est dans ses bras que Charles a ouvert ses yeux. Fort touchant ! Pour la suite, ce fut aussi gros tabou et pourtant si naturel,
