La protéine de riz brun fermentée est une protéine végétale qui présente divers atouts.
Le riz brun contient des protéines fort intéressantes et performantes. L’un des avantages de la protéine de riz brun, c’est sa facilité de digestion. Elle contient 13 grammes de protéines pour 15 grammes de produit, sans gluten et zéro glucide.
Une excellente alternative aux protéines de lactosérum et de soja. La protéine de riz brun ne contient aucun allergène alimentaire courant et constitue donc une alternative de choix.
La protéine de riz brun présente plusieurs bienfaits pour la santé.
Elle contient des bons lipides puisqu’ils participent à réduire et à équilibrer les taux de cholestérol dans l’organisme. Les lipides du riz agissent sur le cholestérol LDL (mauvais cholestérol). Elle est aussi à privilégier car elle possède très peu d’hydrates de carbones et une bonne teneur en fibres.
La protéine de riz brun est l’une des plus prisées des sportifs de haut niveau cherchant à maintenir ou à développer leur masse musculaire; considérée aussi efficace que la protéine de lactosérum (appelée aussi whey ou petit-lait). Étonnant! Une étude américaine (1) a été effectuée auprès de 2 groupes de 12 jeunes hommes. Les deux groupes observés ont suivi le même programme d'entraînement de musculation pendant 8 semaines, à raison de 3 séances par semaine. La différence, le premier groupe a reçu 48 g de protéine de lactosérum juste après l'entraînement et, le second groupe, 48 g de protéine de riz, au même moment. Le résultat : c’est qu’il n’y a eu aucune différence significative entre les gains de performance physique ou la composition corporelle des deux groupes. Ce qui veut dire que les deux groupes ont gagné en force, en masse musculaire et ont perdu de la graisse de la même manière, malgré l'absorption de deux sources de protéines différentes après l'entraînement. La protéine de lactosérum n'a pas démontré sa supériorité face à la protéine de riz à cette occasion.
La protéine de riz brun permet d’augmenter le rendement sportif, d’améliorer la récupération après l’effort et contribue à l’augmentation du volume des muscles, de force, de résistance, de puissance et d’endurance. Ces acides aminés fournissent l’énergie au corps dont il a besoin même lors des entraînements sportifs les plus exigeants. Le corps utilise les acides aminés à sa disposition pour régénérer et réparer les tissus musculaires.
Elle est rassasiante, possède une quantité importante de nutriments.
Augmenter son apport en protéines peut également être bénéfique pour la perte de poids. Roberta Anding, diététiste agréée, spécialiste certifiée en diététique sportive et porte-parole de l'American Dietetic Association a mentionné dans un article pour '' Today's Dietitian '' que l'augmentation de l'apport en protéines favorise une plus grande satiété et une perte de poids plus durable.(2)
En laissant le riz brun germer avant de le transformer en poudre, on élimine une partie de l’acide phytique contenue dans le grain qui affecte l’absorption de certains minéraux par l’organisme (souvent à l’origine de carences chez les végétariens qui consomment beaucoup de céréales complètes) avec l’aide de l’enzyme la phytase également présente dans le riz.
En résumé
La protéine de riz est une protéine très prisée chez les végétariens et végétaliens ou pour tous ceux qui veulent augmenter leur apport en protéines, sans excéder la quantité recommandée. Sa texture est crémeuse et s’intègre facilement dans les smoothies, mélange à crêpes, collation, biscuits, muffins et même les sauces etc. La protéine de riz est une protéine végétale sans goût qui s'ajoute facilement à toutes nos recettes, plats.
Regard de Jean-Yves Dionne sur les protéines fermentées, des protéines et la masse musculaire sur ce live du 19 août :
La définition des protéines fermentées (02:47)
Normalement juste dans les protéines végétales, on va aussi extraire des affaires que tu ne veux pas. Donc, souvent on fabriquer un processus de fermentation pour briser ces choses qu’on ne veut pas et rendre la protéine plus digeste. (Le même principe que le soya). Tu vas le retrouver dans toutes sortes de grains ou graines ou légumineuses ou même patates, si on veut, on peut extraire la protéine et là, il reste la notion de : Ok, c’est un concentré de protéines, est-ce que j’ai un bon ratio d’acides aminés? Est-ce que la fermentation va me convenir à moi? La petite marotte perpétuelle ‘’Attention aux intolérances alimentaires’’ le riz est l’une des protéines la mieux tolérées par la grande majorité de la population, très très peu d’intolérance au riz. Si tu vas au soya, aux autres légumineuses, à la citrouille, à la pomme de terre, il a là toute une chose-là qu’une personne parmi tant d’autres va dire, ah non, cela me donne mal au ventre.
Est-ce vrai que c’est fermenté ou non? C’est là qu’il faut aller voir le fournisseur pour aller voir comment il travaille. Jean-Yves a travaillé sur un tableau Excel avec toutes les protéines pour avoir un ratio d’acides aminés optimal. Parce que l’on veut, ce n’est pas juste de dire ‘’je mange de la protéine’’, il faut que cette protéine réponde à mes besoins, et là, j’ai la notion des acides aminés essentiels, les acides aminés conditionnellement ‘’essentiels’’ genre l’arginine, et les acides aminés non-essentiels. Qu’est-ce que je veux plus ou moins, quelle combinaison? C’est cela qu’il a essayé de faire avec son tableau Excel, puis il a arrêté à un moment donné avec : Une minute, telle légumineuse, il y a des leptines dedans, ce que en concentrant, j’augmente ce risque-là? Est-ce que le produit est fermenté et puis là, le fournisseur n’avait pas les réponses. Exemple, on lui proposait la protéine de pomme de terre. La protéine de pomme de terre, est ce qu’on concentre les solanines ou pas? Parce que la pomme de terre n’est pas une source de protéines mais il y a des protéines dedans. Si industriellement parlant, on les concentre, on peut avoir un produit intéressant, mais en même temps dans la pomme de terre, il y a des substances qui peuvent interagir avec certaines constitutions et c’est là où il manquait de l’information pour mettre son imprimatur. Le riz est l’une des substances alimentaires les mieux tolérées dans la population.
Un ingrédient fermenté est forcément changé?
Le riz est changé par le processus de fermentation. Là où il faut faire attention à l’industrie, aux étiquettes, c’est quand tu as des produits, la glutamine fermentée. Il faut comprendre la glutamine, c’est un acide aminé unitaire d’une molécule pure, on la fabrique comment? En laboratoire ou en éprouvette, pas tout à fait! On la fabrique par fermentation à partir d’un substrat, elle est fermentée au sens qu’en industrie, on a des immenses bacs dans lesquels on met des nutriments qui vont faire en sorte que les bactéries qu’il y a dedans, vont nous pondre de la glutamine. Mais ce n’est pas un produit fermenté dans le sens où il l’entend.
La protéine de riz est complète? Oui et non. Non dans le sens de l’aliment, oui dans le sens de l’extrait. Les acides aminés sont là mais si on se base sur les ratios, la protéine finale ne sera pas complète, au sens où il n’y a pas assez d’acides aminés essentiels, d’où la combinaison avec d’autres aliments. Mais quand on fait l’extrait, on peut avoir suffisamment des acides aminés essentiels pour qualifier de complet.
Si le mélange n’est pas fermenté. On aurait pu prendre le mélange et le faire fermenter après, oui, mais ça rajoute tellement des tâches que le produit va être hors prix après et la durée entre, je commande une matière première, je formule l’affaire et je l’envoie en fermentation, cela prend X semaines de plus.
Une protéine non fermentée pour la majorité des végés sans quand même correct? Quand c’est bien fait, oui. Normalement pour la plupart des gens, oui! Toujours en tenant en considération de l’individu.
Quand on parle d’un extrait de protéine, la quantité de glucides sur l’étiquette va être infime. Le riz, ce sont d’abord des glucides, comme la patate. Mais si on extrait la protéine, il y a une partie de glucides qui va venir, mais elle va être infime. Ce ne sera pas juste des glucides, donc ça va être inscrit sur l’étiquette, genre ta portion de X grammes de protéine, tu vas avoir un tout petit peu de glucides, mais pas beaucoup.
Protéines pour perdre du gras et augmenter masse musculaire sans rien changer (57:02)
Revenons à 2 phénomènes opposés dans notre corps qu’on appelle, l’anabolisme et le catabolisme.
L’anabolisme, sa capacité est de se construire. On pense à stéroïdes anabolisants. On a tous de l’anabolisme. L’enfant est en processus anabolique presque 100 %, il grandit. À son âge (soixantaine) il y a un effort à faire pour ne pas être dans le catabolisme, dans la destruction.
Le catabolisme, c’est la destruction mais le corps ne détruit pas. Le corps cherche à recycler, donc nous sommes en équilibre anabolisme-catabolisme.
Le problème, c’est que la diète n’étant pas ce qu’elle devrait être, le niveau de stress qui soit physique (activité physique, usure) ou stress psychologique qui amène dans un état inflammatoire peu importe. On devrait être en équilibre.
Il se passe que beaucoup de gens dans notre société ne consomment pas l’apport de protéines suffisant. Qu’est-ce qui se passe? Leur masque musculaire donc le taux de protéines du corps fond. On perd de la masse musculaire en vieillissant. C’est la norme. Est-ce que c’est normal? Ce n’est pas nécessairement la même affaire. Il faut faire attention avec ce que la norme statistique et ce que ça devrait être.
Quand on vieillit, c’est le grand défi antiâge de vieillir en santé, c’est de ne pas tomber dans ce pattern typique des gens âgés en mauvaise santé qui vont cristalliser et leur champ d’intérêts devient restreint, ils deviennent presque des enfants et ne mangent plus rien. On le voit dans les SHCLD, les gens malades en perte d’autonomie, c’est rare qu’ils aient tous leurs facultés, ils sont tous là mais ils n’ont pas la vivacité d’esprit qu’ils avaient à 20 ans. Et c’est facile en vieillissant de tomber dans un pattern de ‘’je fais toujours la même affaire’’. C’est donc un défi personnel. Quand on vieillit, il faut être plus intelligent et c’est là où l’on se doit de chercher des outils qui nous permettent de performer correctement plus qu’adéquatement et de non seulement maintenir mais améliorer sa santé.
Des études de MGill sur les personnes âgées, on fait un lien direct entre la qualité de vie, le tonus musculaire et l’apport en protéines.
On peut aller plus loin que cela : l’apport en protéines réparties dans les 3 repas. Très souvent quelqu’un peut manger assez de protéines, d’avoir un déjeuner full glucides avec à peu près rien d’autres. Exemple, toast et tasse de thé. Et c’est là, où il faut aller, le but n’est pas de dire aux gens, manger juste des protéines, non, mais sachez que le bloc de construction principal du corps sont les protéines, les acides aminés. On parle du collagène, pourquoi le collagène a un impact sur les articulations, le derme, la peau, c’est parce qu’on est fait de collagène et quand on donne une dose plus importante des nutriments, le corps a tendance à les utiliser pour réparer ces tissus-là.
Une notion, une théorie qui a été sortie par M. Bruce Ames, qui s’appelle la théorie du triage. Le triage, pensez à l’hôpital, l’infirmière de triage va faire la sélection entre les cas, urgence ou autre. Même chose dans une gare de train, ça passe, ça ne passe pas, ça va à gauche, ça va à droite. Le corps fait la même chose. Alors arrive une carence limite, on en a juste assez mais ce n’est pas optimal ou on en manque, qu’est-ce que le corps fait? Le corps choisit en fonction du plus urgent.
Revenons à la vitamine K, si on a une carence limite, qu’est-ce qu’il va choisir? La vitamine K sert à 2 grandes fonctions, plusieurs mais 2 grandes : coagulation du sang et santé des os. Si on manque de vitamine K, qu’est-ce qu’il va choisir? L’urgence, il va maintenir la qualité de la coagulation parce que s’il y a un problème-là, tu risques d’en mourir.
Le corps choisit cela, la théorie Bruce Ames, c’est que tous les nutriments ont ce pattern-là. Il y a des utilités à long terme, ce que Jean-Yves veut privilégier et qui veut chercher pour avoir un taux optimal dans tout ce qu’il fait parce que son idée, c’est d’être encore le vieux tannant dans 30 ans et plus. Mais le corps va dire non, non, non, s’il y a une carence, le long terme, oublie-ça. Il va s’intéresser au court terme. C’est là qu’on veut optimiser, pas surdoser, et ne pas tomber dans l’autre phénomène qui est l’anabolisme poussé à l’extrême, qui pousse le corps à vouloir trop. Par exemple, si on mange trop de glucides, le corps pousse et c’est là que les excroissances sortent (les petites tétines, les petites tumeurs, acrochordons, symptômes de la résistance à l’insuline).
Alors, c’est là qu’il y a une notion d’équilibre : je veux optimiser, je ne veux pas maximiser. Le but n’est pas devenir super gros, le but c’est d’être en forme le plus possible.
Quand on prend suffisamment des protéines, le corps va bâtir une masse musculaire même si on ne s’entraîne pas? Pour te ramener à là où tu devrais être. C’est cela l’idée, quelqu’un qui a une masse musculaire faible, souvent, on gratte un petit peu, et on voit que la personne ne mange pas assez de protéines, et c’est là où le fait de prendre un apport suffisant en protéines sur les semaines et les mois qui suivent, on voit une tonification de la masse musculaire. Elle va prendre de l’ampleur. À l’opposé, quelqu’un qui serait bâti comme un frigo, il l’a la masse musculaire, s’il augmente la quantité de protéines, ça ne changera rien pour lui. C’est la notion d’optimiser qui embarque encore là.
Le corps va chercher à se maintenir par tous les moyens et la masse musculaire ce n’est peut-être pas urgent, si il veut la maintenir, il faut lui donner les outils suffisants et c’est vrai que c’est un apport protéique suffisant, on le voit de plus en plus, le premier médecin qui a parlé de cela, c’est Ted Naiman dans son bouquin PE Protein Energy, et on voit cela se répandre dans la communauté où les gens font : ‘’ je commence à manger un petit peu plus que les recommandations et je suis plus maigre et plus fort, sans rien changer, ah! mon activité physique devient plus efficace.’’
C’est clair que si on est assis devant la télé, manger plus de protéines, c’est manger plus de calories, ça ne changera rien, mais si on est moindrement actif, le corps va chercher à se maintenir, à utiliser, on lui donne les nutriments, qu’est-ce qu’il fait? Il va atteindre son optimum. Tu veux dépenser l’optimum parce que tu veux pratiquer du sport de performance, c’est une autre paire de manches. On n’est pas là du tout. On est dans optimiser notre état.
Références :
(1) The effects of 8 weeks of whey or rice protein supplementation on body composition and exercise performance, https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/23782948/ Nutr J 2013 Jun 20;12:86. doi: 10.1186/1475-2891-12-86. Jordan M Joy, Ryan P Lowery, Jacob M Wilson, Martin Purpura, Eduardo O De Souza, Stephanie Mc Wilson, Douglas S Kalman, Joshua E Dudeck, Ralf Jäger
(2)https://www.todaysdietitian.com/newarchives/020810p34.shtml