Avertissement : Nous avons créé cet index uniquement dans le but de vous permettre de retrouver facilement les thèmes qui vous intéressent et les informations que vous recherchez. En aucun cas, les informations que vous y retrouverez pourront être considérées comme un conseil médical personnalisé. De plus, nous vous invitons à écouter les vidéos pour avoir l'information complète et précise quant au sujet abordé et bien sûr, à consulter votre professionnel de la santé.
Direct avec Jean-Yves Dionne - 3 février 2022
1:00 - Présentation de Bon Stress, Bad stress, le livre de Jean-Yves Dionne
1:15 - Référence à la « Weston Price Foundation »
1:50 - Discussion autour des huiles et des gras : « La nature ne fait pas de mauvais gras, les usines les font! »
2:05 - Huile TCM : Huile de coco fractionnée : qu'est que le fractionnement? Il s'agit d'un principe de filtration, un processus de fractionnement et de désodorisation mécanico-physique qui n'implique pas de désodorisation chimique ni de processus à haute température.
3:10 - Huile d’olive et huile de coco : dans la tradition alimentaire, ce sont les deux corps gras les plus utilisés historiquement dans le monde végétal.
3:40 - Comprendre l'huile TCM et son effet dans le corps : les gras que nous consommons sont métabolisés de différentes façons. Ils peuvent être brûlés directement dans les cellules pour produire de l'énergie. Les gras peuvent également passer par le foie afin de faire des cétones. Les TCM (triglycérides à chaîne moyenne), parce qu'ils sont plus courts puisque fractionnés, passent par cette deuxième voie (par le foie) et sont plus efficaces pour faire des cétones. Ainsi, en termes d'énergie, cette huile est plus énergisante que n'importe quelle autre.
5:40 - Jeûne : après un nombre « x » d'heures de jeûne, les réserves de glucides et les réserves alimentaires sont brûlées. Le corps est ainsi obligé d’aller chercher les réserves en gras et il devient très efficace pour faire des cétones. C’est pourquoi après un certain temps, les gens qui font ce genre de jeûne, au-delà des effets secondaires qu'ils peuvent avoir, disent avoir une énergie qu'ils n'ont jamais ressentie avant.
6:16- Huile TCM : À consommer à petite dose, car étant très concentrée, il y a un plafond d'absorption; l’intestin a une limite au-delà de laquelle cela pourrait amener un effet laxatif.
6:50: Huile et système digestif : manger plus de gras peut aider à la digestion.
7:20 - Rappel des 8 critères liés à une bonne digestion : la quantité d'eau, la quantité de fibres, la quantité de mouvement, la quantité de bactéries, la quantité de gras, le niveau de stress, le conditionnement, la position.
8:40 - Lien entre la mâchoire et l'alimentation : Dans l’alimentation moderne, depuis l'époque des Romains, nous avons développé une alimentation « facile ». Le faciès contemporain a rétréci, génération après génération. « Je ne stimule pas une fonction, donc je suis en train de la perdre. »
10:17 - Fibres : tout le monde s'entend pour dire que les fibres sont utiles. Par contre, sont-elles absolument nécessaires? C'est ici qu'il y a une controverse. Il y a des cas de personnes qui ne mangent aucune fibre et qui ont des selles parfaites, à tous les jours, sans constipation. Ainsi, ce qui est vrai pour une majorité n’est pas nécessairement vrai pour chacun. Il faut surtout s’assurer d’avoir de bons aliments. Ajouter des fibres à notre alimentation sera intéressant pour la grande majorité, mais il faut s’adapter à notre réalité, à notre condition.
12:35 - La gomme d’acacia : il s’agit d’une fibre que Jean-Yves Dionne aime recommander. Ce n’est pas un bon laxatif de masse, elle ne gonfle pas beaucoup. Par contre, au niveau intestinal, c’est ce qu'on appelle une gomme. Chimiquement, une fibre est une chaîne de glucose ou de fructose. Selon sa longueur, elle sera soluble ou non. Les gommes, dans le monde végétal, ne sont pas des chaînes linéaires comme la fibre, mais plutôt un « arbre », avec des branches. Au niveau intestinal, elle ne ballonnera pas beaucoup. Elle a un effet nappant pour l'intestin et un effet prébiotique car certaines bactéries seront capables de mâcher les bouts de chacune des fibres. Elle ne fermente pas. On rappelle ici que toutes les fibres solubles ont un effet prébiotique.
14:47 - Hibiscus (Sabdariffa) : Il s'agit d'une fleur rouge. En infusion, elle dégage des polyphénols, des molécules rouges ayant des effets antioxydants qui aident au niveau du système cardiovasculaire et qui a des impacts au niveau de la prévention des infections urinaires. Il est intéressant de l’acheter en vrac, c'est peu dispendieux, et de la consommer en infusion très concentrée, chaude ou froide.
17:18 - Chaga : il ne doit pas être mangé. Nous le prenons seulement en infusion ou en décoction. On va chercher ainsi les molécules intéressantes.
19:20 - Dérivés de pétrole : il y en a même dans les bonbons!
19:35 - Toxicologie : pour beaucoup de substances, cette étude de toxicité n’est pas faite. Lorsque nous avons une substance qui n’est pas fondamentalement alimentaire, normalement, les agences réglementaires demandent de nombreuses études afin de prouver que la substance n’est pas dangereuse, avant toute chose.
Chez les rongeurs, voici le processus d'étude de toxicité :
1. Connaître le dosage létal (qui tue 50 % des animaux)
2. La toxicité subchronique (dommages après trois mois d'utilisation chez les rongeurs à l’autopsie)
3. Dosage chronique (Dommages sur une durée de vie, dommages même sur plusieurs générations)
21:04 - BPA (et autres BP…) : ils sont présents dans les plastiques. Ils se libèrent avec la lumière et avec différentes choses. Dans l’environnement, ils ont des rôles de perturbateur hormonal, des rôles potentiellement cancérigènes, ils augmentent l’infertilité. Il faut être prudent lorsqu’il est indiqué sur un plastique qu’il ne contient pas de BPA, car il contient d’autres BP…
23:30 - Microencapsulation : processus d’enrobage des molécules au goût moins intéressant afin qu’elles ne goûtent rien. Dans le monde naturel et aussi dans la confiserie, l’huile minérale sera souvent utilisée à cet effet. Pourquoi? Parce qu’elle est très stable, ne change pas avec la température et enrobe de façon très efficace. Il s’agit en fait d’un dérivé de pétrole qui ne devrait pas être présent dans notre alimentation, que nous ne devrions pas manger.
25:53 - Attention aux « gummies » (et aux bonbons) contenant des dérivés de pétrole, colorants alimentaires et émulsionnants que l’on devrait éviter. De plus, les vitamines en gummies ne sont pas intéressantes, il s’agit d’un truc de marketing. Il n’est pas possible, sauf dans le cas de la vitamine D peut-être, d’y mettre un dosage intéressant.
27:40 - Est-ce correct de se préparer une boisson (comme un shake de protéines ou un jus vert) dans un contenant de plastique? Puisque la boisson sera consommée rapidement, que la durée de contact avec le plastique est courte, il n’y a pas de problème.
28:30 - Le pain aux noix de Jean-Yves Dionne
29:05 - Comprendre notre assiette, réaliser qu’il y a peut-être trop de glucides.
29:55 - Le facteur de risque de l’âge serait secondaire à la mauvaise santé métabolique; à ce sujet, 2 citations du Dr Malohtra, cardiologue anglais :
- « Il n’y a pas de poids santé, il n’y a qu’une santé métabolique »
- « Ce n’est pas vrai que c’est le fait de vieillir dans notre société qui coûte cher au système de santé, c’est la mauvaise santé métabolique qui développe les maladies avec le temps. »
31:35 - Les déjeuners : traditionnellement très élevés en glucides.
32:15 - Est-ce que le métabolisme ralentit avec l’âge? Oui, mais ce n’est pas obligé. Il est possible d’accélérer notre métabolisme à tout âge.
33:05 - Les 3 grands macronutriments : glucides, lipides, protéines.
- Glucides : amidons, féculents, sucres
- Lipides : les gras. Ils sont à la fois un carburant et des blocs de construction. Nos cellules sont recouvertes de gras, notre cerveau de 65 à 70 % de gras, les hormones sont aussi du gras!
- Protéines : blocs de construction, structures d’acides aminés dont chacun a un rôle dans le corps. Nous sommes « faits de protéines », les enzymes sont des protéines, les neurotransmetteurs sont faits à partir d’acides aminés, ...
34:50 - Diète faible en gras : à long terme, « tu vas dans le mur ». Le corps a besoin de gras.
36:00 - Tableau des symptômes qui correspondent à des carences, à titre indicatif seulement, du Docteur Sarah Myhill que l'on retrouve ici sur notre site.
37:35 - Oméga-3 et Oméga-6 : nécessaires, mais nous devons avoir un équilibre. Le corps travaille en équilibre. Trop d’Oméga-6 par rapport aux Oméga-3, l’inflammation monte.
40:25 - Le test du bicarbonate de soude : l'estomac est normalement acide. En vieillissant, avec les médicaments, les conditions, les problèmes du microbiote, l’estomac devient moins acide. Afin de voir si notre estomac est acide, le test est le suivant : prendre un verre d’eau à jeun avec une bonne cuillère de bicarbonate de soude dans celui-ci. Dans un estomac acide, nous aurons un « gros rot » dans les minutes suivantes. Pourquoi? Parce que le bicarbonate de soude et l'acide chlorhydrique ensemble font du CO2.
42:55 - Pour une consultation avec Jean-Yves Dionne, pharmacien, c'est ici.
43:10 - Pour une consultation avec Valérie Dussault, nutritionniste, c'est ici.
44:00 - Métabolisme : pour le maintenir, voire l’améliorer, plusieurs facteurs :
Premier facteur : alimentation, revoir les proportions dans notre assiette; « Thermogenèse induite par l’alimentation », baisser les glucides, augmenter les bons gras et consommer suffisamment de protéines pour maintenir la masse musculaire. Certains polyphénols, « les couleurs dans l’assiette », sont des activateurs donc en augmentant leur proportion, cela aura un effet activateur. La caféine présente dans le café et le thé peut également activer le métabolisme. Il faut se rappeler que dans l’alimentation, c’est un ensemble de facteurs qui aidera à maintenir et à améliorer le métabolisme.
47:40 - L-théanine : la boisson en contenant le plus est le thé blanc. On y retrouve de la L-théanine et de la caféine. La L-théanine a un effet calmant, antagoniste de l’effet de la caféine, ce qui explique pourquoi le thé blanc offre une effet calme, zen et concentré.
48:55 - Pour aider les adolescents avec l’anxiété : avant d’aller dans l’intervention et penser à donner quelque chose de spécifique, il est intéressant de commencer par regarder l’alimentation : y a-t-il trop de glucides, présence de colorants, suffisamment d'oméga 3, d’oligo-éléments...?
49:15 - Magnésium : est-ce vrai que lorsque nous sommes stressés, nous perdons du magnésium? Oui, entre autres. Le magnésium peut-il aider à se calmer et bien dormir? Oui, l’exemple typique étant qu’il peut aider pour les jambes sans repos, intéressant à essayer à cet effet.
49:43 - Métabolisme : pour le maintenir, voire l'améliorer, la suite :
Deuxième facteur : pour aider le métabolisme à s’activer, l’activité physique est la base! Il faut bouger : musculation, jouer avec les enfants, le chien… peu importe, mais il faut bouger!
Dernier point : pour augmenter la thermogenèse, s'adapter au froid par les bains froids, la douche froide, jouer dehors (même bien habillé). Cela aide à l’activation du métabolisme.
50:47 - Référence à l'article : Qu’est-ce que la graisse brune et pourquoi est-il important de la développer? À lire.
51:05 - Germinaison : en terme nutritionnel, elle est plus dense. Les germinaisons sont de meilleures sources de protéine que la même graine sèche.
51:33- Vitamines liposolubles et hydrosolubles :
- Vitamines liposolubles : les vitamines A, D, E et K sont des vitamines liposolubles. Elles se dissolvent dans le gras. Règle générale, le corps à la capacité de les stocker. Elles sont importantes et nous en avons besoin fréquemment mais pas nécessairement à tous les jours puisque le corps les stocke.
- Vitamines hydrosolubles : les vitamines C et B sont hydrosolubles. Comme le corps ne les stocke pas, ça en prend tous les jours.
52:33 - Vitamine D : rappel de son importance dans l'immunité, la gestion de l'inflammation, la prévalence des maladies auto-immunes... Elle est « pléiotropique », c'est-à-dire qu'elle agit à plein de place dans les cellules.
Direct avec Jean-Yves Dionne - 10 février 2022
00:38 - Lien entre l'alimentation et la dépression chez les enfants : comment les aider? Il est intéressant de commencer par regarder ce que nos enfants mangent.
02:55 - Pourquoi l'alimentation ne peut pas être standardisée pour tout le monde : nous sommes tous différents, nous avons chacun notre réalité, notre métabolisme, nos valeurs et notre historique. Notre façon de manger doit être en fonction de notre santé, en corrélation avec nos valeurs.
03:47 - Regard sur ce que l'enfant moyen mange : attention aux céréales et aux autres aliments alléchants que l'on retrouve dans les épiceries contenant des ingrédients tels que farine blanche, sucre, colorant et autres. L'enfant a besoin, à chaque repas, de suffisamment de protéines, de lipides, de vitamines, de polyphénols, mais pas trop de sucre.
05:20 - Neurotransmetteurs : selon les auteurs, jusqu'à 95 % de nos neurotransmetteurs ne sont pas synthétisés par nous, mais par notre microbiote, à partir de ce que l'on mange. Les neurotransmetteurs sont les petites molécules qui partent de nos cellules nerveuses, les neurones, et qui vont agir sur une autre cellule nerveuse, sur nos muscles, sur différentes choses. Ce sont les messagers. En général, résumé simplement, les neurotransmetteurs sont formés en grande partie par notre microbiote et ont besoin d'acides aminés pour circuler jusque dans notre cerveau, là où ils pourront faire leur travail.
07:35 - Mélatonine : on l'associe à l'hormone du sommeil. Elle est produite surtout au moment où l'on s'endort. Elle coordonne les efforts de notre cerveau et de notre corps pour la récupération durant la nuit. Elle facilite le sommeil. La mélatonine est produite par l'estomac, par la peau, par plein d'endroits dans notre corps en même temps, à différents moments de la journée. La production de mélatonine sera plus forte le soir si nous avons une plus grande exposition au soleil pendant la journée. La production de la mélatonine endogène, celle que nous fabriquons, diminue dans le temps. Ceux qui en ont le plus sont les enfants et les adolescents.
De façon générale, ce n'est pas nécessairement vrai pour tous, il y aurait une réduction significative après 40 ans.
09:54 - Est-ce que la mélatonine convient à tous? Il y a deux patterns de réaction en lien avec la mélatonine. Les personnes avec le premier pattern de réaction ne ressentent rien ou sentent un meilleur sommeil, plus profond et un endormissement plus facile. Les personnes ayant le second sentent qu'elles dorment mal, qu'elles ont un sommeil léger, elles peuvent faire des cauchemars. À ce moment-là, simplement ne pas prendre de mélatonine. Il n'y a pas de danger toutefois, il n'y a aucune toxicité connue et pas d'accoutumance.
11:00 - Que fait la mélatonine? Tout d'abord, la mélatonine n'est pas un bon somnifère. Elle ne fait pas dormir, mais facilite le sommeil, facilite l'entrée dans les ondes thêta (ondes de sommeil profond) et aide à synchroniser les phases du sommeil de récupération, de réparation. Nous ne dormons pas pour rien! Les hypothèses sont que le sommeil aide à réparer le corps, à fixer les engrammes de la mémoire. La mélatonine agit là.
11:52 - Le webinaire 30 ans de plus en santé de Jean-Yves Dionne est prêt. Pour s'inscrire, par ici!
14:25 - Mélatonine, un outil de la trousse antiâge : la mélatonine a un rôle sur l'hormone de croissance. L'hormone de croissance est l'hormone qui aide à croître. Elle est présente fortement à l'enfance et à l'adolescence. Après 40 ans, la mélatonine a un effet fascinant. Elle ralentit certains processus de vieillissement, maximise le pic de l'hormone de croissance qui se passe la nuit alors que le corps se répare. Il y aurait maintenant des études cliniques montrant que la prise régulière de mélatonine augmente la phase de reconstruction de l'os par rapport à la phase de destruction. Pour la santé des os, elle devient un outil utile, comme la vitamine D, la vitamine K, le magnésium, le bore et la silice.
16:47 - Quelques mots sur les recherches d'Éric Simard, une des sommités en étude du vieillissement.
18:32 - Neurotransmetteurs : ils sont fabriqués et synthétisés en grande partie par le microbiote, par nos bactéries.
19:03 - Microbiote : une population immensément complexe de bonnes et de moins bonnes bactéries. Nous pouvons être porteurs de mauvaises bactéries sans être malades. Par exemple, nous pouvons être porteurs du C. difficile sans être dérangés par celui-ci. Il nous dérangera seulement si nous lui en donnons la chance, par exemple en prenant un antibiotique puissant qui viendra tuer une grande partie de la population, laissant ainsi la place au C. difficile, créant une maladie.
21:10 - Ce que nous recherchons pour notre microbiote : ce n'est pas tant d'éliminer les mauvaises bactéries, mais surtout de bonifier les bonnes et d'avoir une diversité. Nous cherchons l'équilibre par alimentation variée, riche en polyphénols, ces derniers ayant un rôle de policier. Par exemple, dans le thé vert, la même molécule aura un effet antibactérien et stimulant du microbiote. Attention aux additifs alimentaires de type agents de conservation qui tuent les bonnes bactéries et créent un désastre écologique dans notre intestin.
22:03 - Polyphénols : famille d'environ 600 molécules pour lesquelles nous avons trouvé un lien avec notre santé. Par exemple, les catéchines du thé, les flavanols du cacao et la quercétine des oignons rouges sont des polyphénols. Les polyphénols, comme famille, ont des rôles intéressants.
22:53 - Jeûne intermittent : une des explications pourquoi cela est bénéfique est que de faire ainsi une pause oblige les bactéries à travailler autrement. Au lieu de stimuler toujours les mêmes familles en mangeant 6 fois par jour, on affame les bactéries (12 heures suffisent), on mange seulement 3 fois par jour et suffisemment pour n'avoir pas faim et éviter de grignoter entre les repas. Il doit y avoir 3 heures entre le dernier repas et le coucher ainsi que 12 heures entre le souper et le repas suivant. Nous ne sommes pas ici dans le jeûne intermittent 16 heures, seulement dans une base qui donne le message au microbiote de se calmer et de faire le ménage.
23:55 - Chrononutrition : les aliments n'ont pas le même impact sur notre biologie en fonction de l'heure à laquelle nous les mangeons.
24:55 - Pourquoi ne pas manger pendant les 3 heures avant de se coucher? Ce que l'on voudrait en fait est que pendant la nuit, l'énergie ne soit pas dérivée vers la digestion. La nuit, le corps devrait plutôt être dans un mode de réparation, alors que le jour il sera en construction.
25:30 - Le rythme circadien
26:10 - Qu'est-ce qui coupe le jeûne? L'eau et les vitamines ne coupent pas le jeûne. Il y a toutefois une polémique autour du café, du gras et des fibres à ce sujet. Tout ce qui est aliment changera la réalité de ce qu'est le jeûne alors que tout ce qui est eau, vitamines et substances non caloriques ne coupera normalement pas le jeûne à l'exception peut-être de la caféine. Nous sommes toutefois ici dans le monde des théories. Ainsi, ceux qui sont très stricts dans leur jeûne prendront seulement de l'eau en période de jeûne et les autres, ce qu'ils veulent bien!
27:19 - Polyphénols : règle générale, ce sont des antioxydants. Polyphénol est un terme chimique qui regroupe plusieurs molécules complètement disparates car elles ont une caractéristique commune, un phénol. Le resvératrol, les catéchines et le curcuma sont des polyphénols. Ces molécules ont normalement une couleur comme le bleu, le rouge ou le orange. Il y a plusieurs catégories de polyphénols ayant toutes des rôles dans différentes voies métaboliques.
30:55 - Antioxydants : discussion autour de ceux-ci. Sont-ils tous des antiâges? Certains le sont, mais pas tous.
33:40 - Les greens : le principe est d'avoir le concentré des molécules qui nous intéressent, de la nutrition qui nous intéresse mais sans le volume. C'est un outil pertinent pour augmenter la quantité de polyphénols ou simplement d'aliment de type végétal. Cela sera énergisant au final parce qu'il y a souvent des ajouts de plantes dans la composition des mélanges de greens comme de la spiruline ou des ginsengs. Cela peut, dans certains cas, pour des personnes qui n'ont pas l'habitude de bien manger, faire une différence en activant le métabolisme qui n'avait pas les nutriments dont il avait besoin pour bien fonctionner et même donner envie de manger mieux!
36:56 - Oméga-3 et dépression chez les jeunes : il y de plus en plus de données intéressantes à ce sujet pour les troubles de l'humeur, la dépression et le TDAH. Les Oméga-3 ne règlent toutefois pas tout, il s'agit de troubles multifactoriels. L'Oméga-3 est un outil parmi d'autres.
37:50 - Corrélation entre la sévérité des troubles d'apprentissage et des carences nutritionnelles : fer, zinc, magnésium, chrome.
38:32 - Dépression et assiette : l'importance d'une source de protéines identifiable dans chaque assiette et d'un bon microbiote, la base pour avoir un bon moral. Nous ne pouvons toutefois pas nier l'importance de l'environnement, des évènements, des traumatismes, etc. Afin d'améliorer notre résistance, mieux nous sommes nourris, plus nos processus biologiques sont adéquats, plus notre résistance à tout cela sera bonne. A l'opposé, si nous mangeons mal, que nous sommes en hypoglycémie, notre réaction sera aggravée. Les crises d'angoisse ou d'anxiété, selon l'intensité, pourraient même avoir un lien avec la nourriture du repas précédent.
41:00 - Notion d'aliment complet : un aliment complet n'existe pas, seule une alimentation complète existe!
41:40 - Deux ingrédients intéressants au niveau de la mémoire : citicoline et vinpocétine. Il n'y a pas d'études qui démontrent leur efficacité pour le TDAH et la mémoire chez les jeunes, mais des témoignages le mentionnent, discussion à ce sujet.
43:30 - Intérêt de supplémenter l'alimentation de nos jeunes au besoin.
44:22 - Gras et prise de poids : manger gras coupe l'appétit et ne fait pas engraisser. Il faut oublier la notion de calories. Les gras sont une composante nécessaire qui coupent l'appétit, augmentent l'énergie et nourrissent le cerveau qui est l'organe le plus gras de notre corps (environ 65 % de gras).
46:15 - Huiles à ne pas avoir et à avoir dans notre garde-manger : l'huile de maïs, de soya et de coton arrivent en tête de liste pour les huiles à éviter. Lorsqu'il est indiqué huile végétale sans autres indications, il s'agit pour la plupart de temps d'une huile de coton. L'huile de canola chauffée ainsi que l'huile de pépins de raisin sont également à éviter. Les huiles de chanvre, de lin et de chia sont intéressantes, mais toujours crues et seulement si elles ont une bonne odeur. L'huile d'olive est également un bon gras avec des bénéfices. Elle contient 4 polyphénols.
48:30 - Idées de breuvage du matin pour combler les besoins des enfants.
49:53 - Les oeufs, doit-on limiter la quantité que l'on consomme?
51:45 - Beurres de noix : intéressants, riches en bonnes protéines et en bon gras, onctueux et au bon goût. Le seul bémol est pour le beurre d'arachides qui est un oméga-6 concentré et certaines personnes réagissent au fait que c'est une légumineuse et non une noix.
52:35 - Présentation du livre de Jean-Yves Dionne Bon stress, bas stress que l'on retrouve ici sur notre site : et pour prendre rendez-vous pour une consultation virtuelle avec lui, ici
54:02 - L'importance de s'assoir pour prendre le temps de manger.
55:50 - Pourquoi un FPS 15? Le FPS est une notion théorique où le facteur de protection solaire serait le nombre de fois que l'on peut multiplier la durée d'exposition au soleil qui nous amène à l'érythème, à la rougeur, donc, l'intensité de la protection. Selon notre type de peau, l'intensité de la protection dont nous avons besoin peut varier. À partir de 15, on bloque 97 % des rayons ultraviolets. Le reste serait du marketing. Dans les pharmacies, nous ne trouvons rien en bas de 30. Avons-nous vraiment besoin d'autant? Le soleil est une denrée vitale, nous en avons besoin. Nous n'avons toutefois pas besoin de brûler, d'où l'utilisation intelligente de cette ressource. Un FPS de 15 serait suffisant. La règle de base ne serait pas le chiffre mais la fréquence d'application.
Direct avec Jean-Yves Dionne - 22 février 2022
01:30 - Que peut-on faire pour retrouver notre énergie :
- Sortir dehors : la lumière du jour est un bon outil pour le moral et pour la peau, bouger, s'oxygéner;
- S'assurer de manger selon la température : faire des choix en fonction de la température, des choix réconfortants et nutritifs, en faisant attention d'éviter la nourriture réconfort trop sucrée , aller chercher de la chaleur dans notre alimentation.
05:28 - Retirer le gluten de notre alimentation pour retrouver notre énergie? Il n'y a pas de consensus à ce sujet, mais il y a une réalité concernant le gluten qui est la suivante :
- Dans notre système digestif, il nous manque des enzymes pour digérer adéquatement le gluten. Selon notre flore intestinale, certains réussissent, mais pour d'autres, le microbiote ne fait pas le travail et le gluten demeure partiellement une protéine. Ainsi, ces parties peuvent être absorbées et se transformer dans une série de molécules qu'on appelle les gliadorphines : le gluten contient une protéine qui s'appelle la gliadine, que l'on retrouve dans plusieurs grains, et qui une fois métabolisée par notre système se transforme et ressemble à nos endorphines. Pour beaucoup de gens, manger des sources de gluten correspond donc à prendre quelque chose qui les rend apathique. Cela serait une explication possible au manque d'énergie, à la somnolence, au brouillard mental après les repas.
07:37 - Deux autres groupes d'aliments qui peuvent nuire à notre énergie :
- Produits laitiers : contiennent la caséine, qui est une très grosse protéine qui est bien métabolisée et digérée par plusieurs. Toutefois, pour certains, la caséine se fractionnera et ressemblera à la casomorphine; ainsi prendre des produits laitiers pourrait endormir.
- Sucres rapides, glucides : lorsque nous prenons des sucres, cela monte dans le sang et donne de l'énergie. En redescendant, cela peut créer, selon notre métabolisme, de la somnolence, de la fatigue, de l'agressivité, des symptômes d'hypoglycémie, car il y a un déséquilibre. À long terme, nous pouvons tomber dans la résistance à l'insuline. Ainsi nos cellules nerveuses commencent à être affamées car le sucre ne rentre plus et que nous avons besoin de sucre dans notre cerveau. Cela peut causer pour la plupart des difficultés à se concentrer.
11:41 : Pourquoi 88 % des Américains sont en mauvaise santé métabolique : c'est qu'il y a énormément de produits transformés dans l'alimentation.
12:30 - Cuisson des huiles : pourquoi certaines huiles ne doivent pas être chauffées?
13:30 - Importance de donner des pauses à notre système digestif : le système digestif est une machine extrêmement performante qui demande énormément d'énergie. Il doit donc y avoir des temps de pause, d'où l'intérêt grandissant du jeûne intermittent. Il a été démontré que pour que le corps se répare, il faut que le système digestif tombe au repos.
14:28 - Dysbiose : est le fait qu'il y a des bactéries dans notre système digestif qui n'ont pas nécessairement d'affaires à être là; sans être des pathogènes comme tels, elles viennent changer l'équilibre et nous rendent pas bien, voire malade. En mangeant tout le temps, nous entretenons ce déséquilibre. Puisque la nourriture arrive en phase pour les bactéries, lorsque nous arrêtons de manger et que rien n'arrive, c'est à ce moment-là que les bactéries se mettent à manger les déchets, à faire du ménage dans le microbiote et c'est là que l'on voit des rééquilibrages.
15:06 - Principes de base : ne pas manger 3 heures avant de se coucher, ne pas manger entre les repas. Si nous avons faim entre les repas, nous devons nous demander pourquoi, ce qui manquait à notre repas précédent, entre autres, y avait-il suffisamment de gras et de protéines?
16:12 - Nutriments dans les légumes cuits ou crus : la notion du cuit et du cru pour les légumes correspond à une caractéristique et non à une qualité, variable d'un aliment à l'autre.
17:05 : Fibres dans les légumes cuits et crus : y a-t-il une différence?
17:55 - Est-ce qu'une tisane brise le jeûne? Cela n'entre pas dans la logique de briser le jeûne puisqu'il n'y a pas de nutrition.
18:24 - Crucifères : aident à nettoyer le système digestif. Les molécules soufrées qu'il y a dans les choux et les cousins de la moutarde (chou de Bruxelles, brocoli, etc.) aident le foie à faire son travail de décrassage, la sulfoconjugaison, très intéressant, anticancer notamment. Nous devrions tous en avoir dans notre alimentation de façon assez régulière.
19:05 - Les crucifères, difficiles pour la thyroïde?
19:30 - Est-ce que la cuisson change la qualité des fibres? Les fibres ne changeraient pas avec la cuisson ni en quantité ni en qualité, mais pourraient être plus digestes chez certains lorsque cuites.
22:30 - Blé entier: au centre du blé il y a des fructanes, un type de fibre à base de fructose qui sont excessivement fermentescibles, qui font ballonner. Deux autres molécules que l'on retrouve dans le son et le germe, les lectines, créent chez certains des réactions inflammatoires. Chez certaines personnes, le fait de prendre du blé, même lorsqu'il y a une grande quantité de fibres, entraînera des ballonnements, maux de ventre.
23:20 - Soupe versus salade?
24:18 - Comment aider le muscle de l'intestin (péristaltisme)? Le péristaltisme est le mouvement imprimé du début à la fin de la digestion, qui varie selon l'organe, ayant pour but de faire voyager la nourriture d'un bout à l'autre. Pour l'aider :
- Ça prend un volume (d'où l'importance des fibres);
- Ça prend une lubrification (d'où l'importance d'avoir plus de gras dans notre alimentation);
- Exercice : tout ce qui tonifie la ceinture abdominale car tous ces exercice travaillent par l'extérieur sur la tonification des muscles sur lesquels nous avons du contrôle et qui faciliteront le travail des muscles sur lesquels nous n'avons aucun contrôle, comme le péristaltisme;
- Tous les mouvements pour stimuler le nerf vague (grand nerf qui irrigue tout l'intestin) : bailler, respirer profondément, se gargariser, chanter, travailler le diaphragme.
28:35 - Est-ce qu'il y a des personnes chez qui le péristaltisme fonctionne moins bien? Oui et ce qui peut influencer : un microbiote en mauvais état, le stress, la prise de laxatifs.
30:27 - Gel ou Jus d'aloès : ne fait pas de différence au niveau du péristaltisme, c'est plus un protecteur de la muqueuse, un anti-inflammatoire des muqueuses, un cicatrisant, mais n'apporterait pas nécessairement de volume dans l'intestin.
30:55 - Cascara sagrada : discussion à son sujet.
33:33 - Débat sur l'hygiène du côlon : un peu d'histoire et explication autour de la philosophie du vidange de l'intestin.
35:20 - Possibilité pour nos cellules de pouvoir recevoir, pour avoir une machine qui fonctionne à son plein potentiel : entretenir son microbiote, équilibre dans l'assiette, fibres, polyphénols, Oméga-3, recherche d'équilibre.
36:10 - Oméga-3 : de plus en plus dans les recherches en lien avec le microbiote.
36:34 - La plus belle caractéristique du microbiote : sa diversité.
37:34 : Discussion autour de la notion de cellules « encrassées» : cellules qui ne sont plus capables de se débarrasser de leur déchet. On peut se demander comment faire pour activer, quelles sont les substances qui vont permettre une bonne élimination au niveau des cellules afin que les membranes soient assez fluides et perméables pour faire leur travail. Par exemple, la lipofuscine est une substance associée au vieillissement et qui est un déchet métabolique que nous n'éliminons pas. Il s'agit d'un pigment qui se crée et qui donne des taches de vieillesse, non seulement sur la peau, mais aussi partout dans le corps, dans les organes. Pour l'instant, nous ne savons pas comment l'enlever. Nous ne sommes pas encore capables de nettoyer le système, mais nous avons des pistes pour en fabriquer moins et pour faciliter le processus d'élimination, par exemple le Coenzyme Q10.
39:35 - Coenzyme Q10 : une substance que nous fabriquons dans nos cellules et qui permet la respiration cellulaire, afin que les mitochondries soient en meilleur état. En vieillissant et dans certaines maladies, nous en fabriquons moins. Nos mitochondries se mettent à tordre, nos cellules sont moins efficaces, entraînant une foule de problèmes. En prenant des Coenzyme Q10 nous pouvons ralentir voire corriger le processus.
40:50 - Coenzyme Q10, outil intéressant pour la trousse antiâge? Oui, mais intéressant surtout après 50 ans.
41:15 - Webinaire de JYD, 30 ans de plus en santé les 3, 10, 17 mars. Pour s'inscrire ou pour une consultation avec lui, c'est ici!
42:24 : Mise en garde sur les étiquettes des suppléments : explications..
43:18 - Mélatonine, outil de la trousse antiâge : il y a maintenant des études cliniques en lien avec celle-ci et l'ostéoporose, pour la prévenir voire la renverser.
45:47 : Lorsque nous prenons des suppléments qui amènent des effets positifs, pouvons-nous continuer de les prendre à long terme?
48:25 - Suppléments de vitamine B12, vitamine C, etc. Devons-nous en prendre même si nous prenons un complexe B ou une multivitamine, par exemple? C'est du cas par cas, particulièrement concernant la B12.
49:30 - Oméga-3 : il y aurait des avantages à en prendre plus, sur la santé cardiovasculaire, sur l'inflammation, sur le système nerveux.
50:40 - Pertinence des suppléments : ce sont des outils (sans être obligatoires) qui peuvent être très pertinents dans bien des conditions.
51:34: Supplément pour aider au stress et à l'anxiété : complexe B peut être très intéressant.
52:00 - Bon stress, Bad stress, le livre de JYD que vous trouverez dans nos maison et ici sur notre site.
52:34 - Stries sur les ongles : penser carence en zinc.
53:15 - Comment faire pour obtenir un profil de notre taux de vitamines et minéraux dans notre sang? Différents laboratoires privés offrent ce service.
57:05 - L'huile de Nigelle : elle peut être consommée ainsi, dans les smoothies, les muffins, dans les épices, etc. Elle a des effets bénéfiques à différents niveaux : l'amélioration de la résistance à l'insuline, augmentation du métabolisme, effet protecteur cardiovasculaire et plus. C'est une plante aux vertus multiples.
58:33 - Comment rétablir une carence en fer : cela peut dépendre de différentes choses. Pour une carence établie avec une prise de sang, s'assurer de manger des bonnes sources de fer : le foie est la meilleure ou prendre des suppléments en dose plus élevée que ce que l'alimentation peut donner. Il est important de trouver la cause de la carence en fer afin d'y remédier.
1:00:10 - Antiacides : ils pourraient avoir des répercussions sur l'assimilation de la B12, calcium, magnésium, zinc...
Direct avec Jean-Yves Dionne du 3 mars 2022
0:46 - Présentation du Webinaire de Jean-Yves Dionne 30 ans de plus en santé en 3 volets : les théories qui expliquent le vieillissement, ce qui accélère celui-ci; les stratégies pour rester jeune, comment et pourquoi; les substances qui affectent les voies métaboliques du vieillissement. Pour s’inscrire, c’est ici : https://www.jydionne.com/
6:23 - Superaliments : ce sont des aliments plus concentrés en micronutriments. Il y a dans les aliments des individus qui ont des potentiels de santé, de bénéfices plus grands que les autres, par exemple la canneberge, le bleuet, l’argousier. Ce sont des aliments pour lesquels le ratio énergie/calories vs micronutriments, polyphénols, antioxydants est beaucoup plus important que pour d’autres.
11:05 - Discussion autour des homologations des produits naturels par Santé Canada.
12:24 - L'importance de l’assiette : équilibre des 3 grands macronutriments et de manger des aliments complets.
13:14 - Potassium : il est possible d’en manquer et pourquoi.
14:50 - Aliments avec des effets thérapeutiques : il y a très peu d’allégations permises par Santé Canada concernant les aliments.
15:02 - Les épices et les fines herbes : la plus grande catégorie de superaliments. Les épices et les fines herbes ont des vertus anti-inflammatoires, antioxydantes. Par exemple, la cannelle pourrait améliorer notre gestion du sucre; le gingembre est un anti-inflammatoire, un anti-nausée; le curcuma aurait des impacts antioxydant, neuroprotecteur, antivieillissement. Il est intéressant de mettre des épices et des fines herbes partout dans notre alimentation, s’amuser avec ceux-ci, pour en tirer des bénéfices.
16:36 - Curcuma : un bon curcuma en poudre est huileux et orange. Dans le contexte alimentaire, lorsque nous consommons du curcuma, il y a d’autres aliments autour, un complexe d’épices, d’autres facteurs qui lui permettront de mieux passer la barrière intestinale. Par exemple, dans le cas du curcuma, le poivre permettrait l’absorption des principes actifs.
17:42 - Suppléments : lesquels choisir et lesquels laisser sur les tablettes. L’importance des synergies.
19:50 - Un des problèmes de l’industrie des suppléments : structure de distribution.
23:59 - Mythes de la surcharge des reins, du surdosage et de l’inutilité de prendre des vitamines : explications.
26:20 - Dysfonction mitochondriale : explications et comment repartir le feu.
L’usine énergétique dans nos cellules s’appelle la mitochondrie. Il s’agit d’une petite structure, qui d'ailleurs a son propre code génétique indépendant de la cellule, qui produit de l’énergie. Pour différentes raisons, (par exemple, génétique, un virus, une intoxication) sa capacité à bien fonctionner peut être diminuée. Ainsi, la cellule travaille fort pour la réparer plutôt que pour faire de l'énergie. Nous voyons ainsi apparaître la fatigue. Dans le cas de la fatigue chronique, la clé est souvent là. Il y a plusieurs outils pour repartir le feu de cette usine-là : par exemple, les vitamines B actives, acide alpha-lipoïque, le Coenzyme Q10, la carnitine.
30:15 - Études cliniques, enquêtes : discussion à ce sujet.
33:32 - Allégations permises pour les aliments par Santé Canada : il en existe certaines, mais pas des allégations thérapeutiques.
34:20 - Fibres : est-ce que les fibres entières crues sont meilleures ? Au-delà de la notion du cuit et du cru, on aura un meilleur bénéfice de nos fibres dans l’aliment que dans celles extraites de l’aliment. Par exemple, une salade complète sera pleine de fibres.
37:10 – L'avoine (gruau) : un des problèmes avec tous les grains, dont l’avoine, est que le ratio entre nutrition intéressante et glucides est disproportionné. Il y a trop de glucides par rapport aux autre gros macronutriments (protéines, lipides). Idées pour améliorer son gruau du matin si on y tient ou idées de substitution.
40:02 : Quelques mots sur le Guide alimentaire canadien.
40:25 - Idées et astuces pour un bon déjeuner : sortir du tout fait, prendre la décision et trouver les moyens afin que notre déjeuner satisfasse à la fois nos besoin nutritionnels et psychologiques.
42:10 - Œufs : peut-on en manger à tous les jours? Oui et à ce sujet, il n’y a aucun lien entre le cholestérol alimentaire et le cholestérol sanguin. L’œuf est un aliment extraordinaire qui est entre autres une source de lécithine, de bon gras pour le cerveau. Toutefois, il est important de choisir des œufs de qualité.
43:45 - Le sucre : l’importance d’être conscient des glucides mais aussi éviter l’obsession du comptage des glucides. À ce sujet, tous les feuillages et les légumes qui poussent hors terre contiennent une très faible quantité de glucides.
47:25 - Jiaogulan : traditionnellement une des plantes de longue vie. Il n’y a pas tant de preuves et études qui démontrent qu’elle agit sur les voies du vieillissement mais elle est utilisée par des populations âgées dans plusieurs pays, notamment au Japon. Elle goûte bon, elle aurait des bénéfices antioxydants et aiderait à une meilleure gestion des glucides. Elle entre dans les adaptogènes.
48:55 - Adaptogène : substance qui augmente la résistance non spécifique au stress, qui aide à s’adapter. Ce n’est ni un stimulant, ni un calmant, quelque part entre les deux. Par exemple, un ginseng viendra augmenter notre énergie vitale, mais ce n’est pas un stimulant comme la caféine. Il y a de plus en plus de plantes que nous venons classer dans cette catégorie. Il y a encore aujourd’hui de la controverse autour de ce mot qui est flou, car nous n’avons pas les mécanismes d’action, c'est variable d’une plante à l’autre, nous sommes dans l’empirique.
51:10 - Romarin : petite plante extraordinaire, que nous avons tous dans notre cuisine, notamment pour le foie. Des recherches montreraient aussi qu’il augmente les neurotransmetteurs de la mémoire.
51:50 - Concentré ayurvédique - Chyavanaprash : discussion autour de celui-ci.
53:18 - Le miel et le sirop d’érable : nous avons au Québec deux sucres naturels et non transformés intéressants (consommés avec parcimonie). Comme ils ne sont pas raffinés, ils viennent avec un paquet de « contaminants », ce n’est pas uniquement du sucre. Dans le cas du sirop d’érable, il y a une quantité de minéraux et des petites molécules comme l'acide abscissique qui aide à métaboliser le sucre que nous venons de manger. Concernant le miel, il y a des trucs qui arrivent de la fleur. Il y aurait ainsi, en très petite quantité, des minéraux et des molécules de type polyphénols qui arrivent des différentes fleurs qui ont été utilisées.
54:47 - Est-ce que les aliments crus donnent plus d’énergie que les aliments cuits? En comparant la même quantité du même aliment cuit et cru, probablement que oui, car l’aliment cru contient beaucoup d’ingrédients qui permettent de le digérer, notamment des enzymes. Ainsi, ce n’est pas nécessairement que l’aliment cru donnera plus d’énergie, mais il pourrait être plus digeste (si et seulement si notre système digestif le permet).
57:17 - Vitamine D combinée à la vitamine K : est-ce que l’équation de 50 unités de vitamine D par kilo corporel demeure avec ce mélange? Le ratio intéressant serait de 1000 unités de vitamine D par 120 mcg de vitamine K. Ainsi, avec ce ratio, en allant avec notre dose au poids de la vitamine D, la vitamine K suivra.
59:36 - Pourquoi la combinaison du cuivre et du zinc? Une question de ratio.
1:01:05 - Chlorophylle : quelques mots autour de celle-ci.
1:03:14 - Comment mieux digérer les Oméga-3 : prendre avant le repas. Le chardon-marie pourrait également aider.
1:03:39 - Est-ce correct de prendre une vitamine D qui n’est pas combinée à la vitamine K? Oui, mais pour certains, par pour tous, cela pourrait être mieux combiné à la vitamine K.
1:04:27 - Présentation du livre Bon stress, Bad stress de Jean-Yves Dionne disponible dans nos maisons et ainsi que sur son site : pour prendre rendez-vous avec lui ou s’inscrire à ses Webinaires.
Direct avec Jean-Yves Dionne du 10 mars 2022
0:57 - Présentation de l’émission La cuisine qui change la vie partie 3, à voir ici : suppléments, détox et huiles essentielles au menu.
1:10 - Détox : discussion autour du concept. Est-ce pour tout le monde?
2:55 - Suppléments : ne viennent pas remplacer l’assiette et seraient davantage performants accompagnés d’un beau style de vie.
5:47 - Surpoids : n’est pas une question d’esthétique, mais un souci de santé particulièrement au niveau du gras viscéral qui viendrait générer de l’inflammation.
9:00 - Formation des professionnels de la santé en alimentation : malheureusement très peu. Outre les nutritionnistes, les cours en nutrition sont plutôt absents. Il en est de même concernant l’activité physique.
10:30 - Suppléments et alimentation : importance d’adapter à la personne. Les besoins nutritionnels varient d’une personne à l’autre.
12:05 - Discussion autour de la consommation de viande, de l’aliment complet et des protéines végétales.
15:50 - Biodisponibilité : capacité d’un aliment, d’un nutriment, à être utilisé, absorbé et de se rendre au bon endroit.
16:00 - Curcuma : le curcuma alimentaire sera mieux absorbé dans une recette, avec d’autre épices. Le curcuma en extrait 95 % ne sera pas absorbé. Combiné au poivre, il y aura une meilleure absorption ainsi qu’avec une technologie qui aide à son absorption. Autrement, nous avons dans notre intestin une protéine qui prend le curcuma et qui le remettra dans l’intestin, empêchant ainsi celui-ci d’être absorbé.
17:50 - Biodisponibilité des protéines : certains laboratoires ont tenté de quantifier quel genre de protéines a une meilleure absorption et laquelle a une meilleure pénétration dans les tissus. Les façons de les mesurer varient selon les laboratoires et les réponses obtenues ne sont pas toujours nécessairement celles que nous voudrions entendre.
18:25 - Protéine de petit-lait (lactosérum) : la protéine la mieux absorbée et la plus efficace pour les muscles. Elle est la plus anabolisante. Les sportifs et les culturistes en consomment énormément puisque c’est la protéine pour faire des muscles. Elle est moins intéressante pour les personnes allergiques ou intolérantes et chez les personnes plus âgées. Chez ces dernières, elle amène un peu plus d’insuline, puis un peu plus d'une petite molécule qui s'appelle IGF1, un facteur de croissance insulinoïde. Pour une personne jeune, c’est génial parce que ça fait faire plus de muscles, mais pour les personnes plus avancées en âge, c’est moins tentant et associé avec plus de cancers. Un autre exemple : les protéines les moins bien absorbées sont celles des graines, notamment le gluten qui est très mal absorbé, seulement à 30 %.
21:00 - Etudes basées sur des données probantes : il est souvent oublié qu’à la base, la première donnée probante est le patient!
22:15 - Études cliniques : discussion autour de celles-ci.
23:10 - Suite concernant les protéines : quelles sont les protéines les plus digestes et les mieux absorbées?
Nous entendons deux messages distincts totalement opposés de la part de végés et des autres. Qui a raison? En regardant la biologie, l’animal est plus digeste pour le système humain : nous n’avons pas l’organe de fermentation que tous les autres primates ont. Notre estomac est beaucoup plus acide que tous les végétariens de la planète. Aujourd’hui, force est de constater que nous sommes des omnivores. On fait de l’amylase dans notre salive. L’amylase sert à la digestion de l’amidon. Nous ne sommes pas des carnivores. En même temps, notre système digestif n’est pas très efficace pour aller extraire la nutrition des aliments riches en cellulose. Ceci ne nous empêche pas d’être végétarien, mais plus nous avançons dans le temps, plus nous devons être intelligents pour éviter les pièges.
25:45 - Doit-on consommer moins de viande? Discussion en lien avec l’environnement et l’économie à ce sujet.
27:30 - Quel type d’alimentation choisir : peu importe comment nous analysons la situation, il est important de revenir à une valeur profonde, comment je vais et si je mange pour ma santé; revenir à soi.
29:11 – Les cheveux : reflet de notre santé.
30:07 - Jiaogulan : plante qui goûte bon et sucré et pourrait être énergisante sans être un stimulant. Il n’y a malheureusement pas de documentation sur les mécanismes d’action. On le considère donc comme ce que les Indiens des Indes appellent : les plantes de longévité, qui sont des toniques généraux.
31:46 - Pouvons-nous mélanger par exemple le Jiaogulan avec du matcha et de l’hibiscus? Pourquoi pas! Surtout avec des plantes complexes comme celles-ci qui ont des effets bien différents.
32:57 - Chyavanaprash : impressions de Jean-Yves Dionne à son sujet.
34:29 - Camphre : pourquoi nos grand-mères utilisaient les carrés de camphre dans le temps des grippes? À l’époque, les gens portaient des cubes de camphre sur eux pour se protéger des maladies. C’est le même principe qu’avec les huiles essentielles. Le camphre est un terpène que l’on retrouve dans plusieurs plantes, comme le Ravintsara, et il est volatile. Ainsi, à proximité d’un carré de camphre, nous sentons celui-ci. Cette petite concentration aurait un effet pour assainir l’air. Nous pouvons le faire avec des huiles essentielles, en diffusion, dans un papier mouchoir. Sans pouvoir le quantifier, ce n’est pas à 100 %, le camphre aurait un certain impact pour réduire les contagions, c’était un outil.
36:51 - Le Guggul (commifora molmol) : dans la famille de la Myrrhe qui est une plante très importante et un cicatrisant extraordinaire. Des effets sur des cellules cancéreuses et sur des cellules pathogènes ont été observés dans des recherches. Le Guggul est la version indienne de la Myrrhe.
38:30 - Drainage lymphatique, non stagnation de la lymphe : il y a la notion que la lymphe est le troisième liquide, avec le sang artériel et le sang veineux. La lymphe est le retour des liquides par des canaux beaucoup plus subtils. Le système lymphatique vient drainer le restant des tissus de l’excédent des liquides. Ce circuit, juste en dessous de la peau, est très subtil. La stagnation en médecine chinoise et en médecine indienne est un concept très important qui a été oublié en médecine occidentale.
40:35 - Tissu interstitiel : entre les cellules. Il s’agit du ou des tissus entre toutes les structures. Par exemple, entre le muscle et l’artère, il y a des tissus. C’est à cet endroit qu’il y a accumulation de toute sorte de choses que nous voulons drainer. C’est d’ailleurs une des raisons pour laquelle l’activité physique est si importante pour la santé.
41:37 - L’arrivée du printemps et le besoin instinctif d’aller dehors, de chasser la grisaille.
43:08 - La collagène : à quel âge commencer à en prendre? Nous tombons ici entre deux chaises. D’un point de vue de quelques études cliniques sur le collagène, principalement celui hydrolysé, nous parlons de suppléer pour des tissus qui sont en décroissance : arthrose, peau, de la personne mature. Et souvent, les études sont chez les femmes ménopausées. Chez les plus jeunes, il n’y a pas vraiment d’études à ce sujet. Est-ce que ça veut dire que ce n’est pas bon...? C’est pourquoi nous sommes ici entre deux chaises.
44:15 - Collagène hydrolysé : que signifie hydrolysé? Dans le cas du collagène hydrolysé, cela signifie que la grosse protéine est coupée en petits morceaux. Dans notre corps, le collagène est fait de grandes fibres. Il y en a partout : c’est le derme de la peau, les tendons, tissus conjonctifs; c’est la protéine de structure qui fait que nous nous tenons debout. C’est la matrice protéique de nos os.
45:18 - Pourquoi dit-on que le collagène n’est pas une protéine complète? En proportion, il y a plus des acides aminés - hydroxyproline, glycine, proline et lysine - que des autres qui composent la protéine complète.
45:36 - Pourquoi dit-on que les protéines dans le monde végétal sont incomplètes? Ce n’est pas parce que les 8 acides aminés essentiels ne sont pas là, ils le sont, mais souvent insuffisants en proportion du reste.
45:46 - Profil d’acides aminés du mélange de protéines formulé par JYD : les proportions ont été travaillées pour un résultat qui ressemble aux ratios du petit-lait (dont il est question plus haut).
46:10 - Le collagène est-il utile pour les plus jeunes? D’emblée, ça ne sera pas le premier choix, mais : 1 - ce n’est pas dangereux, surtout que les jeunes ont un système digestif en meilleur état que les personnes plus âgées, 2- si j’ai quelqu’un qui fait un sport ou une activité où il y a beaucoup de mouvements répétitifs, comme la course, et qu’il commence à se plaindre de douleurs occasionnelles au niveau des articulations, pourquoi pas! Surtout pour un jeune qui fait énormément de sport, sport de compétition, un supplément de protéines, puis une fois de temps en temps, que de mettre au travers de ça du collagène. Il est toutefois pertinent de voir un kinésiologue ou kinésithérapeute afin de vérifier la posture, la technique et les mouvements qui pourraient causer ces douleurs.
48:25 - Engouement pour le retour du bouillon d’os dans l’alimentation : pourquoi?
49:00 - Vitamine B12 : une vitamine difficile à absorber, particulièrement pour les personnes avec des problèmes d’estomac, estomacs moins acides, la prise de certains médicaments. Il y a beaucoup plus de personnes qu'on ne le pense qui ont un taux de B12 juste en dessous sans être carencées. Sur le long terme, ce manque en vitamine B12 pourrait amener des désordres neurologiques, des lésions irréversibles, qui auraient pu être prévenus si la personne avait eu la quantité de B12 suffisante dans son sang. La B12 n'est pas seulement pour les végés.
52:12 - Sauna infrarouge : durée et fréquence à évaluer individuellement.
55:55 - Quoi prendre avant et après un sauna : sodium, potassium et magnésium qui sont ce que nous perdons le plus. Penser électrolytes et minéraux. À défaut, du sel et de l’eau. Afin de stimuler ou supporter les processus de détox partout dans le corps, pas seulement au niveau de l’excrétion via la peau, vitamine B, la B3 en particulier, les acides aminés, et d’autre substances qui peuvent être utilisées pour donner un petit plus.
57:35 - Le sel : lien possible entre l’hypotension et le manque de sel. Le sel est vital, nous en avons besoin.
58:33 - Peut-on prendre trop de complexe B? Oui, mais pas au sens pathologique du terme. Il faut vérifier les dosages.
1:00:00 - SPM et suppléments : penser complexe B, magnésium et regarder ce que l’on mange.
1:00:28 - Recettes du bouillon d’os.
1:02:06 - Principe de la dose pharmacologique ou supra alimentaire de vitamines ou autres.
1:02:39 - Vitamine C et collagène : la vitamine C est un des cofacteurs essentiels à la fabrication du collagène et surtout, à empêcher les liens croisés, qui sont les glycotoxines. Quelque part dans le vieillissement, les fibres de collagène se lient entre elles par un lien de sucre. La vitamine C préviendra ça, donc elle viendra diminuer le vieillissement du collagène.
1:03:13 – Peut-on prendre une complexe B et une B12? Oui, mais se demander si c’est nécessaire et regarder les dosages.
1:03:54 - Différents types de vitamines B12 et effets secondaires possibles.
1:05:23 – Pour prendre rendez-vous avec Jean-Yves Dionne et pour visiter son site, c’est ici et pour son livre Bon stress, Bad stress, ici.
1:06:29 - Oméga-3 et effets secondaires possibles.
Direct avec Jean-Yves Dionne du 8 avril 2022
3:47 - Pour prendre rendez-vous pour une consultation avec Jean-Yves Dionne, pharmacien, c'est ici et pour prendre rendez-vous avec Valérie Dussault, nutritionniste, c'est ici.
6:13 - Discussion autour des mises en garde, précautions sur les produits de santé naturels.
7:24 - Qui sont les professionnels de la santé? Dans le contexte médico-légal canadien, il s'agit d'une personne qui doit faire partie d'un ordre professionnel.
10:37 - Commencer à prendre des suppléments : quand et pourquoi ; distinction entre fonctionnel versus lésionnel.
12:19 - Suppléments : outils pertinents, surtout pour aller au-delà de ce que notre assiette peut faire. Par exemple, il est très difficile d’obtenir un apport thérapeutique en Oméga-3 dans l’assiette dans le contexte actuel.
14:20 - Tableau d’indications par rapport aux suppléments, à titre indicatif seulement, du Dr Myhill que vous pouvez consulter ici.
14:49 - Quelle quantité de suppléments prendre? Cela dépend de notre réalité, de notre historique, de nos facteurs de risque.
15:45 - Nous commençons à vieillir à 35 ans : faire des choix intelligents.
17:15 - Obtenir des bilans sanguins, nutritionnels.
17:46 - Magnésium : intéressant lorsque nous sommes stressés, a un effet sur toutes les phases de relaxation. Exemples d’indications qui peuvent pointer vers une carence en magnésium : tendance à faire des crampes musculaires, mal dans le dos, mal au cou, sommeil agité, difficulté à relaxer le jour, hyperréactivité bronchique.
21:30 - Intérêt et possibilité d'expérimenter avec les produits de santé naturels.
21:45 - Effets secondaires possibles avec les produits de santé naturels : la plupart du temps, ils sont bénins.
23:00 - Calcium : L'ostéoporose est très rarement une carence en calcium.
L’apport nutritionnel en calcium recommandé : au Canada et aux États-Unis est de 1000 mg par jour par personne ou 1200 mg pour les personnes âgées de plus de 50 ans. En Europe, l'apport quotidien recommandé est de 800 mg.
Normaliser le taux sanguin de vitamine D optimise l'absorption du calcium. Augmenter l'apport en magnésium alimentaire ou supplémentaire rend le rein plus compétent pour retenir le calcium dont nous avons besoin. Avec suffisamment de vitamine K dans le sang, nous utilisons le calcium plus efficacement pour calcifier les tissus qui veulent être calcifiés (os et dents) et décalcifier les tissus que nous ne voulons pas calcifier (comme les artères et les tendons).
Des recherches tendent à pointer du doigt que trop de calcium ou des suppléments de calcium sont un facteur de risque de calcification des autres tissus, notamment pour la maladie cardiaque. Il est intéressant de s'intéresser à son apport alimentaire en calcium. Aucune recherche ne montre qu'au-delà de 800 mg de calcium (alimentation et suppléments inclus), il y a quelques effets que ce soit sur la densité osseuse. Les seules qui montrent un effet est lorsque combiné avec de la vitamine D.
26:00 - Combinaison D et K : travaillent ensemble pour la densité osseuse, la condition nerveuse, la décalcification du système cardiovasculaire. Elles sont synergiques.
28:25 - Mythe des produits laitiers et de la prévention de l'ostéoporose.
30:40 - Calcium dans l'alimentation : outre les produits laitiers, la plupart des légumes verts en contiennent (brocoli en tête de liste), graines de sésame (parmi les meilleures sources de calcium alimentaire), poissons ...
31:15 - Effets secondaires entourant les suppléments : mythes et réalités, discussion autour de ceux-ci.
34:15 - Les suppléments peuvent-ils causer de l'acidité dans l'estomac?
35:22 - Multivitamines chez les plus jeunes : peut combler les carences nutritionnelles, mais demeure un outil qui ne remplace pas l'assiette. Pour des jeunes plus difficiles au niveau alimentaire ou pour des jeunes sportifs avec de grands besoins énergétiques, ce n'est pas une mauvaise idée d'ajouter un supplément.
36:45 - Pour toutes questions concernant par exemple, la ménopause, les migraines, l'antiâge, maigrir envers et contre tous : Jean-Yves Dionne offre ici sur son site de nombreux webinaires qui répondent à ces questions.
37:18 - Vitamine D : supplément de base pour les nordiques. 50 unités par kilo de poids corporel par jour.
41:15 - Oméga-3 : il n'y a aucun consensus sur l'apport en Oméga-3 d'un pays à l'autre, d'un expert à l'autre. À noter que lorsque nous parlons d'Oméga-3, nous ne parlons pas de la quantité d'huile (car il y a des produits plus ou moins concentrés que d'autres), mais de la quantité EPA-DHA. On cherche à avoir au moins 1000 mg pour un adulte moyen afin de commencer à avoir une efficacité thérapeutique.
43:30 - Discussion autour du modèle actuel d'études cliniques pour les nutriments.
44:15 - Oméga-3 : devraient être en équilibre avec l'autre gras essentiel, les Oméga-6, que nous avons en trop grande quantité. La famille des 6 est ce que le corps utilise pour faire de l'inflammation. À noter que l'inflammation est nécessaire : par exemple, si je me blesse, si je ne fais pas d'inflammation, je ne guéris pas. Les Oméga-3 résolve l'inflammation, alors si je n'ai pas assez d'Oméga-3, je reste en état inflammatoire. Les Oméga-3 agissent à tous ces endroits qui ont des marqueurs d’inflammation : intestin, cerveau, dépression (qui est une maladie inflammatoire de plus en plus en sciences), les problèmes de vision, les problèmes cardiovasculaires.
45:42 - Vitamine D : il y des récepteurs à la vitamine D dans la majorité des cellules.
48:00 - Base : vitamine D, Oméga-3, une bonne multivitamines.
48:06 - Fer : trop de fer pourrait être dangereux. L'apport nutritionnel chez une femme en âge de procréer est de 18 mg par jour et de 27 mg chez une femme enceinte. Les bonnes sources sont la viande rouge et les abats. Ainsi, lorsque l'on mange végé, il est important de savoir ce que l'on fait pour en avoir suffisamment.
49:06 - Discussion autour des types d'alimentation et éviter les pièges.
50:30 - Huile et cuisson : les huiles polyinsaturées, qu'elles soient 6 ou 3, ne devraient pas être chauffées. Des données récentes montrent que lorsque l’on fait chauffer ces huiles, même loin en bas du point de fumée, il se développe des molécules oxydées qui ont des effets inflammatoires, voire pro cancer. L'huile d'olive, l'huile d'avocat, l'huile de noix de coco sont des huiles stables à la cuisson.
55:27 - Professionnels de la santé et mise à niveaux; formation continue.
57:36 - Germination et trempage : le contenu en protéines augmente dans la graine germée alors que contenu en glucides diminue; la densité nutritionnelle est majorée. Le trempage des lentilles et des légumineuses, jusqu'au début du processus de germination (environ 36 heures, mais sans fermenter), rendra les légumineuses en général plus digestes et plus riches en protéines. Il est important de savoir comment faire pour désactiver les lectines, diminuer le taux d’acide phytique, etc. et ainsi éviter les pièges.
59:48 - Peut-on préparer notre peau à l'arrivée du soleil avec des caroténoïdes?
Les caroténoïdes : collection de pigments allant de jaunes à rouges, dont les lutéines (jaunes), les bêta-carotènes et autres alpha-carotènes (oranges) et les lycopènes (rouges), qui sont toutes des molécules lipophiles qui se distribuent dans les tissus gras, dont le gras sous-cutané chez l'être humain. Cette accumulation de ces molécules confère une certaine protection solaire endogène. Elle ne m'empêche pas de bénéficier du soleil, ne bloque pas, mais me permet de mieux réagir. Mon taux de vitamine D et la B3 feront la même chose. Elles aident ainsi notre corps à mieux utiliser les bénéfices du soleil et à moins avoir les effets potentiellement néfastes de celui-ci.
1:01:06 - Complexe B dans l'alimentation : souvent, les sources de B sont dans les légumes; la B12 est presque exclusivement d'origine animale (sauf les levures qui en contiennent).
1:01:44 - Dose minimale d'érythème : dose de soleil que mon corps tolère sans rougir.
1:02:31 - Écrans solaires : quand les utiliser.
Direct avec Jean-Yves Dionne du 15 avril 2022
01:40 - Le processus d’étude scientifique
03:55 - Démocratisation de la science : puisque les articles scientifiques sont maintenant disponibles en ligne, il est désormais possible d’y avoir accès.
07:50 - Diabète et prédiabète : importance du nombre de personnes qui en reçoivent un diagnostic. Est-ce vraiment impossible d’en guérir?
10:50 - Vitamine D et absorption : notre système devient moins efficace avec l'âge.
13:35 - Discussion autour de l’étude
15:11 - Assiette et l’importance de comprendre et réaliser ce qui la compose; pouvoir de l’industrie alimentaire; proposition : changer dans son assiette tous les produits de farines blanches.
15:35 - Diète portfolio du Dr. Jenkins : il s’agit d’une diète dans laquelle on a vraiment regarder aliment par aliment, quels sont ceux qui ont un bénéfice cardiovasculaire et un bénéfice santé, et dans laquelle on cherche à les introduire de façon relativement régulière avec des variabilités. C’est donc une diète qui se promène, dans laquelle nous ne mangeons pas toujours la même chose et qui donne des résultats extraordinaires.
16:50 - Avoine entière : l’avoine est probablement le grain qui contient le plus de fibres solubles. Elle contient une fibre soluble particulièrement intéressante qui s’appelle le bêta-glucane. Non seulement elle fait baisser le cholestérol grâce à sa capacité de se coller aux acides biliaires puis de forcer à les éliminer, elle fait également la même chose au niveau du sucre. Ainsi, elle ralentit l’absorption du sucre. De plus, le bêta-glucane est un prébiotique qui nourrit les bonnes bactéries. De tous les grains, c'est plus intéressant. Mais attention à la quantité par rapport au reste car il s’agit d’un grain riche en glucides et l'on doit favoriser le grain entier. En allant chercher une graine de son d’avoine, on diminue beaucoup le nombre de glucides assimilables.
19:05 - Discussion concernant le déjeuner : un repas doit avoir les 3 grands macronutriments.
20:00 – Gruau rapide et riz instantané : les éviter et plutôt privilégier l’aliment entier qui offrira une nutrition plus intéressante.
20:45 – L'importance de prendre le temps
24:10 - Écran et impacts sur le cerveau : une des sources de stress les plus importantes de notre société.
- 1er impact : diminue la production de mélatonine. Sauf exception, les écrans émettent de la lumière, particulièrement de la lumière bleue, qui affecte la chimie de notre cerveau, en particulier le soir. La lumière bleue, au niveau du cerveau, atteint un certain récepteur particulier qui diminue la production de mélatonine pour la nuit qui s’en vient, affectant ainsi la qualité du sommeil.
- 2e impact : fatigue visuelle. Lire sur un écran est beaucoup plus fatiguant pour les yeux que lire sur un papier. La fatigue visuelle est un facteur important dans l'usage des écrans. Il y a même un syndrome de fatigue visuelle : les yeux secs, les yeux larmoyants, le mal de tête par trop d'utilisation des écrans.
- Autres impacts possibles : dépendance au flux d'informations et atteinte de l’image corporelle.
27:35 - Rationnaliser le temps d’écran : y passer du temps intelligent et rentable.
28:45 - Pourquoi les minéraux sont si importants? L’alimentation moderne est carencée en minéraux. Une lecture intéressante à ce sujet - The Mineral Fix du Dr. James DiNicolantonio
31:40 - Magnésium : manque chronique dans notre société. Dosage, selon l’indication, entre 200 et 300 mg comme dose de base, à ajuster. Impact sérieux sur l’équilibre calcium/magnésium qui amène dans un état de détente.
32:50 - Spasmophilie : spasmes corporels comme des torticolis et des maux de dos récurrents ou encore intestinaux comme des crampes. Le magnésium pourrait aider.
33:20 – Stries dans les ongles : habituellement causées par un manque de zinc, souvent combiné avec autre chose. Comme le magnésium est dans un des minéraux les plus carencés de notre société, pourquoi ne pas l'essayer.
33:48 - Magnésium et bain de sel d’Epsom : dans un bain de sel d’Epsom, lorsque le corps a absorbé le magnésium dont il a besoin, il arrêtera d’en absorber.
35:35 – Est-ce que le magnésium aide pour l’anxiété? Cela dépend, mais un outil à essayer qui peut aider.
35:45 - Anxiété abordée dans le livre de Jean-Yves Dionne, Bon stress Bad stress, disponibleici.
37:00 - Oméga-3 et troubles de l’humeur : intéressant.
38:10 – Peur face aux suppléments : discussion face à cette incompréhension.
39:30 - Suppléments et effets secondaires.
42:20 - Une belle lecture pour les gens qui sont confrontés au cancer : Radical Remission du Dr. Kelly A. Turner.
43:25 - Étude scientifique sur le diabète et prédiabète : discussion autour de celle-ci, explication du fonctionnement d’une étude clinique.
44:40 - Fonctionnel versus lésionnel
47:40 - Complexe B et Multivitamine : pour l’énergie, normalement donne un coup de pouce. Travaillent sur les voies métaboliques de l’énergie.
49:40 - Différence entre le dosage pour un apport thérapeutique versus celui par sécurité.
49:55 - Vitamine A : certaines personnes ont beaucoup de difficulté à faire la transformation des carotènes (provitamine A végétale) en rétinol (la vraie vitamine A animale). Ce problème métabolique sera aggravé par le diabète.
50:40 - Vieillissement et perte de mémoire : la mémoire ne devrait pas être affectée en vieillissant. Lorsqu’elle est affectée, le problème le plus fréquent est un syndrome métabolique : donc le cerveau a de la difficulté à aller chercher son glucose parce qu’il y a une résistance à l’insuline. Manger moins de glucides, l’huile TCM, le resvératrol et plusieurs ingrédients de Focus dont la vinpocétine qui augmente la circulation sanguine et la citicoline qui augmente la fabrication des neurotransmetteurs acétylcholine (principal neurotransmetteur de la mémoire) sont intéressants. Il y a plusieurs options, mais il est important de se demander pourquoi il y a perte de mémoire.
54:25 - Pour des questions plus pointues, personnelles : il est possible de prendre rendez-vous ici pour une consultation avec Jean-Yves Dionne.
57:00 - Intérêt des mouvements dans l’alimentation : ils nous forcent à réfléchir, à nous poser des questions sur ce que l’on fait, sur comment on se sent.
58:10 - Notre mélange de protéines : est-ce que ça convient pour les gens qui s’entraînent? Oui, en se rappelant l'importance d'une bonne assiette. Le profil d’acides aminés de nos mélanges de protéines végétales ressemble à celui du petit-lait, la protéine la plus anabolisante qui existe. Une protéine fermentée sera plus digeste et assimilable.
1:00:14 - Fermentation : habituellement, les produits fermentés sont plus digestes et biodisponibles que le produit original.
1:01:30 - Biodisponibilité : capacité d’absorber et d’envoyer au bon endroit dans notre corps le nutriment.
1:02:35 - Probiotique : à prendre en cure ou sur le long terme?
1:04:07 - Peut-on prendre tous les suppléments en même temps?
Direct avec Jean-Yves Dionne du 22 avril 2022
00:35 - Consultation virtuelle avec Jean-Yves Dionne : pour prendre rendez-vous avec lui, c’est ici sur son site. De quoi avons-nous besoin avant de prendre rendez-vous avec lui? Il prend les gens comme ils sont, avec ce qu’ils ont, mais certains résultats de tests peuvent être intéressants à avoir, sans être obligatoires : formule sanguine, bilan lipidique, bilan hormonal (pour des femmes de ces âges-là), hémoglobine glyquée et parfois un Oligoscan (mesure les minéraux via la peau). Il y aura également un questionnaire santé ainsi qu’un journal alimentaire de 7 jours à remplir avant la rencontre.
05:05 - Lors de ses consultations, une constante : chez la majorité, le déjeuner est déficient, peu importe la philosophie nutritionnelle. Il y a trop de glucides, peu ou pas de protéines et de bons gras.
07:56 - Notre mélange de protéines peut-il remplacer un repas? Il n’est pas conçu pour remplacer un repas. Toutefois, lorsque le mélange de protéines devient un ingrédient du repas et qu’on y ajoute par exemple un bon gras, un beurre d’amande, cela devient intéressant.
09:11 – Manger chaud : la chaleur du repas peut être importante pour certaines personnes qui ont notamment une carence énergétique (dans le discours de la médecine chinoise). Ajouter des épices comme du gingembre, de la cannelle, du clou ou du piment fort réchauffe.
10:31 - Discussion autour de la médecine chinoise
11:44 - Pourquoi nos mélanges de protéines soutiennent? Le mélange a été soigneusement formulé pour aller chercher un profil d’acides aminés bien particulier. Le profil d’acides aminés de notre mélange est calqué sur celui de la protéine de petit-lait qui est très biodisponible. Le mélange est hautement digeste et va aider pour la satiété et l'énergie.
15:00 - Réponse à une question en lien avec la crainte que les fermentations donnent mal au ventre : distinction à faire entre la fermentation à l’extérieur de soi et celle à l’intérieur de soi.
- Fermentation à l’extérieur : ily a des microorganismes qui agissent sur l’aliment en dehors de moi. Les microorganismes font une prédigestion et changent la structure. Ainsi, il y a une fermentation et c’est le produit fini (fermenté) que nous consommons. Par exemple, dans le soya fermenté (le tempeh), les protéines ont changé et sont plus digestes. La digestion par les bactéries a des bénéfices, change les aliments. Toutes les traditions de la planète ont des aliments fermentés. Il s’agit d’un principe de survie et de conservation.
- Fermentation à l’intérieur : lorsque la fermentation se produit dans mon intestin, à l’intérieur, c’estautre chose. Pour certaines personnes, la fermentation dans l’intestin est très désagréable, causera des ballonnements et pourra être douloureuse. On définit ce qui fermente dans mon intestin sous l’acronyme FODMAP.
18:55 - FODMAP : pour ceux qui ont mal au ventre, intéressant de s’informer au sujet de ces aliments. Et également d’aller voir un très beau site québécois qui s’appelle SOS cuisine.
20:44 - Nos protéines fermentées : pensées et réfléchies pour les gens qui ont des sensibilités digestives, des intolérances. Nous y avons ajouté VitalCâlin, des enzymes végétaux.
23:00 - Les enzymes végétaux : ce sont des aides.
24:11 - Le pancréas est une glande qui a deux grandes fonctions parallèles.
- Le premier aspect est endocrine (travaille par en dedans) : produit l’insuline, entre autres, et l’hormone opposée que l’on appelle le glucagon. Travaille au niveau sanguin en réponse aux glucides que l’on mange. Le pancréas est le responsable de la sécrétion d’insuline, l’insuline étant l’hormone qui fait entrer les glucides dans nos cellules.
25:58 - Calcium : il est vital. Il s’agit d’un minéral nécessaire dans notre alimentation. Dans les suppléments alimentaires, on s’est aperçu, après 40-50 ans d’usage, que cela ne donne pas les bénéfices que l’on voudrait. En débalançant l’équilibre qui est déjà perturbé entre le calcium et le magnésium, le calcium a tendance à se loger dans des tissus où il ne devrait pas comme le cœur, les tendons, les tissus mous, amenant des problèmes.
27:07 - Suite pancréas :
- Le deuxième aspect est exocrine (va vers l’extérieur). Il s’agit de toute la production d’enzymesque le pancréas envoie dans le système digestif et qui va digérer les protéines, les amidons. Dans ce même aspect, il y a une production de bicarbonate, de truc alcalin pour neutraliser l’acide de l’estomac que l’intestin ne peut pas tolérer.
28:12 - Pour aider le pancréas : diminuer notre apport en glucides. Pour le supporter, les enzymes pourraient être intéressantes.
29:08 - Enzymes : protéines ayant pour fonction de briser, de changer, de faire une réaction chimique. Dans le système digestif, le rôle des enzymes digestives : briser les protéines pour les absorber, casser les lipides en plusieurs morceaux pour les absorber, briser l’amidon en parties simples, le glucose. Nous avons des enzymes dans toutes les cellules et c’est elles qui font les réactions enzymatiques dont nous avons besoin pour faire de l’énergie, utiliser du sucre.
29:48 - Probiotiques : ce sont des bactéries, des êtres vivants que nous transportons dans notre système sans lesquelles nous ne sommes pas en vie. Nous sommes en équilibre avec notre microbiote, nos bactéries intestinales. Une des façons d'aider notre microbiote est de prendre des probiotiques et/ou des aliments fermentés qui vont améliorer la fonction du microbiote.
30:35 - Prébiotiques : ce sont des molécules que nous mangeons et qui ont un effet sur la flore intestinale (le microbiote) et qui favorisera la croissance des bonnes bactéries. Ce sont d’abord des fibres solubles, mais pas uniquement. Par exemple, le thé vert est prébiotique et les Oméga-3 également. La notion de prébiotiques : ce qui favorisera un microbiote plus en adéquation avec mes besoins.
31:17 - Enzymes digestives : est-ce une bonne idée pour tous d’en prendre? Si vous n’avez pas de problème, ce n’est peut-être pas nécessaire d’en prendre, mais si vous avez un doute, pourquoi ne pas en faire l’essai.
32:08 - Est-ce que le sel fait enfler?
33:15 - Importance du sel : une nécessité
34:25 - Problèmes lorsque l’on coupe le sel de notre alimentation : absence de goût. Au niveau neurologique, cause des problèmes avec la normalisation de la satisfaction (dopamine). La résistance à l’insuline est aggravée par un manque de sodium.
35:40 - Électrolytes : intérêt d'ajouter des minéraux dans notre eau avant et pendant l’entrainement.
36:32 - Le sel de table ne donne pas de calculs.
37:31 - Que sont les électrolytes ? Sodium, potassium, calcium, magnésium. Ce sont des molécules qui sont échangées entre l’intérieur de la cellule et l’extérieur de la cellule lors d’activation et de contraction. Ils sont nécessaires pour l’osmolarité, c’est-à-dire la concentration de minéraux dans l’eau qui font que notre eau est en équilibre avec l’intérieur de notre cellule. Si nous manquons de minéraux, l’eau va rentrer dans les cellules et les cellules vont gonfler. Si nous avons trop de minéraux, nos cellules vont vider l’eau pour aller diluer les minéraux. Équilibre eau / minéral. Les électrolytes sont les minéraux en solution qui gèrent ces volumes-là, qui gèrent la conduction électrique de nos cellules (nous sommes fondamentalement des machine électriques).
40:00 - Est-ce intéressant d’ajouter des minéraux dans notre eau? Oui, cela peut être une très bonne idée.
44:20 - Fibromyalgie : maladie pour laquelle la médecine n’a pas la réponse. Toutes les interventions qui travaillent au niveau corporel auront un impact, mais il faut absolument intégrer l’aspect psychologique également.
48:09 - Beurre de noix : une protéine et un bon gras. Toutes les noix sont bénéfiques tant et aussi longtemps que nous les tolérons, avec un bémol pour les noix de cajou.
49:16 - Fausses croyances concernant les suppléments et les produits de santé naturels : discussion autour de celles-ci.
52:06 - Pourquoi avons-nous peur des suppléments?
53:00 - Discussion concernant les études scientifiques entourant les produits de santé naturels.
55:31 - Processus d’homologation par Santé Canada et explication de la différence entre le processus d’homologation des produits de santé naturels et celui du monde pharmacologique.
59:30 - Effets secondaires possibles des suppléments.
1:00:05 - Magnésium et sommeil : nous sommes dans une société où le déséquilibre entre le calcium et le magnésium tend vers une surabondance relative du calcium. Le calcium est le minéral de la phase d’excitation musculaire, spasme, tension nerveuse et neurologique. En augmentant le magnésium, il y a rééquilibrage et cela améliore la fonction de relaxation musculaire et neurologique. C’est pourquoi les gens dormiront mieux en prenant du magnésium, qu’il y aura une amélioration de la résistance à l’insuline et qu’au niveau musculaire, il y aura moins de douleur.
1:01:27 - Composition de l’enrobage des capsules des suppléments.
1:02:02 - Effets secondaires et dangers de surdosage en lien avec les suppléments; discussion autour du contrôle de sécurité entourant les suppléments et les produits de santé naturels.
1:07:34 - Quels sont les avantages de prendre des suppléments? Les produits naturels, les approches nutritionnelles, sont très utiles lorsque quelque chose marche mal, mais n’est pas brisé. Lorsque c’est brisé, il est encore possible d’améliorer la santé avec les produits de santé naturels et l’approche alimentaire, mais pas ce qui est brisé, ce qui est maintenant la place de la médecine.
1:09:11 - La théorie du triage : le corps choisira toujours, s’il y a un stock limité de quelque chose, la survie immédiate par rapport à la survie à long terme. Exemple avec la vitamine K : lorsque le corps a assez de vitamine K pour faire la coagulation, mais pas suffisamment pour maintenir les os en santé, le deuxième aspect sera moins important pour le corps puisque c’est la survie immédiate qu’il priorise. En ayant des dosages plus élevés, cela permet de voir à l’urgence (dans ce cas-ci la coagulation) et au long terme (ici, la santé osseuse).
1:10:02 - Peut-on prendre trop de collagène (par exemple, en prenant 2 fois la quantité recommandée par Santé Canada)? Nous ne sommes pas dans le danger ici. Le danger, dans un produit comme le collagène apparaitra si tu ne prends rien d’autre. Ce n’est pas la dose le problème, mais l’absence de …
1:10:14 - Les cofacteurs de la vitamine D : vitamine K, magnésium, bore, zinc, calcium. Importance de ces cofacteurs pour que la vitamine D soit efficace.
1:10:50 - Bon stress, bad stress, le livre de Jean-Yves Dionne.
1:11:28 - Vitamine D, Oméga-3, Multivitamines, Vitamine C : difficile à surdoser. Par exemple, pour surdoser la vitamine D, c’est 60 à 100 fois l’apport nutritionnel recommandé de 600 unités (au Canada) par jour, à tous les jours, pendant plusieurs mois.
Direct avec Jean-Yves Dionne du 29 avril 2022
1:05 – Est-ce que le magnésium ionique est meilleur que le magnésium qui ne l’est pas? La mention ionique serait plutôt une question de marketing...
03:07 – Description des contenus que l’on retrouve sur les plateformes (Facebook, Instagram et site internet) de Jean-Yves Dionne
03:21 – Enfants et TDAH : l’importance de l’assiette et des minéraux. Rôle des colorants, additifs et du sucre en lien avec le TDAH.
05:21 - Magnésium : en France, le magnésium a une réputation de longue date et acquise pour la spasmophilie et, bien que ce soit moins bien documenté qu’un médicament, au niveau des arythmies.
06:25 – Est-ce possible de se créer un bagage antiâge en suppléments? Lorsque nous parlons de la notion d’anti-âge, nous rappelons l’importance de l’assiette, des habitudes de vie et de la gestion du stress. Il y a toutefois des molécules comme le resvératrol, les polyphénols d’olive, la mélatonine, la quercétine, le curcuma, qui peuvent être intéressantes.
08:11 – La théorie du triage : le corps, aux prises avec une presque carence d’un ou de plusieurs nutriments, privilégiera toujours la survie à court terme par rapport à celle à long terme. Par exemple, dans le cas d’une presque carence en vitamine K, le corps privilégiera la coagulation au détriment de la santé osseuse, immunitaire, neurologique. D’où la notion que même si les études ne sont pas très concluantes sur l’usage d’une multivitamine et de différentes substances, il y a un potentiel.
09:25 - Discussion autour de la notion des constitutions
12:55 - Régime et perte de cheveux : en perdant du poids, il peut arriver des perdre des cheveux car les cheveux sont facultatifs. Ainsi, s’il y a une limite et que le corps puise dans ses réserves, il fera le choix de s’occuper des urgences (comme les organes) plutôt que de s’occuper des cheveux qui sont moins importants.
13:21 - Magnésium, apaisement et sommeil : pour expliquer le tout correctement, revenons aux électrolytes (sodium, potassium, calcium, magnésium). Ce sont des minéraux en solution que les cellules du corps utilisent pour de la conduction nerveuse et l’activation/relaxation. En phase d’excitation ou de contraction (musculaire, vaisseaux sanguins, activation neurologique), il y a une certaine entrée de calcium dans les cellules. Lors de la phase de relaxation, le magnésium prend la place et sort le calcium. À tel point que lorsque la proportion calcium/magnésium change pour un peu plus de magnésium, cela favorise la relaxation.
14:55 – Retour sur l’importance du sel
15:36 - Présentation du livre A Mind of Your Own de Kelly Brogan : psychiatre américaine qui, dans son protocole, travaille avec l’alimentation et affirme que depuis qu’elle travaille avec l’alimentation, elle voit des guérisons dans son bureau. Dans son protocole, elle propose un verre d’eau salée tous les matins pour partir la machine ionique.
17:00 – Un peu d’histoire expliquant l’approche médicale et pharmaceutique actuelle. Il y a 2 évènements qui expliquent la racine de ce qui se passe en ce moment : le brevet sur l’Aspine et en 1910, le rapport Flexner en lien avec l’évaluation de l’enseignement de la médecine.
22:45 – L-cystéine : acide aminé que l’on retrouve dans les protéines et qui est utilisé par le corps pour plusieurs fonctions depuis faire des protéines jusqu’à détoxifier.
23:14 – Question : Est-ce que trop de vitamines peut être dangereux pour le foie? Il faut préciser le trop. Par exemple, la toxicité de la vitamine D peut être possible si l’on consomme quotidiennement de 60 à 100 fois l’apport nutritionnel de 600 unités pendant plusieurs semaines; discussion autour des raisons de la peur entourant les suppléments.
25:31 – Tous les suppléments homologués par Santé Canada ont des posologies sur l’étiquette des contenants.
26:54 - Rôle de Santé Canada : gestion du risque
27:43 – Suite L-cystéine : nous la trouvons sur le marché sous forme de suppléments N-acétyl-L-cystéine, mais c’est d’abord et avant tout un acide aminé que l’on retrouve dans les protéines.
28:20 – Acides aminés : ce sont les blocs de construction des protéines et nous sommes bâtit de protéines. Les neurotransmetteurs de notre cerveau sont des acides aminés transformés. Tous les enzymes de notre corps sont des protéines. Nous sommes faits de protéines. Ainsi, lorsque nous avons une carence, ce n’est pas uniquement notre masse musculaire qui diminuera.
29:40 – Arthrose : un diabète des articulations où il y aurait une accumulation de glycotoxines, de métabolites glyqués, dans le cartilage. Le corps cherche à s’en débarrasser, ce qui fait user plus rapidement. Est-ce que l’arthrose pourrait être associée à l’embonpoint, à la résistance à l’insuline? L’embonpoint est un facteur de risque de l’arthrose, de la douleur aux articulations. La perte de poids est un facteur de prévention, indépendamment du poids de la personne.
32:12 – Comment aider ou soutenir l’arthrose : par exemple, le magnésium et le chrome pourraient être utiles, mais on rappelle encore une fois l’importance d’une bonne alimentation.
33:45 – Est-ce intéressant d’ajouter du collagène en lien avec les douleurs associées à l’arthrose? En ajout, cela est intéressant. Ce ne sera pas nécessairement la réponse pour tous.
34:09 – Bouillon d’os : vous trouverez une recette ici sur le site de Valérie Dussault, nutritionniste.
35:02 - Collagène et acide hyaluronique : travailleront ensemble, une clé. Notre corps utilise l’acide hyaluronique comme lubrifiant. Il aidera à la mécanique de lubrification au niveau de la peau (viendra gonfler les tissus et permettre une meilleure élasticité) et au niveau des articulations également.
35:52 – Est-ce qu’une multivitamine contient suffisamment des vitamines dont nous avons besoin? Le principe d’une multivitamine est de prévenir contre les carences des ingrédients qui la composent. Nous ne sommes pas dans un apport thérapeutique avec celle-ci. Par exemple, le Complexe B n’est pas conçu pour prévenir les carences mais pour agir. Les gens qui le prennent le font pour la fatigue, pour un syndrome prémenstruel, pour la résistance au stress, en association avec une autre médicaments, etc. Avec le Complexe B, c’est une action dans le but d’un effet, alors que la multivitamine ne fera pas un effet, mais une prévention.
38:01 – Complexe B et énergie : l’énergie dans nos cellules est principalement due à la mitochondrie qui est l’usine de production de l’énergie. Pour favoriser l’entrée de nutriments et la sortie d’énergie, nous avons besoin de vitamine B, certains minéraux et plusieurs autres choses. En partant d’une dose alimentaire à une dose thérapeutique, cela pousse la machine enzymatique à agir un peu plus.
40:02 – Distinction entre les différentes formes pharmaceutique de suppléments : liquide, capsule, croquable.
40:58 – Carence en B12 : associée à énormément de problèmes chez les personnes âgées tels que démence, perte de cognition, déclin cognitif voire même psychose. Très importante pour les végés car il n’y en a pas dans le monde végétal. Il s’agit d’une vitamine très carencée dans notre société.
43:02 – Fibromyalgie : le magnésium, la vitamine D, le coenzyme Q10 et certaines vitamines B pourraient être intéressantes. Il ne faut pas nier la composante psychologique, par contre la réponse n’est pas uniquement là.
45:09 – Si nous prenons un Complexe B, avons-nous également besoin de prendre une vitamine B12? Normalement, en prenant un Complexe B, il ne sera pas nécessaire de prendre un supplément de B12, mais il y a des exceptions.
45:57 – Formule active, qu’est-ce que ça signifie? Explication
47:13 – Vitamine D & K et cofacteurs : dans le monde des vitamines et des nutriments, rien ne travaille seul. La vitamine D travaille avec les autres nutriments, notamment le magnésium, la K2, le calcium, le bore et le zinc. Ainsi, si nous sommes carencés dans autre chose, il est possible que la vitamine D ne soit pas assez active ou qu’elle n’entre pas assez. La K2 aidera à optimiser le tout et le magnésium, le calcium et le bore sont des cofacteurs nécessaires au métabolisme de la vitamine D.
48:26 – Fragrances synthétiques : impacts lorsque nous les respirons. Plusieurs y sont sensibles mais elles peuvent rendre des gens littéralement malades. Il s’agit d’un problème très important en augmentation dans notre société.
51:03 – Fragrances synthétiques : impacts sur la peau. Plusieurs dermatites sont causées par celles-ci.
52:07 - Études des ingrédients dans un produit : un site américain intéressant à consulter à ce sujet est celui du Environmental Working Group (EWG). Sans être parfait, ce site demeure une excellente référence.
54:06 – Microbiote de la peau : nous avons une flore bactérienne et de microorganismes partout dans le corps. Nous sommes des véhicules à microorganismes!
57:05 – Distinction entre les solutions pour les mains que nous trouvons à l'entrée des commerces (et partout ailleurs!) et les savons à mains.
57:25 – La recherche d’un équilibre : il y a une infection lorsqu’il y a un déséquilibre. Nous sommes un environnement bactérien et nous voulons générer ou entretenir un équilibre et cela commence par l’alimentation. La nourriture crue et les aliments fermentés sont intéressants à cet effet.
58:38 – Est-ce que les substances non agressantes, équilibrantes, naturelles ont un effet favorisant les bonnes bactéries?
59:03 - Thé vert : contient des molécules, notamment les catéchines, qui au niveau de l’intestin sont des prébiotiques.
1:00:46 – Plusieurs huiles essentielles ont de très belles études pour l’effet concernant l’anxiété, l’insomnie, la nervosité.
1:02:48 – Microbiote de la peau, huiles végétales vierges et huiles essentielles pures.
1:05:43 – Où et comment obtenir des bilans sanguins.
Direct avec Jean-Yves Dionne du 6 mai 2022
02:45 - Comment bien vivre, savoir vieillir, heureux et bien : qu’est-ce que je peux faire pour améliorer ma propre santé en sachant que la santé parfaite n’existe pas et qu’il faut être plus intelligent en vieillissant pour demeurer en santé? La science est très claire à ce sujet : il n’y a pas de génétique des centenaires. Ce sujet sera abordé dans la deuxième partie de l’entretien.
04:11 – Abus de soleil : un facteur de risque des cancers de la peau, mais ce n’est pas la cause. Il peut être un déclencheur, mais avec autre chose en arrière. Par exemple, certains médicaments, entre autres au niveau hormonal, sont associés à une recrudescence de mélanomes.
05:20 – Le soleil est vital, j’ai besoin du soleil pour être en vie. Les multiples bienfaits du soleil :
Le premier bienfait le plus connu et le plus admis : les ultraviolets B, qui arrivent à l’heure du midi, de 11h00 à 15h00, durant l’été seulement, nous permettent de fabriquer de la vitamine D. Pour y arriver, nous avons besoin d’une dose minimal d’érythème.
05:55 – Dose minimale d’érythème : le temps qui m’est propre où j’arrive proche de la rougeur, sans devenir rouge. Ce temps est différent d’une personne à l’autre. Une personne à la peau très pâle pourrait n’avoir besoin que de 2, 3 ou 4 minutes pour y arriver alors qu’il n’y aura peut-être pas suffisamment de soleil au Québec pour qu’une personne à la peau très foncée y arrive (production de vitamine D).
06:33 – Les infrarouges, la chaleur du soleil apportent :
- un bienfait au niveau de l’immunité
- un bienfait au niveau du système cardiovasculaire (avec l’augmentation de l’oxyde nitrique)
- une augmentation du bien-être notamment avec les endorphines. Et lorsque nous avons suffisamment de lumière de tous les spectres durant la journée, nous ferons plus de mélatonine durant la nuit.
07:00 – Effet du soleil sur la densité de la peau : l’infrarouge et un peu les ultraviolets viendront stimuler les cellules du derme et de la couche basale de l’épiderme à se multiplier, à se densifier. Nous verrons donc chez une personne qui va à l’extérieur une peau plus tonique, ferme et épaisse (mesurable).
08:03 – Le spectre visuel, lumière solaire : affecte notre système nerveux et apaise, améliore notre concentration et de ce fait, notre sommeil la nuit.
08:30 – Que peut-on faire pour améliorer l’efficacité de notre temps au soleil? Il faut être raisonnable (ne pas chercher l’excès au niveau de l’exposition au soleil). Au niveau de l’alimentation, il y a plein de choses qui vont aider la qualité de la peau à mieux profiter du soleil et à moins brûler.
08:45 – Est-ce qu’aller au soleil avec une protection solaire, par exemple de 60, nous permet d’avoir les bienfaits du soleil? Une bonne partie des bienfaits sera coupée. Tout ce qui a trait aux ultraviolets sera coupé et selon les recherches publiées, cela est vrai à partir d’un FPS 8, où la synthèse de la vitamine D baisse de façon dramatique. Les effets de l’infrarouge ne seront pas bloqués.
10:20 – Quoi mettre dans notre assiette pour aider la qualité de la peau à mieux profiter du soleil et à moins brûler? Premièrement, tout ce qui s’appelle des carotènes, donc carottes, patates sucrées, tomates : tout ce qui est coloré de jaune à rouge dans notre assiette. Les carotènes, ce sont des molécules qui pour nos yeux sont des colorants de type jaune à orangé foncé. Toute cette famille, qui fait partie des polyphénols, dans mon corps a plusieurs rôles. Certains seront des précurseurs de la vitamine A (provitamines A) comme les bêta-carotène et les alpha-carotènes. D’autres ne seront pas des précurseurs de la vitamine A, donc n’auront pas de rôle, par exemple, avec la vision, mais seront des filtres : la lutéine pour les yeux (filtre de la lumière bleue) et la canthaxanthine qui protégera la peau. Le lycopène de la tomate, du melon d’eau et du pamplemousse rose est le plus grand filtre solaire de notre peau dans notre alimentation.
11:36 - Lycopène : les études cliniques le montrent, en prenant 1 cuillère à table (15 ml) par jour de pâte de tomate (ou de concentré de tomate), après quelques temps, cela nous confère une protection d’un FPS réel de 4. Ainsi, pour une personne dont la durée minimale d’érythème serait de 5 minutes, ce facteur de protection pourrait lui permettre de passer à 20 minutes sans rougir.
12:12 – Qu'est-ce qu’un FPS? Il s’agit d’une donnée théorique qui est supposée être le nombre de fois que je multiplie ma tolérance au soleil, ma durée minimale d’érythème. Cela ne tient plus la route avec les crèmes …
13:55 – Vitamine D et soleil : Nous savons que le soleil nous fait fabriquer de la vitamine D, mais celle que l’on prend d’avance minimise les dommages des ultraviolets dans ma peau. Le corps est brillant! La vitamine D que je fabrique par les ultraviolets finit par me protéger contre ceux-ci tout en bénéficiant du bénéfice.
14:25 - Discussion autour du témoignage que nous avons reçu concernant une tolérance accrue au soleil.
16:51 - Est-ce que l’hibiscus peut aussi jouer un rôle? C’est possible, mais nous ne pouvons l’affirmer.
17:09 - Le thé vert : nous savons que dans sa consommation régulière, il aura un impact pour réduire les rides et améliorer la tonicité de la peau. A-t-il un effet sur le soleil? Nous ne le savons pas, mais il y a plein de substances que nous mangeons dans les bons aliments qui auront un impact pour réduire les dommages des agressions environnementales (chlore de la piscine, vent, chaud, froid, ...). La peau, lorsque mal nourrie, réagit mal. Lorsqu’elle est bien nourrie, elle réagit comme ce pourquoi elle a été conçue.
18:26 – Quelques mots sur le processus pour faire une étude clinique.
19:27 – Lorsque nous parlons de protection solaire dans le monde cosmétique, il y a deux concepts : écrans solaire et filtres.
18:57 – Qu’est-ce qu’un écran solaire? Quelque chose qui bloque le soleil, le plus connu étant l’oxyde de zinc. Il y a aussi l’oxyde de titane.
21:15 – FPS 15, c’est suffisant?
22:00 – Filtres : il y en a des bons et des très mauvais.
22:35 – FPS : au départ, le FPS était réel. À un moment donné, il est devenu mathématique, c’est à dire qu’en doublant la concentration, on a doublé le FPS. C’est là où le chiffre devient absurde.
23:34 – Est-ce que le zinc bouche les pores de peau? Non. Ce qui pourrait boucher les pores de peau serait le véhicule dans lequel l’oxyde de zinc est mis.
23:45 – Vitamine D et feu sauvage : quelqu'un qui a un taux de vitamine D conséquent dans le sang a de fortes chances de faire beaucoup moins, voire pas du tout, de feu sauvage.
25:04 – Discussion autour des huiles végétales qui auraient des facteurs de protection intégrés.
26:21 – Est-ce que nous devons continuer de prendre de la vitamine D l’été? La majorité des québécois pourrait continuer, il n’y a pas de risque. La majorité des Québécois et des Québécoises qui travaillent n’auront pas suffisamment de soleil l’été.
28:24 – Doit-on se protéger du soleil lorsque nous sommes à l’intérieur, près d’une fenêtre?
29:50 – Vitamine D & K : est-ce que le calcul pour la vitamine D s’applique à la D & K également? Jusqu’à preuve du contraire, oui. La dose quotidienne de vitamine D, 50 unités par kilo de poids corporel.
31:21 – B3 et soleil : il y a des études fascinantes à son sujet.
33:20 – Comment aider notre peau suite à une exposition au soleil? Toutes les huiles qui contiennent des facteurs cicatrisants, restructurants, comme la rose musquée, auront des impacts sur la peau. Le gel d’aloès est un cicatrisant fantastique connu pour réduire les dommages au niveau de la peau et rafraichir. Attention! Le gel d’aloès ne devrait pas être vert … à laisser sur les tablettes.
34:28 – Est-ce une bonne idée de redonner des carotènes à la peau suite à une exposition au soleil?
36:28 – Les effets du jus d’aloès à l’interne.
37:40 - Discussion autour de Sting et sa façon d’être, de vieillir en santé.
40:29 - Décortiquons ce qui a été dit au sujet de Sting afin de parler de tout le monde.
41:50 – Pour se donner des dizaines d’années de bien-être de plus, au niveau de l’aspect psychologique et émotionnelle :
- Avoir une raison de se lever le matin, une motivation à continuer, à avancer. Il y a un mot pour cela : IKIGAI.
- Les centenaires que nous rencontrons ont tous un sourire en coin, un petit quelque chose d’humoristique, d’optimiste. On décide que ça va bien. Je peux m’apitoyer ou trouver des solutions. Les personnes plus âgées inspirantes ont ça.
- Le réseau social est primordial pour la santé mentale.
46:55 – Pour se donner des dizaines d’années de bien-être de plus, au niveau physique : on constate que les gens qui vieillissent bien ne tombent pas dans les pièges des maladies chroniques. Tout le monde tombera malade à un moment donné et tout le monde finira par mourir. Une personne qui se rend à 99 ans, 100 ou plus, la partie malade contracte par rapport à ce que l’on voit dans notre société où les gens sont malades 10, 20, 30 ans. C’est ce que l’on appelle l’espérance de vie en santé par rapport à l’espérance de vie. Il y a une notion de passer par-dessus certains problèmes pour y arriver, nous venons d’en parler, et il y a une notion de « qu’est-ce que je mange. »
47:50 – Plus je mange raffiné, plus je mange riche en glucides et plus je deviens inflammé et l’inflammation, c’est le début de la maladie. Que cela s’appelle syndrome métabolique - maladie cardiaque - maladie de peau, cela commence avec de l’inflammation à quelque part.
48:10 – Comment peut-on expliquer les troubles cardiaques chez de jeunes personnes sportives qui pensent bien s’alimenter?
49:38 – Taux de cholestérol et longévité.
50:35 – On ne devrait pas faire de la prévention avec un médicament : la prévention est dans notre assiette, dans notre tête, dans nos habitudes de vie, pas dans nos médicaments. Une maladie n’est pas une carence de médicaments.
51:15 – Qu'est-ce que je dois faire pour être en meilleur santé? Premièrement, mon assiette, la qualité de ce que je mange, d’où viennent mes aliments (cela est très important). Réduire les glucides raffinés (ce qui est blanc!), réduire les aliments qui contiennent des molécules que mon corps ne connait pas : tout ce qui est additif, colorant, etc. Les personnes âgées qui vivent en santé ont du gros bon sens et n’embarquent pas dans toutes les modes.
52:44 – Un repas, c’est d’abord une source de protéines et beaucoup de couleurs.
53:26 – Manger à ta faim, avoir des bons gras, pas trop de glucides raffinés, pas d’agent de conservation : juste cela, c’est extraordinaire.
53:35 – Comment fait-on pour continuer d’être capable de bouger en avançant en âge? Plus j’avance en âge et plus je dois être intelligent, donc, il y a toutes sortes de choses que je peux faire. Premièrement, faire des activités physiques à tous les jours. Il n'est pas nécessaire d'aller au gym ou de faire un sport organisé. Simplement quelque chose qui fait respirer et qui donne chaud. Idéalement, dans le meilleur des mondes, on pratique cette activité à l’extérieur car c’est bon pour le moral et la santé, soleil pas soleil.
54:38 – Le sauna est un truc connu pour être en santé. Il y a plein de recherches sur le sauna infrarouge et le sauna en général.
56:36 – Bain froid : active ma norépinéphrine et c’est elle qui active ma graisse brune et qui est en même temps celle qui allume mon cerveau vers la bonne humeur.
56:55 – Bactéries dans la bouche : importance de l’équilibre de la flore complète, du microbiote. Ce que l’on désire, des stratégies qui vont faire que les bactéries bénéfiques prendront la place alors que les moins bonnes bactéries seront ou bien en dormance ou bien éliminées.
58:03 - Nettoyage à l’huile de la bouche (oil pulling) : façon extraordinaire d’aller déloger les pathogènes. Comme c’est lipide (graisseux), cela touche la plaque et va aller la chercher de façon plus efficace que la brosse à dents. Nous savons que certaines bactéries, certains spirochètes entre autres, sont dans le bouche associées à des maladies de la bouche (des maladies parodontales), mais nous les retrouvons également dans les maladies cardiaques et dans l'Alzheimer. Ce qui nourrit les bactéries de la plaque et de la carie est le sucre.
59:23 – Les aliments fermentés qui sont fermentés à base de lactobacilles et de bactéries vont jouer sur tous le système digestif en commençant par la bouche. Cela fait partie du système, il y a un microbiote dans la bouche.
1:00:27 – Importance d’adapter à notre réalité, notamment en ce qui concerne la consommation de fibres.
1:01:51 – Pour garder des articulations en santé : on se rappellera que l’arthrose est un diabète des articulations. Pour plus d’informations à ce sujet, il est possible d’aller voir sur le Blog de Jean-Yves Dionne les causes de l’arthrose. Bouger aide énormément à revasculariser l’environnement. Magnésium, vitamine D, collagène, oméga-3, mais surtout manger autrement.
1:03:10 – Courbe générale : on grandit ou mature jusqu’à 25 ans. À 35 ans, on commence la courbe descendante. Ce que nous voulons est de réduire la vitesse de descente. Ce n’est pas obligatoire d’être malade, de perdre des fonctions, de perdre notre masse musculaire avec l'âge. Ce n’est pas parce que c’est la moyenne, ce qui est normal statistiquement que c’est normal dans le sens de bien.
Direct avec Jean-Yves Dionne du 13 mai 2022
01:41 – FPS : rappel de la signification du chiffre qui l’accompagne.
03:18 – Est-ce qu’un FPS 15 est suffisant?
04:30 – Appellation biologique et la réglementation l’entourant.
10:08 – Études scientifiques concernant les produits de santé naturels : processus, coûts et contraintes.
16:15 – Style de vie, alimentation et perte de poids
17:16 – Graisse brune : sujet abordé très rarement. Les meilleurs outils sont le froid et la chaleur afin de faire de la graisse brune et brûler des calories la nuit à ne rien faire.
17:55 - Soleil et cancer de la peau : plusieurs études, dont une scandinave qui dit que chez une cohorte de gens qui ont eu le mélanome, qui ont été opérés, traités, etc. le facteur le plus important de survie est l’exposition solaire.
19:50 – Est-ce que le style de vie est abordé dans la formation des spécialistes de la santé? Les kinésiologues sont ceux qui parleront le plus de style de vie parmi les diplômés universitaires en ce moment.
21:13 – Pourquoi les suppléments ne sont pas recommandés (voire sont à proscrire) par le personnel de la santé? L’argument principal est que ce n’est pas prouvé.
22:45 – Études et fiabilité des résultats, biais de conception.
25:15 – Processus de distribution des produits, coûts associés.
29:35 – Sel : commencer notre journée avec de l’eau salé pour partir la machine électrique. Dans le sel, il y a des électrolytes, du sodium principalement. Le sodium, lorsqu’il arrive dans nos cellules, permet le jeu électrique des cellules car tout ce qui s’appelle communication électrique dans nos neurones, dans nos nerfs, dans nos muscles, est un échange sodium/potassium.
30:42 – Quel sel choisir?
32:26 – Algues dans notre alimentation : les algues de mer sont très bien. Ce qui est intéressant est que l’algue, étant un truc vivant, va accepter de l’iode, utiliser de l’iode, te redonner de l’iode, mais en même temps, elle va séquestrer les métaux lourds comme le cadmium et d’autres produits comme l’arsenic. Il y en a beaucoup dans les algues, mais notre corps ne l’absorbe pas parce qu’elle est séquestrée dans une molécule de sucre et qu’elle passera tout droit.
32:56 - Intérêt d’un mélange de sel et d’algues
33:07 – Graines de sésame : apport en calcium et lignanes intéressants
35:15 - Magnésium : il favorise un état de détente naturelle, mais ce n'est pas un calmant. Le magnésium aura aussi un effet sur notre capacité à faire de l’énergie. Il est un cofacteur dans la fabrication d’ATP dans la mitochondrie, dans nos cellules. Ainsi, le magnésium n’est pas essentiellement un calmant. Il a un effet calmant car on est aux prises dans un déséquilibre magnésium/calcium (ou magnésium et autres électrolytes) et là, le magnésium est faible, et c’est ce qui explique que l’on se retrouve dans un état de tension autant neurologique, que psychologique, que physique ou même cardiovasculaire. Et lorsque l’on donne du magnésium, cette tension paradoxale réduit et il y a une amélioration.
36:20 – Complexe B : avec les vitamines B, il y a l’approche alimentaire, des microdosages, que l’on retrouve dans l’alimentation si l’on mange bien. Cette approche permet de normaliser les choses. Dans un état de stress, de fatigue, lorsque l’on combat quelque chose ou que l’on est en fin de parcours de quelque chose, prendre des doses pharmacologiques a un effet de stimulation des même voies métaboliques provoquant un effet énergétique où l’on produit plus d’énergie. Les gens dans cet état-là prennent un complexe B et se sentent différents, à un autre niveau, plus aptes à faire face au stress, à la fatigue, au travail qu’ils ont à faire.
37:43 – Peut-on prendre des suppléments qui ont des actions différentes, par exemple un qui favoriserait la détente alors que l’autre donnerait de l’énergie? Des suppléments comme la vitamine B et le magnésium peuvent sembler avoir des effets opposés, on les perçoit comme stimulant et calmant. En réalité, ils sont complémentaires. Les deux iront stimuler et améliorer le métabolisme, ce qui fait que l’on se sent mieux dans les deux cas. Il y aura moins de tension et plus d’énergie.
38:30 – Syndrome prémenstruelle : en prenant un supplément de magnésium et de vitamine B6 (ou complexe B), très souvent les femmes verront la différence car nous jouons sur les cofacteurs de métabolismes hormonaux.
40:15 - Épices : discussion autour de celles-ci.
40:55 - Théanine : calmant intéressant qui travaille sur l’anxiété, mais ce n’est pas un antidépresseur. C’est extrait du thé. Effet calmant sans effet de somnolence.
41:36 – Est-ce qu’une molécule ou un produit dans le monde naturel peut remplacer un médicament? Ce n’est pas nécessairement la bonne manière d’aborder la question. Discussion autour de ceci et de la cascade médicamenteuse.
44:25 - Suppléments : la majorité des suppléments que l’on trouve sur le marché sont des extensions ou des concentrés de nutrition.
46:12 – Qu'est-ce qu’une alimentation saine? Qu’est-ce qu’un beau style de vie?
46:53 – La crainte du sel
48:26 – Que peut-on faire pour favoriser la fertilité?
49:25 – Ovaire polykystique : 75 % des cas d’infertilité. Il s’agit d’un diabète des ovaires. L’ovaire polykystique se développe parce qu’il y a une résistance à l’insuline. Les cellules se dérèglent et arrêtent de fonctionner comme il faut et font des kystes au lieu de faire des corps jaunes. La meilleure façon de traiter l’ovaire polykystique est de mettre les gens sur un diète céto, qu’elle soit stricte, modérée ou libérale. L’important étant de couper de façon importante les glucides, augmenter les gras et avoir des apports en protéines suffisants.
51:04 - Perturbateurs hormonaux : c'est un point qui affecte autant les hommes que les femmes. Chez les hommes, on voit un lien direct entre l'infertilité et le taux de BPA dans le sang. Tous les perturbateurs hormonaux, dérivés des plastiques, dérivés des additifs alimentaires, les parabènes, les pesticides, tous les organochlorés : il y des liens directs entre la concentration des perturbateurs hormonaux et l'infertilité chez les hommes et les femmes. Il y a des liens directs entre la concentration de ces molécules-là et les problèmes de développement du bébé, en particulier du petit garçon. Il y a plein de choses à ce niveau-là où si on veut faire une stratégie, regardez ce que vous mangez, mangez le plus bio possible, tenez-vous loin des plastifiants.
52:02 – Les phtalates : un bien horrible mot... Nous les trouvons comme agents plastifiants pour donner une texture élastique, par exemple les emballages carton des aliments comme ceux de la pizza. D'ailleurs il y a une publication datant de 5 ans à peu près aux États-Unis qui montre que ceux qui ont le taux de phtalates le plus élevé dans le sang sont ceux qui font livrer leur nourriture. Attention aux plastiques chauffés. Nous retrouvons des phtalates dans des cosmétiques pas chers et même dans des cosmétiques chers. Dans les rouges à lèvres, il y a des phtalates pour la texture.
53:30 – Rôle de certains médicaments en lien avec l’infertilité : un doute plane, mais la science ne corrobore pas, concernant les anovulants notamment.
54:53 - Antidépresseurs chez les jeunes : il n’y a pas d’études à leur sujet.
56:00 – Les glucides : évitons les farines, le sucre blanc, les boissons sucrées, naturels ou pas. À ce sujet, les jus de fruits font monter la glycémie aussi vite qu’une boisson gazeuse. Important de regarder ce que l’on mange et faire des bons choix.
56:50 – Manger brut : pourquoi? Les aliments transformés auront pour la plupart du temps des agents de conservation.
57:17 – Nous sommes aux prises avec une mer d’ingrédients qui ne sont pas individuellement nécessairement nocifs, mais mis ensemble, notre corps n’est pas fait pour ceux-ci et ils se logent.
57:45 – Deux outils pour déloger : les fibres et le sauna infrarouge
Les fibres : elles ont cette capacité-là de coller différentes choses et de les éliminer. Ça va augmenter l’élimination. Nous appelons cela adsorber, contrairement à absorber (qui entre dedans). Ainsi, ça colle dessus afin d'être éliminé. Cela va diminuer certains taux d’hormones, certains taux de pesticides, la glycémie après les repas, etc. en mangeant plus de fibres.
58:10 - Est-ce que les crucifères peuvent aider aussi ? Les crucifères, c’est un autre mécanisme. C’est complètement différent. Ils travaillent au niveau du métabolisme du foie principalement pour augmenter le métabolisme, donc la dégradation.
58:25 - Le sauna infrarouge : va aider notre corps parce que les infrarouges pénètrent beaucoup plus profondément que la simple chaleur. Les infrarouges, c’est de la chaleur, mais il y a toutefois différentes longueurs d’onde et certaines pénètrent plus profondément que la simple chaleur. Donc, au niveau de tes tissus, cela crée une réaction qui fait que notre corps sortira plus de toxines, entre autres les métaux lourds.
59:16 - Les BPA, comment les évacuer de notre corps? La première chose, comme dans toute chose en écologie, est d’enlever la source. Donc pour les bouteilles d’eau, choisir une bouteille qui est inerte, idéalement en vitre. Même s’il est marqué sans BPA, car dans les plastiques, même si on a enlevé les BPA, on a mis d’autres BP (biphényles) qui sont tout aussi potentiellement toxiques et qui seront libérés par l’eau et la chaleur.
1:00:55 – Importance de lire les étiquettes.
1:01:54 – Est-ce que ce que nous respirons, par exemple les parfums synthétiques, ont un impact sur la fertilité?
1:02:50 – Mouvement de déprescription : phénomène qui prend de l’ampleur chez les pharmaciens, surtout ceux en GMF au Québec.
1:03:24 – Pour prendre rendez-vous pour une consultation virtuelle privée avec Jean-Yves Dionne : visiter ici son site. Nous y retrouvons également des formations. La formation Migraine et mal de tête s’en vient le 2 juin.
1:04:16 – Quelques mots sur le comptage des calories.
Direct avec Jean-Yves Dionne du 19 mai 2022
01:06 - Pharmacologie de réseaux : conception de la pharmacie où ce n’est pas une molécule, une substance, mais un réseau de substances qui travaille sur un autre réseau qui est l’être humain.
01:35 - Schisandra : la plante aux 5 saveurs. Il s’agit d’un adaptogène chinois.
02:05 - Adaptogène : aide à améliorer la résistance au stress de façon non spécifique. Ce n’est ni un stimulant ni un calmant.
04:49 – Dans le monde végétal, il est possible d’avoir plusieurs centaines de composantes dans une seule plante. Pensons aux huiles essentielles, qui bien qu’elles soient une toute petite partie de la plante, sont tellement complexes.
05:10 – Chyawanaprash : autour de 40 plantes qui macèrent et dont les composantes se dégagent. Il y a aussi des interactions où chacune des molécules rencontre une autre molécule et ainsi se crée une nouvelle composante.
07:54 – Distinction entre la quête de santé et le traitement des pathologies : ce sont deux mondes alors que ça ne devrait pas l’être.
10:30 – Un but : trouver dans notre environnement, dans notre alimentation et tout ce que nous faisons les composantes pour maintenir voire améliorer notre santé.
10:57 – Manger des polyphénols : qu’est-ce que ça signifie? Manger des couleurs alimentaires, principalement végétales. Les polyphénols sont une famille. On en compte environ 600 qui ont une action dans le corps : des actions antioxydantes, anticancers, sur les voies métaboliques du vieillissement, sur l’élasticité des artères.
11:36 – Apigénine : polyphénol que l’on retrouve dans le céleri, le persil, la mélisse et dans d’autres plantes et qui ont surtout un effet calmant. L’apigénine agit au niveau du cerveau, a un effet au niveau du système GABA (système calmant du cerveau) et va avoir un effet relaxant.
12:49 - Catéchines du thé vert : elles seraient anticancers, aident à gérer notre poids, ont un impact au niveau cardiovasculaire. 3:03 – Anticancer : qu’est-ce que ça signifie? Discussion autour du cancer, une maladie extrêmement complexe.
16:12 – Qu’est-ce qu’il y a dans notre environnement qui fait que le cancer est en augmentation? Pourquoi il y a ce développement, cette anarchie qui se passe dans les cellules? Les thèses sont nombreuses : la prolifération du sucre et des glucides, l’augmentation du fructose, la présence de toute sorte d’additifs et autres perturbateurs hormonaux qui vont affecter le métabolisme.
18:25 – Sirop de maïs
20:20 – Lien commun entre plusieurs troubles et maladies; importance de manger des aliments bruts que l’on reconnait.
21:47 - Protéines : importance de s’assurer d’en avoir à chaque repas.
22:06 - Diète faible en gras : physiologiquement absurde, nous avons besoin de manger du gras. Il s’agit d’une des sources d’énergie principale, notre cerveau est 65 % gras.
23:00 – Pour les questions en lien avec les migraines et d’autres questions précises : webinaire ici sur le site de Jean-Yves Dionne.
24:25 – Sources de bons gras
25:32 – Y-a-t-il un lien entre l’eczéma, l’acné et la consommation de produits laitiers? Chez certaines personnes oui, mais pas chez tout le monde. Le lien est très individuel, mais il existe.
26:47 – Dans nos mélanges de protéines végétales : nous avons tenté de reproduire le profil d’acides aminés du petit-lait.
27:19 - Intérêt d’un mélange de protéines végétales aux petits fruits, pourquoi? Dans les petits fruits, surtout dans certains extraits particulièrement intéressants en ce sens, il y a des polyphénols qui auront des effets extraordinaires à toutes sortes de niveaux : cognitif, inflammatoire et autres. En ayant ces extraits-là concentrés dans le mélange de protéines, cela viendra bonifier l’effet de la protéine sur le métabolisme.
28:08 – Anthocyanes : polyphénols présents dans les bleuets. Ce sont des polyphénols qui ont des effets multiples dans les cellules dont certains effets anticancers. Il y a une étude montrant un effet d’un extrait de bleuet sur la cognition, la mémoire, la capacité de comprendre chez les personnes en déclin cognitif : fascinant!
29:35 – Le shake de protéines de Jean-Yves Dionne
30:24 – Graines de céleri : on ne sait pas pourquoi, mais on a trouvé que la graine de céleri potentialise, bonifie, toutes les autres molécules dans l’antiâge. La graine de céleri n’a pas les mêmes propriétés chimiques que la plante.
31:25 – Pousses et germinations : dans la pousse de brocoli, nous avons découvert qu’une des molécules intéressantes du brocoli, le sulforaphane, qui aide le foie à décrasser, était présente en plus grande quantité dans celle-ci que dans la plante au complet gramme pour gramme. Ce qui est plus intéressant encore et que l’on peut généraliser, est que le processus enzymatique de développement de la germination demande à la graine de créer des protéines. Ainsi, le taux de protéines de la germination est plus élevé que celui de la graine au départ. La germination sera plus digeste que la graine de départ. Ce processus puisera dans les réserves de la plante, les réserves étant des glucides. Ainsi, en faisant germer, on réduit le taux de glucides et on augmente la nutrition.
32:45 – Pour aider le foie à faire son travail : au niveau alimentaire, manger plus de crucifères et de légumes en général, plus de fibres alimentaires. Les fibres, sans avoir un impact sur le foie directement, auront un impact sur la bile. Pourquoi? Lorsque le foie fait son travail, il envoie de la bile dans la vésicule biliaire. La vésicule biliaire envoie la bile dans le système digestif : son but étant d’émulsionner les graisses afin d’en faire des gouttelettes plus absorbables. Les fibres ont ceci de particulier, surtout les fibres solubles, de se coller aux acides biliaires et de forcer l’évacuation. On ne peut pas le réabsorber. Ainsi, l’on stimule notre foie à évacuer davantage. C’est pourquoi les fibres ont un effet sur le diabète, sur le cholestérol, sur la maladie cardiaque, sur l’appétit.
34:18 – Pour aider notre foie à faire son travail : le jeûne. Le jeûne permet d’arrêter d’envoyer plein de choses à notre foie pendant x heures, voire x jours, obligeant le foie à se décrasser. D’ailleurs, plusieurs personnes faisant un jeûne moindrement long se retrouvent avec des symptômes de détox tout simplement parce que le foie est en train de décrasser naturellement.
34:39 - Jeûne intermittent
36:08 – Qu'est-ce qui coupe un jeûne ? Il y a énormément de théories à ce sujet...
38:22 – Est-ce que les huiles coupent le jeûne?
38:55 - Qu’est-ce que l’autophagie? Littéralement, c’est se manger soi-même! Il s’agit de la capacité des cellules de notre corps d’aller dégrader dans le but de recycler les structures en mauvaise état. C’est le but principal du jeûne : augmenter notre capacité de faire le ménage par en dedans. Ainsi, le jeûne fait ça, mais la mélatonine, le resvératrol, le metformine augmentent également l’autophagie. L’autophagie est un mécanisme naturel de recyclage, de dégradation dans le but de recycler.
40:15 - Mélatonine : les recherches à son sujet sont de plus en plus fascinantes. Il s’agit d’une substance, qui au-delà de l’effet sommeil, est une molécule de signal qui est associée aux phases de réparation du corps. Toutes nos cellules fabriquent de la mélatonine. C’est une molécule que nous avons tendance à produire de moins en moins en vieillissant. Plus nous en avons et plus nous avons cette capacité de réparation. Il y a des études cliniques à son sujet sur l’ostéoporose, entre autres. Les études ne sont pas assez longues pour la densité, mais l’on voit au niveau urinaire et au niveau sanguin des marqueurs de synthèse osseuse augmenter et des marqueurs de dégradations diminuer.
41:08 – Chlorophylle : il s’agit d’un produit intéressant, peut être énergisant. Il est désodorisant au niveau des odeurs corporelles (la seule preuve que nous avons à son sujet). Les aliments contenant de la chlorophylle comme le kale, les épinards et la spiruline sont des aliments extraordinaires car la chlorophylle est complète, elle fait partie de l’ensemble. Les plantes qui contiennent de la chlorophylle et qui sont très foncées sont habituellement des superaliments.
42:45 – Les meilleures chlorophylles viennent directement de la plante, la luzerne étant l’une des meilleures sources.
43:49 – Vinaigre de cidre de pomme : contient des acides qui ont des effets pour inhiber certaines enzymes qui augmentent l’absorption des glucides, d’où la popularité de prendre du vinaigre de cidre avant de manger pour aider à maigrir. Il y a un peu de recherches en ce sens.
45:50 – Jus de céleri : grande source de potassium, léger effet diurétique. Dans certaines philosophies, on considère qu’il s’agit d’un draineur du rein. La feuille du céleri est intéressante. Privilégier mettre du céleri dans un jus par rapport à boire le jus de céleri pur.
47:03 – Devrait-on envoyer une seule information à la fois à notre corps (mono-aliment, une plante à la fois) ? Notre corps n’a pas évolué comme ça. Un aliment, ce n’est jamais une seule information. C’est un truc complexe. Par contre, lorsqu’il y a surcharge (pondérales, engorgement du foie, fatigue importante), il peut être intéressant de réduire la densité de ce que nous mangeons afin d’augmenter la capacité de notre corps à faire son travail de nettoyage.
48:52 – Combinaisons alimentaires et alimentation dissociée : une réserve à ce sujet quant à l’efficacité, quant aux études entourant ce courant. Toutefois, il y a des séquences plus intéressantes que d’autres ou à éviter. Par exemple, une salade mangée après un repas riche en gras pourrait causer des problèmes de digestion. De la même manière, il est plus intéressant pour la digestion de manger fruits et laitues avant de manger autre chose ou de les manger seuls.
50:48 – Jus de citron et pierres au rein : il n’y a pas vraiment de lien entre les deux.
51:50 - Sel : mythes autour de la consommation de celui-ci; discussion autour des mythes en lien avec l’alimentation et pourquoi ceux-ci perdurent dans le temps.
54:29 - Cholestérol : toutes les études qui ont tenté de montrer que le cholestérol réduit par l’alimentation est un facteur bénéfique ont échoué ou ont démontré le contraire.
55:53 - Importance de se poser des questions sur les données qui nous ont été enseignées.
56:35 - Eczéma : il y a deux approches actuellement soit l’approche topique ou injectable. Cela ne règle toutefois pas le problème d’où l’importance de se poser des questions.
58:01 – Retour sur le témoignage que nous avons reçu en lien avec l’arthrose et le collagène.
1:02:05 – Présentation du livre Bon stress, Bad stress de Jean-Yves Dionne
1:03:21 – Assimilation des suppléments : est-ce que tout le monde les assimile bien? Cela peut dépendre de notre système digestif. Dans certaines conditions particulières, des personnes peuvent avoir des problèmes d’assimilation : intestin irritable, maladie inflammatoire de l’intestin, les gens qui ont subi la chirurgie bariatrique. Il faut travailler de façon différente avec ces personnes-là. Il existe des tests pour évaluer cela.
1:04:12 – L’huile essentielle de Myrrhe et ses différentes propriétés et utilisations.
1:06:03 – Comment prendre rendez-vous avec Jean-Yves Dionne pour une consultation privée : vous pouvez visiter son site pour toutes les informations. Possibilité de faire la consultation en anglais également.
Direct avec Jean-Yves Dionne du 2 juin 2022
Première partie
00:35 – Le Psoriasis : contrairement à l’eczéma et aux urticaires, il s’agit d’une maladie auto-immune de la même famille que l’arthrite. Il y a donc une composante où le système immunitaire attaque le tissu de la peau. C’est pour cela qu’en dermato, un des outils les plus importants sont les crèmes de cortisones très puissantes pour inhiber ce processus-là, localement : tout ce qui est rougeurs, desquamations, etc. Il existe également des nouveaux traitements, des anticorps qui sont spécialement ciblés pour certaines voies métaboliques pour bloquer la réaction qui donne le psoriasis. Ils donnent moins d’effets secondaires que l’usage des cortisones à long terme.
01:43 – Psoriasis et sauna infrarouge : retour sur un témoignage de psoriasis soulagé par le sauna infrarouge. Au niveau des maladies auto-immunes comme le psoriasis, il y a un flou sur les causes au sens où il y a plusieurs écoles de pensée, des hypothèses. Les preuves ne sont pas là de la manière qu’on le souhaiterait. Certains trouveront la façon d’enrayer la substance dans la peau qui fait que le système immunitaire attaque la peau. Le sauna infrarouge permettrait au corps d’éliminer ce à quoi il est sensible et ce qui attaque la peau en même temps. L’autre approche est celle de type alimentation anti-inflammatoire où l’on s’intéresse à l’intestin afin qu’il arrête d’absorber certaines substances sensibilisantes qui causeront la cascade vers la maladie auto-immune. Ces deux écoles-là (augmenter élimination ou diminuer absorption) ne sont pas acceptées au sens large du terme en médecine car nous n’avons pas trouvé la fameuse substance en question dont nous faisons mention.
03:50 – Naturopathie : l’art de se remettre là où l’on voudrait être avec des habitudes de vie qu’on change, avec certains produits, mais surtout avec la notion que notre corps peut s’autoguérir. Discussion autour de la naturopathie.
06:40 – Toutes les médecines qui ont une histoire, que ce soit la médecine ayurvédique, la médicine chinoise, l’herboristerie européenne, l’homéopathie, ont catégorisé les gens en différents types permettant ainsi de mieux comprendre le mode réactionnel, qui permet de voir clair dans l’individu qui est devant nous.
09:20 - Médecine basée sur des données probantes : données provenant d’études, recherches traditionnelles & modernes, de différents endroits, le patient et l’instinct thérapeutique. C’est avec cela que l’on devrait travailler.
11:10 – Études en lien avec produits naturels
11:35 – Instinct thérapeutique
13:30 – Crèmes à la cortisone et effets secondaires : en dermato, outil le plus prescrit et le plus utilisé (du plus bénin au plus puissant). Elles ont comme but d’arrêter la voie inflammatoire. Se faisant, elles bloquent autre chose : elles ralentissent l’immunité et elles amincissent la peau. Dépendant de la grandeur de la surface, de l'âge du patient et de la chronicité du problème, un cortico moindrement absorbé profondément pourra avoir une action sur les surrénales.
15:20 – Inflammation : l’approche médicale contemporaine ne se questionne pas sur les causes de l’inflammation, ce que je peux faire pour la réduire.
16:30 – Lien entre psoriasis et anxiété : le stress joue un rôle d’aggravant que ce soit pour les intestins irritables, les maladies auto-immunes, les maladies cardiaques, la dépression. Le stress est très rarement la cause, mais très souvent, voire tout le temps, l’élément aggravant car le stress utilise tes ressources et te vide de ton énergie.
18:45 – Intelligence émotionnelle à laquelle Jean-Yves Dionne fait référence dans son livre : capacité d’identifier et de nommer son émotion et par conséquent être capable de nommer l’émotion chez la personne devant moi ce qui me permet de mieux comprendre ma réalité et de faire baisser d’un cran la tension, donc le stress.
20:40 – Style de vie, nutrition et formation des professionnels de la santé
21:50 – Lignes directrices des ordres professionnels et obligation de les suivre
24:00 - Mélatonine : substance que l’on fabrique dans toutes nos cellules, pas uniquement dans la pituitaire et lorsque nous dormons. Il y en aura toutefois plus la nuit et il y aura une pointe à ce moment-là. Cette pointe est associée aux mécanismes de reconstruction du corps.
La mélatonine est une molécule de signal que l’on retrouve dans tous les êtres vivants : les plantes, les animaux, les bactéries. Dès qu’un animal ou un être vivant a des mitochondries (usine énergétique des cellules) ou des chloroplastes (même chose pour le monde végétale), il y a de la mélatonine dedans.
Avec la Mélatonine, il n’y a pas de cycle de rétroaction comme il y a pour les hormones. Pour l’hormone : le corps sécrète une hormone et il y a des récepteurs qui diront au corps qu’il en a produit suffisamment et d’arrêter ou de réduire la production. Ce n’est pas le cas pour la mélatonine. La mélatonine a des cycles qui sont associés aux cycles circadiens, entre autres en fonction de la lumière. Par exemple, en s’exposant au soleil le jour, cela augmentera la production de mélatonine le soir. Nous n’avons aucun récepteur disant à notre corps que nous en avons trop produit (contrairement aux hormones). Ainsi, la notion que le corps deviendra paresseux dans sa production de mélatonine si nous en prenons à tous les jours ne fonctionne pas. À l’opposé, les dosages supra physiologiques (beaucoup plus élevés que ce que nous produisons naturellement), stimuleront les mécanismes de réparation.
Nous commençons à avoir des études cliniques, par exemple, en lien avec l'ostéoporose et concernant le cancer. Il y a plein de choses qui sortent sur la mélatonine et qui sont des pistes de réflexion où la mélatonine est une molécule de signal ou une molécule de réparation : ça signale les mécanismes de réparation. Il n’a jamais été prouvé depuis que la mélatonine est sur le marché qu’elle diminuait la production endogène. Il n’y a pas de tolérance : la dose n’a pas besoin de monter comme c’est le cas avec un narcotique. Il est possible d’arrêter et l’on retombe tout simplement à la case départ, c’est-à-dire que si nous dormions mal avant de la prendre, qu’en la prenant nous dormons mieux, en l’arrêtant, nous recommencerons tout simplement à moins bien dormir de la même manière que c’était le cas avec de commencer à en prendre. En arrêtant d’en prendre, il n’y aura pas d’insomnie rebond comme avec les médicaments. Et à noter qu’en vieillissant, nous en produisons de moins en moins.
27:30 – Est-ce qu’une personne plus costaude doit prendre plus de mélatonine? En fait, il y a une notion de dose réponse qui est très individuelle. Une personne costaude pourrait répondre à 1 mg alors qu’une dame frêle pourrait répondre à 10 mg.
28:15 - Magnésium et sommeil : le magnésium travaille surtout au niveau du relâchement, de la relaxation des tissus, des muscles, des système nerveux. Tout ce qui s’appelle activation dans notre corps est l’entrée de calcium dans nos cellules et toute relaxation est le remplacement du calcium par le magnésium. Une personne qui est dans sa vie de tous les jours en carence relative (pas quantitative) au niveau de la proportion calcium/magnésium où il y a trop de calcium par rapport au magnésium (ce qui est la norme en grande partie dans notre société), sera dans un état de tension. Ainsi, son sommeil sera moins bon, elle pourra faire de l’hypertension, de la spasmophilie (spasme musculaire). En ajoutant du magnésium chez cette personne-là, elle ne sera pas somnolente, mais plus relaxe physiquement : elle dormira mieux, aura moins de spasme, moins de mal de dos, etc.
29:38 – Selon Statistique Canada, 40 % des canadiens manque de magnésium dans leur assiette. Le magnésium est moins fréquent que le calcium, il est plus facilement éliminable par l’industrie (par le raffinage). De plus, plus nous sommes stressés et plus nous éliminons du magnésium par les reins.
30:18 – Pourquoi en prenant de l'âge avons-nous plus de douleur, nous sommes moins souples, plus raqués ? Il y a plusieurs explications à cela. D’abord, l’âge est un facteur de risque pour après tout! En vieillissant, nos mécanismes de réparation sont plus lents. En vieillissant, nous pouvons tout faire mais de manière différente de quand nous étions plus jeunes. De plus, en vieillissant vient l’accumulation de tout ce que nous avons fait subir à notre corps : carence nutritionnelle, abus, stress, manque de sommeil. Tout cela s’accumule et crée des réductions de nos capacités de réparation, réduit notre capacité anabolique de grandir, surtout dans un environnement stressant, avec une alimentation inadéquate et un manque d’activité physique. Le fait de ne pas faire d’activité physique de modérée à intense réduit notre capacité à gérer l’inflammation. En augmentant l’activité physique régulièrement et graduellement, nous arrivons à gérer l’inflammation plus efficacement.
32:43 – Pour une personne qui a de la difficulté à bouger, est-ce qu’un sauna, transpirer sans bouger, peut avoir un bel impact pour aider? Pour une personne qui a de la difficulté à bouger, avant de parler solution, il faut parler cause, quel est le problème : est-ce articulaire, musculaire...? Mais oui, le sauna, les activités douces comme le Tai-Chi et le Chi-Gong pourraient aider.
34:09 – Sans nier le traitement médical, le pouvoir de guérir nous appartient : différentes histoires en ce sens.
36:35 – Nous ne sommes pas « overfat », nous sommes « undermuscle » : discussion autour de cette affirmation.
37:24 - Résistance à l’insuline : il y a un tissu de notre corps qui ne sera jamais résistant à l’insuline et il s’agit du tissu graisseux et c’est pour cela que nous engraissons. La meilleure façon de faire baisser le sucre et donc de normaliser l’insuline est de développer la masse musculaire. Lorsque nous bougons et que nous faisons de l’activité physique intense, nos muscles n’ont plus besoin d’insuline. Il s’agit d’un des piliers pour la longévité pour prévenir le diabète.
Deuxième partie
01:24 – Stigmatisation de gens qui ont un surpoids
03:05 – Le taux de mortalité n’a pas rapport comme nous le pensons avec l’indice de masse corporel. Il faut sortir de la logique de l’esthétique et s’intéresser à la santé métabolique.
05:25 – Le comptage de calorie : décrocher de cette notion pour plutôt s’intéresser aux proportions dans notre assiette.
06:05 – Question : est-ce qu’une forte dose de vitamines peut augmenter le risque de cancer?
08:16 - Crème solaire et impacts environnementaux
11:50 – Effet de carotènes sur la peau : tous les carotènes sont des pigments qui ont une capacité de réagir à la lumière. Ils vont absorber certaines longueurs d’onde. On s’est aperçu, études cliniques à l’appui, que certains carotènes, notamment le lycopène de la tomate, du melon d’eau, de la goyave et du pamplemousse rose, lorsque nous en consommons suffisamment, il y en a assez dans la peau pour conférer un facteur de protection solaire.
12:50 – Facteur de protection solaire interne et externe : distinction. Le facteur de protection interne est absolu alors que le facteur de protection externe est relatif.
13:50 - Étude concernant les carotènes sur la peau : certains carotènes pénètrent dans la peau, dans la couche épidermique et peut-être même un peu plus profondément, ce qui fait qu’ils ne partent pas tout de suite et c’est là que nous avons un effet, léger, mais selon l’étude partagée, mesurable.
15:05 – Nouveau Webinaire de Jean-Yves Dionne sur les migraines et les maux de tête : https://www.jydionne.com/
Direct avec Jean-Yves Dionne du 10 juin 2022
Première partie (Instagram)
01:15 - Lien entre les probiotiques et les allergies
Pour comprendre ce qui se passe, parlons de quelques recherches qui ont été faites chez des nourrissons chez qui la flore intestinale n’est pas implantée encore. Lors de ces recherches, on donne des probiotiques à des nourrissons et on constate une réduction d’environ 60 % des cas d’atopie. L’atopie est une catégorie dans laquelle entre asthme, eczéma et allergies. On voit ainsi des résultats extraordinaires. L’allaitement maternel fait la même chose, l’allaitement exclusif étant reconnu pour réduire les risques d’atopie et d’allergie par un facteur de 60 % aussi.
02:25 - De cela, on comprend une chose : certaines bactéries auront un rôle dans l’environnement intestinal pour diminuer l’inflammation, faciliter le travail biologique qui est supposé se faire et réduire l’effort de tout ce système immunitaire à combattre les autres bactéries, les mauvaises choses. Ce poids énergétique tire notre système immunitaire, et donc nous devenons sensibles à plein de choses ou nous ouvrons la porte à la sensibilité. À l’opposé, lorsque nous avons des bactéries qui font leur travail comme il faut, que nous sommes en équilibre avec notre microbiote, nous développons une tolérance à toutes sortes de choses.
03:10 - De manière imagée, l’allergie, c’est un peu ça : je rencontre quelque chose de nouveau, j’attaque sans me poser de questions! Par exemple, les pollens ne sont pas dangereux, mais le corps les reconnait comme des agresseurs.
03:25 - Chez l’adulte : les preuves ne sont tout simplement pas là. Il y a toutefois quelques études avec une bactérie que l'on retrouve dans nos probiotiques, Bifidobacterium longum BB536, entre autres sur la prévention de l’allergie saisonnière au Japon qui est très forte, c’est-à-dire l’allergie au pollen du cèdre. Ici, nous ne connaissons pas cette allergie, mais le principe demeure le même. Cela dit, pour avoir des résultats cliniques, cela prend des doses très élevées pour la bonne et simple raison que normalement pour un être humain normal, la flore est relativement statique. Ce que nous ferons pour changer la flore aura un effet dans le temps, mais si le changement n’est pas perpétué, nous revenons à la case départ. Par exemple, en prenant de probiotiques, il y a une croissance des bactéries similaires le temps que nous les prenions. Lorsque nous arrêtons de les prendre, en quelques semaines, on verra la courbe redescendre si le reste de nos habitudes de vie n’ont pas changé. Ainsi, certaines personnes prendront des probiotiques et feront wow! Ça fonctionne, c’est extraordinaire : mon système digestif va mieux, j’ai moins d’inflammation et j’ai moins d’allergie, voire pas du tout. Cela pourrait également être le cas pour l'asthme puisqu'il s'agit du même type de processus (l'atopie : triade allergie, asthme, eczéma). Certains adultes vont ressentir cette amélioration le temps qu’ils prennent les probiotiques, mais la majorité des adultes n’auront toutefois pas cet effet, car changer l’environnement intestinal est complexe et long. Toutefois, en combinant les probiotiques, un changement alimentaire, une durée assez longue de consommation, nous voyons de plus en plus de gens apparaitre avec ce que nous avons décrit.
06:20 - Études chez des nourrissons à qui l’on a donné des probiotiques pendant 4 mois : 9 ans plus tard, nous avions encore chez ces enfants le même pourcentage de protection contre les allergies et la bactérie consommée par le nourrisson pendant 4 mois seulement est encore détectable dans l’environnement de l’intestin. Ce que nous ne pouvons démontrer chez l'adulte.
07:45 - Nos probiotiques pour les enfants en poudre : contient le Bifidobacterium longum BB536 et la poudre véhicule choisie a un effet sur l’immunité. Il s’agit de l’arabinogalactane, une fibre prébiotique qui nourrit les bactéries et qui en plus a un impact, études à l’appui, sur l’amélioration de l’immunité en garderie.
08:20 – Dose : la notion de dose est très complexe. Nous avons une mouvance dans l’industrie « plus il y a de milliards, mieux c’est! ». Ce n’est pas du tout basé sur la science. Il y a une notion de dose/effet mais l’intérêt repose surtout sur le type de bactérie plus que sur la quantité.
Deuxième partie (Facebook)
06:40 – Dans le monde des produits naturels, nous ne sommes pas dans la logique de bloquer, mais plutôt de stimuler quelque chose.
07:05 - Diabète : les médicaments pour le diabète viendront baisser la glycémie et compenser la progression du diabète. Ils ne renversent pas le diabète.
08:16 – De quelle manière est-ce possible de renverser un diabète type 2? Par l’alimentation. C’est là où il faut considérer le monde des produits naturels comme une extension de notre alimentation.
08:30 - Études scientifiques : discussion autour de celles-ci. Difficulté d’inclure le style de vie dans une étude et complexité de faire une étude avec des produits naturels.
12:25 – Cofacteurs de la vitamine D : calcium, magnésium, bore, zinc. Les nutriments ne travaillent pas seuls et ont des cofacteurs.
12:37 – Style de vie : il n’existe pas de modèle scientifique permettant de démontrer qu’un style de vie serait mieux qu’un autre. La seule chose à faire est de colliger des témoignages, bien que ça n’ait pas de valeur scientifique, c’est la meilleure chose à faire.
13:30 – L’effet placebo : le fait d’être pris en charge, d’être en lien avec d’autres personnes jouent aussi. Des guérisons « miraculeuses » comme celles à Ste-Anne-de-Beaupré pourraient s’expliquer par l’intervention de la personne sur elle-même. Elle a tellement confiance, qu’elle s’autoguérit. L’effet placébo, la capacité d’autoguérison, fait partie de tout traitement qui fonctionne.
15:50 – Un médicament est un traitement, on ne fait pas de prévention avec ceux-ci. Une maladie n’est pas une carence en médicament
16:55 – Qu'est-ce que la prévention?
17:25 – Prévention et produits naturels : les produits seront meilleurs accompagnés d’un bon style de vie.
17:57 - Diète Céto versus les associations nationales sur le diabète.
18:34 – Renverser le diabète de type 2 en changeant notre alimentation.
19:18 - Hémoglobine glyquée : il s’agit du sucre collé à l’hémoglobine qui augmente en proportion. À partir de 6,5 %, diabétique type 2.
20:00 – Maladies chroniques : maladies cardiaques, cancer, diabète, dégénérescence neurologique sont des maladies non contagieuses, mais une épidémie tout de même dans notre société! Pourquoi? Parce que nous ne mangeons pas bien, nous ne bougeons pas suffisamment. D’où l’importance de penser d’abord en vraie prévention en se demandant qu’est-ce qui rend les gens malades et que pouvons-nous changer.
20:34 – Lien entre les probiotiques et la triade asthme, allergies, eczéma.
21:25 – Les différents produits naturels sont des outils dans notre coffre à outils, une pièce du casse-tête.
23:15 – Consultation privé et Webinaires avec Jean-Yves Dionne : https://www.jydionne.com/
24:03 – Lien entre les migraines et le foie : en médecine chinoise, tous les points d’acupuncture ou presque, toutes les formules de plantes médicinales pour la migraine sont aussi pour le foie. En médecine occidentale, nous lirons surtout que les problèmes de foie sont un effet secondaire de la migraine. Il n’y a pas d’étude où l’on prend des produits pour le foie afin de voir l’impact sur les migraines.
25:10 – Chardon-Marie et migraine
25:50 – Peut-on donner des protéines à des enfants au déjeuner? Oui. Bien que l’on devrait privilégier les aliments d’abord, dans une dynamique où il peut être difficile d’avoir un déjeuner complet, pourquoi ne pas penser à un truc rapide dans lequel on mettra une poudre de protéines avec une dose conséquente à notre enfant, en ajoutant d’autres ingrédients pour en faire un repas complet. Il est important d’avoir une source de protéines dans notre premier repas de la journée.
26:45 – Focus et les enfants
27:22 - Façon d’approuver un produit chez Santé Canada
28:00 – Code de déontologie des professionnels de la santé
30:12 – Stévia, érythritol, fruit des moines : agents sucrants qui sont sécuritaires, qui n’affectent pas l’insuline et qui n’ont pas démontré de toxicité. Trop d’érythritol pourrait toutefois occasionner des diarrhées puisqu’il s’agit d’une molécule qui n’est pas absorbée.
Direct avec Jean-Yves Dionne du 16 juin 2022
01:30 – Le thème aujourd’hui : les changements métaboliques et comment bien avancer dans le temps. À la suite de notre rencontre avec trois femmes, autour de la cinquantaine, qui ont pris du poids ou ont atteint un plateau dans la perte de poids, manque d’énergie, vivent des changements. Nous nous sommes demandés ce qui se passe. Est-ce un changement métabolique que ces trois femmes vivent?
04:14 - Les changements métaboliques : de quoi s’agit-il? Homme et femme, tout le monde perd une vitesse métabolique à chaque année, quelques % par décennie.
05:14 - Digérer, absorber, reposer : 3 repas par jour versus 6.
Biologiquement parlant, nous sommes faits pour « digérer, absorber, reposer » pour ensuite recommencer ce même cycle de « digérer, absorber, reposer ». Depuis les années 70, on nous fait manger 6 fois par jour. Ainsi, nous digérons, nous absorbons et nous digérons de nouveau sans passer par la phase du repos nécessaire. Le corps a besoin de ce repos.
07:34 - Qu’est-ce que la résistance à l’insuline?
Il s’agit de l’hyper réaction à ce processus décrit précédemment où l’insuline monte à chaque fois que l’on mange. Comme elle est trop active et trop présente, c’est-à-dire que l’insuline monte très haut puisqu’elle ne partait pas de zéro et qu’elle descend trop bas par la suite ; cela se manifestera par la faim, la fatigue, les symptômes d’hypoglycémie.
08:15 - Ménopause et ralentissement du métabolisme : la ménopause ralentit le système chez la femme ce qui fait que la norme, au niveau statistique, est de prendre quelques kilos par année. Ce n’est pas un passage obligé et il y a des choses que nous pouvons faire pour vieillir et rester bien.
09:30 - Qu’est-ce qui entraine le syndrome métabolique?
Le syndrome métabolique arrive parce que dans notre vie, nous avons mangé trop de glucides, trop souvent et en trop grande quantité par rapport aux deux autres groupes qui sont les lipides et les protéines.
10:32 - Syndrome métabolique : que peut-on faire? Regarder ce que nous mettons dans notre assiette, renforcer et augmenter notre masse musculaire, l’adaptation au froid.
19:55 - Quelques mots sur les collations : prendre des collations est une mauvaise habitude. Ce n’est pas dangereux en soi, mais il s’agit de quelque chose dont nous n’avons pas besoin. Pour éviter de collationner, regarder ce que vous mangez, assurez-vous d’avoir suffisamment de gras et de protéines pour ne pas avoir faim et afin de manger moins souvent.
20:50 - Un pas à la fois : tous les changements que nous apportons à notre style de vie doivent d’abord s’aborder par la tête. Nous avons un paquet de freins aux changements, que ce soit en lien avec nos habitudes ou nos émotions. Il y a aussi une composante hormonale : la fameuse ghréline, qui est l’hormone principale de la faim.
23:15 - Foie gras : une épidémie silencieuse. Celui-ci est vraiment prévalent dans notre société, même chez des gens qui ne sont ni obèses, ni diabétiques, mais qui mangent trop de sucre de fructose. Pour le foie, ce sucre est pratiquement comme de l’alcool.
26:40 - Alzheimer, diabète, obésité, maladies cardiovasculaires : l’Alzheimer est entre autres, mais pas uniquement, un diabète de type 3. Le diabète, l’obésité et les maladies cardiovasculaires commencent tous par la même chose : trop de glucides.
27:55 - Metabzen : il y a des ingrédients pour le foie, mais il y a une bonne portion de Ginseng dans sa formulation.
28:44 – L'importance du foie : les naturopathes sont très axés sur le système digestif et le foie alors que la société et le monde médical ne le sont pas du tout, et pourtant! Le foie est une usine métabolique extraordinaire. C’est aussi lui qui fabrique les anticorps.
29:31 - Diabète de grossesse : le lien n’est pas clair à savoir si les enfants seront également à risque. Toutefois, comme femmes, si nous avons fait du diabète de grossesse, nous sommes plus à risque d’en faire plus tard.
30:15 - Le jeûne intermittent : plus efficace que la restriction calorique. En consommant la même quantité totale de calories sur deux repas plutôt que trois, il y aura plus d’efficacité à perdre du poids et moins d’effets négatifs sur le métabolisme.
30:40 - Perte de poids : quoi faire lorsque nous atteignons un plateau?
- Faire le jeûne intermittent : si la personne le fait déjà, certains adeptes du jeûne proposeront de jeûner plus en faisant des périodes de jeûne plus longues.
- Augmenter la quantité de calories brûlées : faire de l’exercice, développer la masse musculaire, faire du HIIT.
- Augmenter les protéines : tout est une question de proportion dans notre assiette, donc augmenter la proportion de protéines dans celle-ci.
33:55 - L’importance de ne pas avoir faim : lorsque les gens sont en restriction calorique, ils peuvent se retrouver dans ce que certains auteurs appellent la psychose semi-famine où notre esprit ne pense qu’à manger tout le temps. C’est dans ces conditions que l’on abandonne, que l’on triche.
34:50 - Alimentation cétogène : le principe de la diète cétogène est de dire à notre corps que les glucides sont facultatifs et que ce sont les gras qui sont sa source d’énergie. Le principe est de forcer notre corps à brûler du gras à la place des glucides.
38:50 – Glucose : à partir du gras et des acides aminés, le foie produira du glucose pour maintenir les fonctions vitales comme certaines cellules du cerveau qui sont dépendantes du glucose.
37:28 – L’importance de la notion de ratio dans notre assiette : lorsque qu’il y a trop de gras dans notre assiette, notre corps ne brûlera pas nos réserves. Ce que l’on veut : suffisamment de protéines pour notre métabolisme, assez de gras pour notre énergie, suffisamment de couleurs, de légumes et autres qui amèneront un peu de glucides certes, mais le plus important, qui amèneront des antioxydants, des vitamines, etc.
38:23 : Les maladies métaboliques, ça se renversent? C’est tout à fait possible de les renverser, mais cela peut dépendre depuis combien de temps la maladie métabolique est installée et si nous sommes rendus dans la blessure, les lésions.
39:10 – Le diabète de type 2 peut se renverser. Il est possible de renverser le diabète de type 2, mais il faut être accompagné, d’autant plus si l’on prend des médicaments.
40:30 - Diète méditerranéenne, tentons de la définir un peu : la perception que nous en avons est miraculeuse, mais elle est en fait difficile à définir, chacun y allant de sa propre définition.
41:25 - Le gras abdominal : il a une fonction vitale. Il s’agit du coussin que nous avons entre les organes. Nous devons donc en avoir un peu. Une personne qui n’a pas suffisamment de gras abdominal n’est pas nécessairement en bonne santé.
42:45 - Les pâtes plus faibles en glucides : il existe des pâtes plus faibles en glucides. Certaines sont à base de légumineuses où il y aura autour d’une dizaine de grammes de glucides par portion au lieu du 54 grammes par portion que nous retrouvons dans les pâtes traditionnelles. Il existe également des pâtes à base de Konjac, à base d’édamames, de fèves noires et d’algues.
45:20 - Est-ce que la viande rouge peut faire partie de l’assiette idéale? Au cours des dernières années, on nous a dit et répété que la viande rouge était mauvaise pour la santé, qu’elle augmentait le cancer et les maladies cardiaques. Cette croyance est fausse et est en fonction de la source de la viande. Dans un contexte où les animaux sont bichonnés, que la production est humaine et faite correctement, il n’y aurait pas de problème à mettre de la viande rouge dans notre assiette.
47:10 - Mangeons bio et local : ce n’est pas simplement le type d’aliment dans notre assiette qui importe mais aussi d’où il vient et comment il a été produit. Cela est important et vitale. Si nous le pouvons, privilégions manger bio et local.
48:40 - L’édamame : c’est du soya, plutôt faible en glucides et assez riche en protéines. Le soya et ses dérivés sont au niveau nutritionnel végé les plus intéressants, pour les gens qui les tolèrent, car il s’agit d’une protéine complète, avec un apport faible en glucides et élevé en protéines.
49:25 - Ce que l’on retrouve dans l’assiette de Jean-Yves Dionne.
50:15 – Recette du shake de protéines de Jean-Yves Dionne : une protéine, des graines de lin, des graines de sésame, des graines de Nigelle, du cacao en poudre ainsi qu’entre un tiers et une demi-tasse de petits fruits tels que des bleuets ou des camerises. Il y ajoute des épices : cannelle, clou de girofle, gingembre et graine de céleri. Le tout, mélangé dans de l’eau.
52:00 - Chocolat : le chocolat, à 80 %, reste dans la gamme des aliments santé.
52:33 - Les noix, ça convient? Oui, à l’exception de la noix de cajou car elle est trop riche en glucides et pour les personnes sensibles, elle peut causer des réactions dues aux lectines qu’elle contient.
53:38 - Distinction entre les grains et les graines.
54:06 – Fer : il y a plusieurs années, dès qu’une personne était fatiguée, on lui donnait du fer. Sur les tablettes des pharmacies, de nombreux produits contenaient du fer! Cela a disparu puisque quelque part dans les années 90, nous avons découvert que trop de fer est pire que pas assez. Un manque de fer entrainera de la fatigue et de l’anémie alors qu’un surplus amènera oxydation, inflammation et maladies cardiaques.
56:45 - Le collagène : en prenant un supplément de collagène, nous offrons à notre corps les nutriments qu’il utilise pour en produire. Nous donnons ainsi à notre corps une surdose de nutriments, dans ce cas-ci, des acides aminés. Lorsque nous arrêtons d’en prendre, nous nous retrouvons simplement à la case départ, au niveau où nous étions avant de commencer à en prendre.
1:00:58 - Magnésium et migraine
1:02:37 - Pour quelle raison une personne pourrait engraisser en ajoutant du gras dans l’assiette? Il faut se questionner sur le reste de l’assiette. Il ne faut pas augmenter les calories dans notre assiette uniquement en ajoutant du gras. Il faut diminuer les glucides pour faire de la place pour les gras et les protéines.
Direct avec Jean-Yves Dionne du 23 juin 2022
03:20 - Manger trop de gras : l’erreur du céto pour certains. L’erreur du céto pour certaines personnes est de passer de trop de glucides à trop de lipides. Si nous avons trop de gras dans notre alimentation, nous aurons trop d’énergie et le corps le stockera.
04:02 - Les smoothies et autre alimentation liquide : peuvent être un bel outil, mais attention à ne pas en consommer au-delà de notre appétit.
05:00 - Les collations : collationner et manger 6 fois par jour est en porte à faux avec le rythme circadien.
05:30 - Concernant l’étude qui semble en contradiction avec nos propos , explications :
L’étude parle d’un contexte particulier de gens qui font de l’athlétisme et qui veulent développer leur masse musculaire. Nous avons constaté dans ce protocole que lorsque nous donnons des protéines le soir au coucher, on maximise la fonction de récupération du corps, et donc le développement de la masse musculaire est augmenté. Attention aux pièges : cette étude est faite auprès de jeunes qui n’ont pas ce « retour d’âge », qui n’ont pas ce ralentissement métabolique et qui ne se battent pas contre la résistance à l’insuline.
09:40 - Accepter et accueillir le changement comme un défi est extraordinaire : prenons l’exemple de la douche et du bain froid.
11:30 - Le jeûne intermittent : un outil thérapeutique très intéressant, mais qui n’est pas nécessairement pour tout le monde. Il y des métabolismes pour lesquels jeûner est très difficile et qui ne pourront aller au-delà du 12 heures.
12:35 - Entraves aux changements et que pouvons-nous faire pour améliorer les changements?
14:10 - Exemple du fumeur qui veut arrêter de fumer et pour qui c’est très difficile.
14:35 - Grignotage entre les repas : trucs pour arrêter et diminuer les pulsions du retour en arrière.
17:45 - Les avancés et les changements positifs pourraient aussi encourager la poursuite des changements.
19:15 - La dépendance à la nourriture : pour certaines personnes, la dépendance émotive à l’alimentation est très ancrée loin dans des conflits complexes antérieurs non résolus.
22:26 - Avancer dans le temps jusqu’à la fin en gardant un métabolisme optimal, c’est possible? C’est tout à fait possible.
23:55 - Épices et fines herbes : elles sont intéressantes à mettre dans notre assiette. Les épices et les fines herbes sont les plus grands concentrés d’antioxydants et d’anti-inflammatoires alimentaires. Alors simplement en en mettant plus, nous avons plus d’effets bénéfiques.
25:45 - Le silence des organes : lorsque la présence de notre système digestif ne se fait pas connaitre, qu’il fonctionne et fonctionne seul, que ça va bien, qu’il n’y a pas de bruit, de douleur ou d’inconfort, qu’il fait simplement son travail : c’est ça la santé!
28:42 - Estomac, tension artérielle, cholestérol : quand ça ne va plus. Le principe de base est lorsqu’il y a un problème, il est important de chercher la cause plutôt que de mettre un anti «quelque chose». Un médicament pourra fonctionner, mais la condition intrinsèque ne sera pas changée.
30:55 - Cascade médicamenteuse : bien souvent, la prise d'un médicament entrainera la prise d'un autre et ainsi de suite, le tout accompagné d'effets secondaires. Cela est de plus en plus discuté. Dans le jargon pharmaceutique, c'est ce que nous appelons des cascades médicamenteuses.
33:38 - Le sphincter de l’estomac : bouchon qui empêche la nourriture de remonter et répond normalement à deux critères pour se refermer, soit l’acide et le contenu en gras de notre assiette.
35:03 - Quantité d'eau que nous devrions boire dans une journée : commencer par prendre l’habitude de boire même si la soif ne se fait pas sentir.
35:41 - Jus de citron (ou vinaigre) dans le verre d’eau du matin : c’est un peu comme donner un petit coup de fouet à notre estomac pour partir la journée et faire de l'acide, mais ce n’est pas pour tous.
36:11 - Ajouter des gras à notre alimentation : nous avons besoin des gras. Nous souhaitons augmenter la proportion des gras et réduire la proportion des glucides. Ceci entrainera l'effet que nous aurons moins faim tout le temps.
37:30 - Le sel dans l’eau le matin : pourquoi pas! Être libéral dans notre façon de saler nos aliments tout au long de la journée est également une bonne façon de faire.
38:00 - Digestion des shakes protéinés : il n'y a pas de problème à prendre une version liquide d'un repas, tant qu'il y a l'apport en protéines, en gras, en fibres et qu'on y ajoute des ingrédients afin d'en faire un repas complet. Le problème sera dans les excès.
39:31 - Approche naturopathique concernant les fruits.
41:00 - Cru versus cuit : est-ce que les aliments crus amènent plus d'énergie que les aliments cuits? Y en a-t-il un mieux que l'autre? Cela dépendra en fait de l'individu.
41:49 - Intestin irritable et FODMAP : il est intéressant de faire la distinction entre ceux auxquels nous sommes sensibles et ceux que l'on tolère.
44:00 - Continuer d'évoluer et d'apprendre.
45:28 - La lactofermentation et la germination : rendre les aliments plus digestes.
46:46 - L'importance des crucifères dans un processus de détox : les molécules soufrées que nous retrouvons dans les crucifères aideront notre foie à faire son travail de détox. Un crucifère fermenté, comme le chou fermenté (ou la choucroute), aura le même rôle.
47:55 – Trois états dans lequel le foie peut se retrouver : foie gras, foie encrassé et le silence des organes (c'est à cet endroit que nous voulons être).
51:14 - Lien entre le foie et la migraine : en médecine, le lien entre le foie et la migraine est réfuté. Pourtant, en médecine chinoise, en naturopathie et dans toutes les traditions, on traitera le foie. Drainer le foie dans un contexte de migraine, surtout si elles viennent d'apparaitre, ce n'est pas une mauvaise idée. Cela n'enrayera pas nécessairement les migraines, mais facilitera le travail du reste du protocole qui serait proposé pour la migraine.
52:05 - Comment se diagnostique le foie gras? À l'aide d'une échographie.
52:13 - Hémoglobine glyquée est un marqueur. L'hémoglobine est la protéine dans notre sang qui contient du fer et qui a comme fonction de transporter l'oxygène et le CO2. Comme elle a cette capacité réactive, elle se collera à autre chose, dont le sucre. Nous avons tous du sucre dans le sang, une proportion de notre hémoglobine est collée à celui-ci.
54:49 - La seule et unique façon de traiter et de renverser un diabète, c'est vraiment de changer l'alimentation et d'enlever le coupable principal qui est «trop de glucides ». Renverser le diabète de type 2, ça se fait avec l'alimentation.
56:03 - L'importance des protéines : les études sur le vieillissement, sur la masse musculaire et sur la santé montrent qu'il faut un minimum de protéines. Nous devons avoir des protéines à chaque repas.
57:39 - Apport en protéines : ce qui ressort, notamment pour les personnes de 50 ans et plus, est qu'un apport quotidien de 1,2 gramme de protéines par kilo de poids corporel serait ce qui est recommandé pour maintenir la masse musculaire, la posture et la réserve d'énergie organique.
59:00 - Diminuer les glucides : impact sur la tension artérielle et le cholestérol.
1:01:01 - Gluconéogenèse : génération de nouveaux glucoses par notre foie. Tout le monde le fait. Si nous réduisons les glucides, il est vrai que notre foie en fera un peu plus. Toutefois, au total, notre quantité de glucides baissera, donc notre réaction insulinique, nos marqueurs prédiabétiques baisseront également.
1:02:08 - Trop de protéines? Beaucoup de gens colportent la notion que manger des protéines = trop! Nous ne pouvons pas surdoser en protéines avec des aliments, mais il faut s'assurer d'avoir un minimum.
1:03:18 - Signes précurseurs : le premier signe, outre tous les tests, est-ce qu'après les repas vous vous endormez? Si nous ressentons de la somnolence après les repas, nous devons nous poser des questions sur ce que l'on a mangé.
1:04:13 - Le fameux syndrome métabolique : le tour de taille commence à augmenter, la pression commence à monter (mais pas toujours), le bon cholestérol HDL commence à baisser, l'inflammation s'installe et le sucre commence à monter : voilà ce qu'est le syndrome métabolique.
1:04:42 - Le collagène, trop de protéines? Si l'on décide de ne manger que du collagène et à chaque repas, cela pourrait être trop. Tout est question de combien nous avons besoin de protéine en faisant le calcul de 1 à 1,2 gramme de protéines alimentaires par kilo de poids corporel quotidiennement, en s'assurant d'en avoir à chaque repas.
1:05:12 - Avoir faim entre les repas : s'il y a des baisses d'énergie entre les repas, nous devons nous poser la question pourquoi et que manquait-il dans le repas précédent.
Direct avec Jean-Yves Dionne du 30 juin 2022
00:30 – Camu Camu : quelques mots sur celui-ci.
03:40 – Recherche sur le Camu Camu
04:54 – Petits fruits d’ici intéressants : bleuet, canneberge, argousier, aronie, gadelle, groseille. Le cassis est un petit fruit avec un potentiel inexploité encore avec une densité de pigments extraordinaires.
05:49 : Richesse en couleur des aliments et bénéfices nutritionnelles.
06:37 – Polyphénols bleus, qu’on appelle les anthocyanes : offrent des bénéfices santé extraordinaires au niveau neuroprotecteur, au niveau immunologique (par exemple, avec le sureau), effet anti-inflammatoire et anticancer (delphinidine du bleuet).
07:25 – L'importance des couleurs dans notre assiette
07:56 – Sulforaphane du brocoli ou resvératrol du raisin : molécules développées par la plante pour combattre les pestes : insectes, fongiques ou autres. L’homme a évolué depuis des millions années avec le monde végétal et a développé une capacité. Beaucoup des molécules utiles à certains dosages seront des poisons alors qu’en réduisant le dosage, il y a un effet stimulant de certaines voies métaboliques avec des effets très intéressants.
09:04 – Une dame commence la chimio et son médecin lui a dit d’oublier tout ce qui est produits naturels car cela stimulera les cellules malades. Réponse et explication : le propos manque de nuance. Bien accompagné par une personne compétente et qui vérifiera chacune des substances, certains produits naturels amélioreront la qualité de vie de la personne en traitement, auront de fortes chances d’améliorer le traitement, mais ne nuira pas au traitement. Attention toutefois au thé vert qui a quelques interactions spécifiques.
12:50 – Radical Remissionde Kelly A. Turner : l’auteur a colligé ce que des survivants du cancer, souvent avec des pronostics très sombres, ont fait. Elle a trouvé des points en commun entre ceux-ci : ils ont pratiquement tous fait le traitement, mais pas nécessairement au complet, ils ont toujours changé leur alimentation, ils ont changé leur style de vie, ils ont travaillé sur le niveau de stress, sur le réseau social, l’autre dimension a pris de l’importance …
14:45 – Gain de poids pendant la ménopause, est-ce absolument nécessaire? Non, pas du tout!
16:50 – Le gain de poids durant la ménopause pourrait être un réflexe de protection, mais serait probablement plus une conséquence d’un désordre métabolique qui fait que le métabolisme change à cause de la perte d’hormones.
17:06 – Hormones bio identiques : contrairement aux hormones que nos mères ont prises et qui n’étaient pas des hormones de femme. Premarin est une hormone de jument et Provera est un progestatif.
17:14 - Premarin : hormone extraite de l’urine de juments enceintes dans laquelle on retrouve des molécules qui ne sont pas typiques des femmes. Ce sont en effet des œstrogènes, mais pas les bons. En plus, ils sont conjugués, donc chimiquement liés à autre chose. Au niveau de l’intestin, ils doivent être déconjugués et passer par le foie avant de se retrouver dans le système. En passant par le foie, cela peut amener des problèmes.
18:21 – Provera : n’est pas de la progestérone mais bien un progestatif, une molécule qui ressemble, mais qui n’a pas les mêmes effets. La progestérone est la molécule zen que les femmes ont et qui permet de passer à travers les épreuves, lorsque ça va bien. La progestérone se transforme dans le cerveau en molécules qui ont des effets anxiolytiques.
19:04 – Est-ce qu’il n’y a que les hormones pour nous amener là ou un style de vie et des suppléments peuvent aider? De plus en plus, nous nous apercevons qu’il y a un impact majeur, que notre style de vie et notre alimentation nourrissent notre état d’esprit. Alors si nous avons des carences nutritionnelles, cela nous amènera dans des états où malgré toute notre bonne volonté, nous perdrons nos moyens.
20:19 – Exemple d’une étude où l’on donne à des enfants des colas avec de la caféine, certains sont sucrés et d’autres ne le sont pas. Au bout de quelques heures, on s’aperçoit qu’il y a une pointe d’adrénaline chez les enfants qui ont consommé la boisson qui contenait du sucre alors qu’il n’y en a pas chez le groupe qui n’a pas consommé de sucre, bien que les deux contenaient de la caféine. Que s’est-il passé?
23:14 : Les fruits : avec modération. Explication
24:52 – Les grains : avec l’arrivée de l’agriculture ils ont pris la majeure partie de l’alimentation partout sur la planète pour diverses raisons. Toutefois, physiologiquement, nous ne sommes toujours pas équipés pour faire face aux sucres en quantité qu’ils contiennent. Et ceci est vrai pour tous les sucres, qu'ils proviennent des fruits, des grains ou autres.
26:02- Déjeuners traditionnels : pain, céréales, confiture, jus d’orange. Ils contiennent beaucoup trop de glucides.
26:45 - Le cas de Manon qui a des problèmes de poids depuis qu’elle a 14 ans : elle a fait tous les régimes, elle s’entraine, elle prend des suppléments, elle fait tout et ça ne fonctionne pas. Elle avait perdu un peu de poids, mais avec la ménopause, elle l’a repris. Elle ne comprend pas pourquoi rien ne fonctionne pour elle.Ce n’est pas de la mauvaise volonté, c’est un problème physiologique. Alors, que fait-on?Si tous les régimes n’ont pas fonctionné, c’est parce que couper les calories, peu importe le nom du régime, ça ne marchera pas, il faut faire autre chose.
29:50- L’exemple des gens du Grand Nord: leur mode de vie était adapté à leur environnement froid qui ne permet presque pas de végétal dans leur alimentation. Ils sont hypersensibles au sucre car il n’y en a pas dans leur environnement.
32:35 - Faire autre chose que couper les portions et les calories : jouer sur les hormones, changer littéralement notre alimentation pour ne plus avoir d’impact sur l’insuline. Et cela signifie en quelque sorte une version X du céto. Ce que nous voulons : augmenter leur métabolisme. Le jeûne intermittent peut être un bon outil, mais ce n’est pas nécessairement pour tous. Pour augmenter le métabolisme, il faut manger assez de protéines.
33:45 : La thermogenèse induite par la nutrition : la capacité de notre corps à développer des calories avec ce que nous mangeons, le coût énergétique. Les protéines alimentaires, peu importe la source, vont apporter un coût énergétique qui augmentera le métabolisme.
35:45 – La faim est programmée, mais ça se change : le jeûne pourrait être une façon de le faire.
37:20 - L’importance des protéines : nous constatons chez les gens qui n’ont pas assez de protéines dans leur alimentation un déclin de la vitalité, de la posture et de la musculature beaucoup plus rapide. C’est d’ailleurs la même chose pour la croissance.
38:05- Qu’est-ce que vieillir, que se passe-t-il au niveau du métabolisme? Le vieillissement, c’est plusieurs phénomènes en même temps. Il y a un phénomène d’accumulation de déchets, un phénomène de réduction des capacités de réparation et un phénomène d’augmentation de cellules en mauvaises états qui sont déficientes (ou sénescentes).
40:14 - Réparation et maintenance : que peut-on faire pour améliorer notre métabolisme?
43:05 - Aspect psychologique du vieillissement : le vieillissement est complexe et aussi au niveau de l’aspect psychologique.
45:15 - Pour maintenir ou renverser notre métabolisme, quoi faire et quels suppléments prendre?
43:42 - La restriction calorique
47:05 - L’approche faible en glucides
47:41 - Théorie du triage : la thèse du docteur Bruce Ames qui stipule que le corps favorisera toujours la survie à court terme par rapport à la survie à long terme. Prenons l’exemple de la vitamine K : lorsque nous en avons juste assez, nous préserverons notre coagulation, mais pour les phénomènes neurologiques, la gestion du calcium, le corps n’y verra pas, car l’effet apparaitra seulement dans de nombreuses années.
49:00 - Les protéines et l’importance d’en manger suffisamment : permettront une tonification et un confort dans notre corps. La base de notre alimentation devrait être une source de protéines. Physiologiquement, nous le constatons : en augmentant la proportion des protéines, sans manger plus, nous remarquons que nous nous sentons mieux, que nous sommes plus maigres, que nous avons une meilleure masse musculaire, que nous sommes plus forts, et ce, peu importe notre âge.
51:44 - L'extérieur : le reflet de l’intérieur.
51:59 - Protéines animales ou végétales? Nous trouvons différents avis sur la question.
53:55 - Hygiène et entretien de la bouche : primordiale.
54:03 - Pour rester bien au niveau des articulations : le collagène aide et réduire les glucides aidera, car l’arthrose est fondamentalement un diabète des articulations.
55:35 - Tout revient au sucre : dans son livreWhywegetsick, BenjamenBikman fait le tour de toutes les pathologies non communicables dans notre société et il fait le lien avec le sucre pour chacune d’elles.
56:30 - Aspect émotionnel de l’alimentation :un aspect qu’il ne faut jamais négliger. Manger, c’est émotionnel.
1:00:02 - Changer nos habitudes : la majorité des gens auront besoin de 3 à 6 mois pour implanter de nouvelles habitudes, afin que pour le corps et l’esprit, nos habitudes de vie soient corrigées et que nous ayons un modus operandi dans lequel nous nous sentons bien.
1:01:19 - Quelle quantité d’huile ajouter à nos repas? Sans mettre de chiffre, nous pouvons ajouter de l’huile d’olive généreusement à notre assiette, selon notre appétit.
1:02:15 - Sauna infrarouge : en provoquant la chaleur par l’extérieur, nous éliminons. Ce ne sont pas les bénéfices cardiovasculaires de l’exercice, ils sont différents, mais ils sont tout de même là. Pour certaines personnes qui ont de la difficulté à bouger, cela peut être une belle solution. De plus, pour beaucoup de gens qui ont des troubles arthritiques au sens large, avoir chaud fait du bien.
1:04:40 - Déprescription : le but de toute approche est d’améliorer la santé. Lorsque la santé s’améliore, le besoin de médicament baisse.
Direct avec Jean-Yves Dionne du 8 juillet 2022
02:20 – Papier publié sur l’effet de l’alimentation sur les troubles psychiatriques : une amélioration notable a été observée chez 95 % des gens.
03:58 – Un peu d’histoire : deux grands tournants dans l’alimentation occidentale. L’arrivée des huiles industrielles comme l’huile de soya et l’huile de coton qui n’existaient pas avant. Couplée à cela, l’augmentation du sucre. Le deuxième, le point tournant de la réalité que nous vivons en ce moment, est quelque part en 1954 alors qu’une conférence est donnée par Henry Hass, directeur de Sugar Research Foundation (la fondation de recherche sur le sucre). Ces gens-là ont créé un concept qui a été repris par les nutritionnistes, les gouvernements et l’industrie : la diète faible en gras.
06:36 – Taux d’autisme chez les enfants en Montérégie au Québec
07:20 – Syndrome métabolique : le sucre monte dans le sang, la tension artérielle peut commencer à monter, mais paradoxalement chez certains ce sera de la basse pression, le bon cholestérol chute, l’inflammation augmente.
09:49 – Distinction entre la médecine et les thérapeutiques naturelles : les thérapeutiques naturelles s’occupent principalement de la partie fonctionnelle, alors que nous ne sommes pas encore brisés. La médecine s’occupe du brisé. L'approche médicale conventionnelle, qu’elle soit au Québec ou ailleurs, est de chercher la lésion.
12:11 – Adopter de nouvelles habitudes alimentaires : avec le temps, tout cela devient plus facile et naturel.
12:34 – Manger, digérer, pause : il devrait y avoir 3 heures après le souper sans manger avant de se coucher et 12 heures entre le souper et le déjeuner. Il s’agit d’un minimum afin que notre corps puisse se rebâtir.
14:27 – D’où vient l’idée de prendre 6 repas par jour?
15:15 – Lorsque nous avons faim entre les repas : prendre une collation, mais en se questionnant sur ce qu’il manquait peut-être dans le repas précédant comme du gras ou des protéines. C’est toujours le cas.
15:55 – Why we get sick de Benjamen Bikman : l’auteur fait le lien pour la plupart des maladies non communicables avec la résistance à l’insuline et le syndrome métabolique.
16:49 – L’importance de la variété des couleurs dans notre assiette : les polyphénols
19:10 – L'indice de masse corporelle (IMC) : il s’agit d’un chiffre que nous avons développé dont le calcul est le suivant : poids (kg) ÷ taille (m) 2. Cet indice permet de prendre la grandeur et de l’enlever de la réflexion afin de comparer la grosseur des gens. Il s’agit d’un indicateur parmi d’autres. Il faut faire attention à prendre des règles basées sur des chiffres, des statistiques ou des tests et regarder l’ensemble.
21:15 – Pour optimiser la santé : la restriction des glucides et la qualité des huiles et des gras que nous consommons. Éviter des huiles comme celles de canola, de soya, de maïs et toutes les huiles avec la mention huile végétale, sans précision supplémentaire. Les huiles à privilégier sont celles qui ont une histoire, comme l’huile d’olive et l’huile de coco. Bien qu’elle soit plus récente, l’huile d’avocat est aussi une huile à privilégier ainsi que tous les gras animaux qui ont une historique.
23:35 – La masse musculaire : une réserve organique. Une des raisons d’entretenir notre masse musculaire en vieillissant, ce n’est pas juste pour la posture, pour ne pas avoir mal aux muscles, pour se tenir debout et être fort, c’est surtout qu’advenant un virus, un accident physique, nous aurons la capacité de guérir car nous avons encore beaucoup d’énergie en dedans, il y aura une réserve organique où puiser. La masse musculaire est une réserve organique ainsi que les organes.
25:10 – Huile de colza (ou canola ici au Canada) : un peu d’histoire
26:20 - L’importance de choisir une huile de bonne qualité, bien faite et qui n’est pas pressée par une machine avec des solvants.
27:01- L'inflammation : un outil que notre corps utilise en aigu. Lorsqu’elle devient chronique, c’est là qu’il y a un problème.
27:50 – Pour éviter l’inflammation constante : réduire les oméga-6, augmenter les oméga-3, réduire les yoyos d’insuline. Les intolérances sont également un facteur individuel important.
29:14 – Ce qu’engendre l’inflammation qui est tout le temps là sur le long terme : dans à peu près toutes les maladies chroniques, on détecte une ou plusieurs voies d’inflammation.
30:10 – Réduire l’inflammation par l’activité physique : cela augmente notre capacité à dégrader ces trucs inflammatoires pour ainsi améliorer notre santé. L'arthrose est un autre exemple où faire de l’activité physique est bénéfique. En bougeant, on augmente la lubrification et la nutrition par le système des cartilages.
32:10 - Les suppléments : un outil de plus pour bien vieillir
34:00 - Multivitamines
34:20 - Les Oméga-3 : nous en brûlons une partie pour faire le l’énergie et nous l’intégrons comme structure dans nos membranes cellulaires. À partir de là, cela va jouer sur l’inflammation, sur les hormones et sur d’autres choses. Les Oméga-3 auront un effet protecteur.
35:43 – Pouvons-nous avoir trop d’Oméga-3? C’est bien d’en prendre beaucoup et difficile d’en prendre trop! Ce n’est toutefois pas utile d'exagérer, mais c’est important d’en prendre régulièrement.
38:13 – Quel type d’Oméga-3 choisir? Il est important de prendre du EPA-DHA.
38:48 – Magnésium : un autre minéral important pour une grande partie de la population. Selon Statistique Canada, autour de 40 % des canadiens n’en ont pas assez dans leur assiette.
39:53 – Les flavanols du cacao : un polyphénol aux effets antioxydants, anti-inflammatoires et vasodilatateurs surtout au niveau périphérique.
40:39 - Magnésium : un minéral que l’on associe surtout à la phase de relaxation, qu'elle soit nerveuse, qu’elle soit musculaire, qu’elle soit au niveau des muscles lisses donc cardiovasculaire, utérus, digestion. Le calcium sera associé à la phase de contraction alors que le magnésium sera associé à la phase de relaxation. Lorsque nous sommes stressés, nous perdons du magnésium. Le stress augmente l’élimination rénale.
42:25 – Problème de sommeil lors de la ménopause : de la période de la périménopause, qui commence chez certaines à 40 ans voire plus tôt et qui peut durer de 10 à 15 ans, c’est fondamentalement une carence en progestérone qui est là. La progestérone, naturellement dans le cerveau de la femme, se transforme en trois molécules anti anxiété. C’est pourquoi lorsque la progestérone tombe, que ce soit lors d’un SPM ou d’une périménopause, les symptômes de sautes d’humeur, d’irritabilité, les problèmes de concentration et les problèmes de sommeil apparaissent.
44:05 – Produits de santé naturels pour aider : certains minéraux aideront à la gestion des hormones. Il y a une plante intéressante, le vitex (gattilier), qui donne des effets intéressants surtout en SPM. Il y a des options qui existent avant de prendre des hormones.
44:28 - Magnésium : les dangers du magnésium sont mineurs puisque le pire qui puisse arriver, sauf exception rarissime, est la diarrhée.
45:44 – La silice : a un rôle très important d’agrégateur, de facteur de cohésion. Elle aidera les tissus à se tenir. Dans la science publiée, il y a un consensus pour dire qu’il s’agit d’un nutriment essentiel. Les légumes racines, les plantes comme l’ortie et la prêle, les pousses de bambou sont des sources importantes de silice.
48:07 – Les suppléments pour les besoins spécifiques : lorsque nous parlons de supplémentation, il y a la généralité comme commencer par l’assiette, l’activité physique, gérer le stress et ajouter quelques trucs qui vont aider. Lorsque nous avons un problème, un besoin spécifique, c’est différent.
48:30 - Acné chez l’adulte : le zinc pourrait aider, le thé vert et les oméga-3 aussi.
49:38 - Pour les yeux secs : les premiers outils seront les Oméga-3 et la vraie vitamine A d’origine animal (Rétinol) et l’astaxanthine.
50:25 – Astaxanthine : pigment orange du saumon et des crevettes mais qui en réalité vient d’une algue. Il a des effets anti-inflammatoires, pour la fatigue visuelle et les problèmes oculaires, c’est extraordinaire. Pour avoir une bonne vision longtemps, l’astaxanthine peut être bénéfique.
50:53 – Est-ce que la quantité de vitamine A dans les multivitamines est suffisante? Cette question aborde une notion importante, soit la prévention versus le traitement. Lorsque nous parlons de prévention, que nous n’avons pas de problème, avec les multivitamines et dans notre alimentation, nous aurons suffisamment de rétinol.
51:37 – Les sources alimentaires de vitamine A sont les œufs, les poissons, le foie de morue.
52:00 – Huile de foie de morue : contient de la vitamine A et la vitamine D.
52:58 – La diète parfaite n’existe pas pour tous : nous avons nos raisons d’adopter un type d’alimentation car il convient à notre philosophie, mais il est important de s’assurer qu’il convient également à notre santé en connaissant les embûches.
53:30 – Pour les besoins spécifiques de la peau : le cacao et le thé vert. Le collagène aidera aussi lorsque la peau à tendance à tomber avec l’âge. Il aidera à prévenir ou à diminuer l’impact de la gravité sur la peau.
54:56 – Acides alpha-hydroxylés, acides glycoliques entre autres, que nous retrouvons dans différents cosmétiques : quelques mots sur ceux-ci.
55:50 – La vitamine C : substance importance pour la tonicité du collagène. Elle est un cofacteur de la fabrication naturelle de notre collagène.
56:05 – Soleil : que fait-il pour la peau? Lorsque nous allons au soleil, il y a un phénomène d’adaptation. Nous avons besoin de l’adaptation : la peau se densifie, la vascularisation de la peau change, le derme s’épaissit, la couche cornée s’épaissit, il y a de la mélanine qui apparait en dessous. Nous créerons plus de certaines molécules comme l’acide nitrique, donc au niveau de l’hypertension nous allons la baisser, au niveau du bien-être nous allons nous sentir mieux. Si nous sommes dans cette période d’adaptation, éventuellement le système immunitaire s’améliore.
58:30 – Est-ce que nous profitons des bénéfices du soleil lorsque nous portons une protection solaire? Nous profiterons de certains des bénéfices car certains sont dus aux infrarouges.
59:30 – Quelques mots sur la photothérapie pour la peau (ou chromothérapie à longueur d’onde unique)
1:00:13 - Soleil et cancer de la peau : le soleil ne cause pas le cancer. Le soleil, ou la brûlure du soleil, est un facteur de risque de certains cancers. Il faut avoir un message intelligent par rapport au soleil : profiter du soleil et dès qu’on approche du moment où nous risquons de rougir, c’est le moment de mettre de la protection solaire.
1:02:37 - Sélénium combiné au lycopène
1:03:53 - Le lycopène : une protection solaire interne
1:04:00 - FSP (facteur de protection solaire) : théoriquement le nombre de fois que nous pouvons multiplier notre durée limite pendant laquelle nous pouvons tolérer le soleil. Ce chiffre est un peu absurde car il est faux que si nous nous appliquons un FPS 100, nous pourrons tolérer le soleil 100 fois plus longtemps. En prenant la vraie signification, et c’est ce que l’on retrouve avec le lycopène et les carotènes, on augmente d’un facteur de 3 à 4 fois notre tolérance au soleil.
1:05:20 - Le sélénium : semble agir de concert en prévenant les cellules brulées, donc les lésions dues au soleil. Ainsi, combiné au lycopène, nous avons un facteur de protection d’un côté et un facteur de réparation de l’autre!
1:05:34 - Vitamine D : il a été montré, chez des gens qui ont la peau blanche et qui manquent de vitamine D, en leur donnant, par exemple, un bonus de 100 000 unités de vitamine D d’un coup, et qu’en s’exposant ensuite au soleil, ils auront moins de cellules brûlées que ceux qui arrivent au soleil avec 0 vitamine D ou un seuil très faible. D’où la notion que notre peau développe la tolérance et que la vitamine D est un des facteurs qui augmentent la tolérance au soleil.
1:06:16 – Étude faite chez des gens en déclin cognitif : quand les personnes sont reconfrontées à la musique qu’elles aimaient dans le temps, c’est comme si elles rajeunissaient pendant un certain temps.
Direct avec Jean-Yves Dionne du 21 juillet 2022
02:40 – Le sauna infrarouge, pour tous? Par exemple, une dame ayant une tige de titane dans le dos aimerait aller au sauna infrarouge et nous demande si c'est possible. Logiquement, il n’y aurait pas de contrindication, mais avec les mêmes précautions que pour tous : écouter son corps et la limite à partir de laquelle le temps dans le sauna infrarouge est suffisant pour nous. Les personnes qui devraient faire très attention à la chaleur sont les personnes avec des varices douloureuses. Comme c’est vasodilatateur, cela augmentera la douleur. On ne dit pas non au sauna pour ces personnes, mais de faire attention. Comme pour tous, il faut s’écouter et respecter nos limites.
04:28 – Varices : de quoi s’agit-il? Les varices sont des veines qui se dilatent et qui s’engorgent, depuis les petites jusqu’aux très grosses. Il y a un phénomène inflammatoire et lorsque nous mettons de la chaleur, cela augmente la dilatation, donc augmente la douleur, la diffusion de liquide, l’enflure. C’est là où il y a un gros bémol concernant les saunas.
05:32 – Le froid : commencez doucement. L’été est le meilleur moment pour commencer par la douche froide, car l’eau froide de la douche l’été est moins froide qu’au mois de janvier. Ainsi, le traumatisme sera moins grand!
06:00 – Pathologies considérées incurables par le milieu médical : souvent, parce que nous n’avons pas les outils. Lorsque tout ce que nous avons sont des médicaments ou des interventions chirurgicales, tout un pan des outils d’intervention tels que les habitudes de vie et l’alimentation est oublié, soit parce que ce n’est pas prouvé, que ce n’est pas assez fort et que de toute façon, les spécialistes de la santé n’ont pas le temps de s’en occuper. Il y a de plus en plus de cas qui s’accumulent de ce type de maladies chroniques, incurables et dégénératives qui voient des rémissions.
07:54 – Pourquoi avons-nous si peur des suppléments? Dans le contexte de l’orthodoxie médicale, on regarde d'un mauvais œil les gens qui pensent différemment, qui ont un coffre à outils différent, voire on les sanctionne.
10:30 - Aromathérapie : il en va de même pour l’aromathérapie dans laquelle nous baignons. En France, il y a des certificats universitaires d’aromathérapie dans plusieurs universités, mais pas ici, c’est reléguer.
11:00 – Sclérose en plaques et protocole du Dre Terry Wahls : exemple de Philippe de Vienne, le chef qui possède la compagnie Épices de cru. Il fait de la sclérose en plaques et a reçu un diagnostic dévastateur. Après que les médecins lui avaient dit qu’il n’y avait rien à faire, il a entamé lui-même ses recherches. Il a trouvé le protocole du Dre Terry Wahls et l’a appliqué. Bien que monsieur De Vienne ne soit pas en rémission, il n’est pas dans la phase dégénérative et tout cela, par l’alimentation.
12:55 – Yeux secs et Oméga-3 : en donnant une grosse dose, cela viendra restimuler les glandes de Meibomius. Il s’agit d’une des glandes lacrymales qui produit une larme qui n’est pas liquide, qui est beaucoup plus huileuse. Ainsi, la larme est plus épaisse et plus lubrifiante. Il y a plusieurs études concernant les yeux secs et les Oméga-3.
15:02 - Rémission radiale de Kelly Turner : suite à une enquête auprès d’une centaine de cancéreux guéris, elle a répertorié dans son livre 10 critères que tous ces gens en rémission ont. Ces 10 critères consistent en gros à changer sa vie complètement, à intervenir partout dans sa vie où c’est possible de le faire et cela amène à des guérissons.
16:15 - Démocratisation de l’information : l’internet, malgré tous les défauts qu’il a, permet à chacun de chercher de l’information, d’aller lire des études cliniques, de se former lui-même et de se faire une tête.
17:03 – Concernant la personne qui a pris beaucoup d’antibiotiques et dont les ongles sont tombés : lorsque nous sommes rendus à perdre nos ongles, il y a normalement de nombreux autres symptômes avant, dont des symptômes digestifs. Comme nous en avons déjà parlé, pour le corps, les ongles et les cheveux sont facultatifs. C’est pour cette raison qu’une personne qui fait un régime un peu trop sévère, quel qu’il soit, qui perd du poids, quelqu’un qui est en grand stress ou qui a des troubles hormonaux pourrait perdre des cheveux. La ménopause peut également amener une perte de cheveux chez certaines femmes.
19:45 - Outils pour aider au niveau des ongles et pour la perte de cheveux : la Silice, le Collagène et l’Hydrolysat de kératine seront tous de très bons outils pour une personne qui perd des cheveux, qui a les ongles cassants.
20:19 - Probiotiques et dermatite
22:25 - Comprendre : nous sommes ensemble depuis bientôt 2 ans. À chaque semaine, il y a une nouvelle brique, parfois nous répétons et retournons en arrière. La logique de cette approche, que l’on peut appeler fonctionnelle (ou gros bon sens!), est de faire des liens pour comprendre l’intervention, comprendre la source, avec des outils empiriques.
24:15 - Les pharmaciens au Québec : il est possible pour eux de proposer des doses thérapeutiques de suppléments. Le défaut toutefois au Québec est que les pharmaciens ne sont pas formés pour cela, contrairement à l’Europe où ils le sont.
25:17 - La puissance de tous les témoignages de changements de vie que nous recevons.
26:00 - En tant que pharmacien, ce que Jean-Yves Dionne peut faire.
28:00 - Avec quoi travaille-t-il en thérapeutique? Oméga-3, Multivitamines, Vitamine D, Magnésium, Curcuma, etc. Il travaillera aussi avec des produits plus pointus comme la Griffe du diable. Cela dépendra beaucoup des indications. Il travaille beaucoup avec l’alimentation et la gestion des produits. Il a un catalogue d’outils.
28:55 – Glande thyroïde et Synthroid : le Synthroid n’est pas un médicament au sens propre. Il s’agit d’une hormone. C’est quelque chose où l’on viendra suppléer une carence. Le problème pour une personne qui fait de l’hypothyroïdie est que sa thyroïde fonctionne moins vite. On ne mesure toutefois pas cela avec l’hormone thyroïdienne, mais avec la TSH, l’hormone qui stimule la thyroïde. Lorsqu’elle se met à monter, c’est que la thyroïde est fatiguée, qu’elle travaille moins vite. Lorsque ça monte, le réflexe médical est de prescrire du Synthroid.
30:40 – Pourquoi les problèmes de la glande thyroïde : il y a plusieurs raisons. Cela peut-être une carence nutritionnelle. Le stress est également une cause.
31:40 - Études en lien avec la thyroïde, venant des États-Unis : on s’intéresse aux habitudes alimentaires, aux allergies nutritionnelles, aux carences en Sélénium, en Zinc et en Iode.
32:02 - Pour des cheveux très secs, est-ce que ça peut être un manque de gras, comme ça peut l’être pour la peau? Ce serait la première hypothèse, mais ce n’est pas le seule, il y a d’autres facteurs. Toutefois, bien souvent, sécheresse égale sébum incompétent; un manque de gras et trop de glucides qui nous amèneront à faire un sébum collant.
32:26 - Qu’en est-il des petits boutons derrière les bras? Ils sont causés par les follicules qui produisent un comédon dur qui ne sort pas. C’est plus esthétique qu’autre chose et c’est souvent relié à une carence en vitamine A. Une bonne exfoliation aidera, mais ça reviendra. Pour ceci, pensez Oméga-3, vitamine A et alimentation en général. Et dans l’alimentation, beaucoup de couleurs : nous voulons des antioxydants.
33:30 - Protein-sparing modified fast : tendance américaine où il y a des journées pendant lesquelles on mange uniquement, ou presque, des protéines afin de stimuler le métabolisme et maigrir plus vite. Cela doit toutefois être fait avec un encadrement.
34:35 - Thermogénèse induite par la nutrition : certains aliments ou nutriments vont augmenter notre métabolisme alors que d’autres seront nuls et d’autres viendront le ralentir. La restriction calorique et les régimes viennent baisser notre métabolisme.
36:13 - Levure de bière : substrat des grandes brasseries. Lorsqu’ils enlèvent l’écume, ils vont le cuire à haute température, le faire sécher et le mettre en poudre. Cela a servi d’abord comme supplémentation chez les animaux et ensuite chez les humains. Chez les végétariens, on ajoute de la levure pour les bénéfices qu’elle apporte : le B12 entre autres, mais aussi tous les cofacteurs qui viennent des levures que nous retrouvons dans la levure de bière et dans la levure populaire aussi. C’est très nutritionnel.
37:15 - Pourquoi ne pas prendre une protéine sous forme d’acides aminés pour sauver une étape au niveau de la digestion? En donnant des trucs prédigérés, il est vrai qu’on améliore la tolérance et la biodisponibilité, donc la capacité d’utiliser, d’absorber et d’envoyer au bon endroit est augmentée. Mais dans le contexte d’une alimentation, en pensant ainsi, nous nous retrouvons avec une alimentation artificielle. Il n’y a pas un aliment qui est une seule chose. Il faut faire attention de ne pas tomber dans le réductionnisme. Cela pourrait toutefois être intéressant pour une personne qui est avancée en âge et qui aurait besoin de refaire sa masse musculaire.
39:40 - Concernant les enzymes et le VitalCâlin: est-ce que cela aide à digérer? VitalCâlin est un cocktail d’enzymes. Si nous avons un problème de digestion, par exemple des ballonnements, de la lourdeur, des problèmes d’absorbation, ce produit pourra aider. Il devient un outil pertinent. En digérant mieux, on absorbe mieux.
41:10 – Reflux gastrique : il s’agit de plusieurs pathologies qui ont toutes le même symptôme : ça remonte et ça brûle. Il est possible de faire du reflux et d’avoir un estomac trop acide ou pas assez acide. Le clapet en haut, le cardia, répond à deux principaux stimulus : le premier étant l’acidité et le deuxième, le gras.
42:58 - Le jus de citron : une bonne stratégie pour augmenter l’acidité dans l’estomac.
43:01 - L’importance d’avoir suffisamment de gras dans notre alimentation : il y a de plus en plus d’études clinique où l’on a changé l’alimentation des gens souffrant de reflux en mangeant un petit peu plus de gras et en diminuant les glucides. Simplement en changeant les proportions, 75 à 90% des gens n’ont plus de reflux après.
43:45 - Coenzyme Q10 : la principale indication du coenzyme Q10 est l’action dans nos cellules pour la production d’énergie. Nous parlons ici des mitochondries. Dans ce contexte-là, cela pourrait être un truc antiâge intéressant, pour les fatigues chroniques et pour les maladies cardiaques. Il y a de la documentation aussi dans les maladies neurologiques. Il s’agit d’une molécule que nous fabriquons naturellement, justement par les mitochondries. En vieillissant et avec certaines maladies comme l’insuffisance cardiaque, les gens en produisent moins et cela amène des problèmes. Le coenzyme Q10 fait partie du coffre à outils de Jean-Yves.
45:46 - Est-ce possible que les greens enlèvent les rages de sucre ? Dans le cas d’une rage de sucre, il peut y avoir d’autres nutriments qui sont déficients dans le corps et le corps crie de la seule façon qu’il sait comment faire, avec une sensation que l’on interprète comme étant une rage de sucre. En nourrissant notre corps correctement, il n’en a plus besoin, la rage de sucre disparait.
47:13 - Vinaigre de cidre de pomme : est-ce pertinent d’en avoir dans notre alimentation?
Jean-Yves est ambivalent à ce sujet. Le vinaigre est acide. Ainsi, dans une perspective où ça pourrait aider à la digestion en augmentant notre acidité, cela se compare au jus de citron. Aussi, il contient de l’acide malique qui vient directement de la pomme ainsi que d’autre acides. Ce cocktail a un certain effet pour inhiber un enzyme dans notre système digestif qui nous aide à absorber les sucres.
49:18 – Vinaigre de cidre de pomme et soin de la peau : comme le PH de la peau doit être légèrement acide et que l’usage de savons et détergents fondamentalement alcalins viendra perturber ce PH, mettre sur sa peau un vinaigre dilué dans l’eau, jamais pur, pourrait ramener vers l’acidité.
51:23 - Céramide : chimiquement, il y a plusieurs céramides, mais le principal est un gras collé à un sucre. Il agit comme ciment entre les cellules en venant se coller sur les parois cellulaires entre deux cellules. Lorsqu’arrive un changement de PH, le manque de sébum, l’oxydation, le chlore de la piscine, le soleil, etc., les cellules s’ouvrent en se décollant. Ainsi, la peau perd son humidité et devient sèche et floconneuse.
52:12 – Persil : une plante fascinante, très nutritive, une des plus grandes sources de bêta-carotènes, encore plus que la carotte, et une grande source de chlorophylle. Il s’agit d’un aliment vert hyper intéressant qui a des propriétés diurétiques et dépuratives. C’est un très bon aliment.
54:13 – Une personne mentionne que dans les Blue Zones, on ne mange pas beaucoup de protéines. Est-ce vrai? Il faut faire attention à ce type d'affirmation. Les gens tirent toutes sortes de conclusion des Blue Zones.
55:25 - Critères d’un bon vieillissement : la variété, la gestion de notre vie, savoir ce que l’on veut faire de notre vie jusqu’au bout, ce qui nous fait nous lever le matin, le Ikigai, la valorisation de notre réalité sont autant de critères de bon vieillissement. Tous les endroits où il y a des vieillards actifs, des Blue Zones, des centenaires, ce sont tous des endroits où l’on valorise l'âge.
56:15 – Le jeûne intermittent : est peut-être plus important en terme biologique que de manger moins.
56:39 – Qu'est-ce qui casse le jeûne? Dès que l’on stimule notre corps avec quelque chose que l’on doit digérer, nous devons considérer que le jeûne est cassé. Jus de fruit, aliments, etc. viendront casser le jeûne. Tout ce qui est non calorique comme des infusions, thé, café, ne coupera pas le jeûne, mais dès que c’est calorique, il y a un point d’interrogation.
57:37 – Et les suppléments, ils cassent le jeûne? Les Oméga-3, assurément. Tout ce qui est vitamine, il y a un point d’interrogation. Les vitamines ne passent pas par les voies métaboliques. Nous ne faisons pas d’énergie avec les vitamines. Ainsi, tout ce qui demande de la digestion, depuis les fibres en passant par les sucres et les protéines, nous devons considérer qu’ils cassent le jeûne. Tout ce qui ne passe pas par la digestion, le métabolisme, ne devrait pas affecter le jeûne.
58:54 – Que faire pour dérider, défriper? Il y a plusieurs choses intéressantes. La première, si vous souhaitez être moins ridés, souriez plus! Il y a deux choses que Jean-Yves utilise dans sa routine : un mélange d’huiles végétales qu’il fabrique lui-même et l’autre, le Phytocomplexe antiâge.
1:00:08 - Cellules souches de pomme : l’ingrédient actif du Phytocomplexe antiâge. Il y a des facteurs de croissance dans les cellules souches de pommes que notre peau reconnaît, d’où l’effet tenseur.
1:01:05 – Huiles d’onagre et de bourrache
Direct avec Jean-Yves Dionne du 12 août 2022
00:41 – L'importance des vacances : de plus en plus, nous entendons les psychologues parler que l’on a besoin d’un minimum de temps pour déconnecter et que psychologiquement, nous en avons besoin.
02:35 – Le burn-out : un état où l’on perd toutes nos capacités, où les choses les plus simples deviennent impossibles, l’énergie nerveuse est épuisée.
04:55 – Si on fait un travail que l’on aime, avons-nous autant besoin de vacances? Lorsque l’on fait quelque chose qui nous valorise, qui nous fait grandir, qui nous rend fondamentalement heureux, la notion de travail diminue. Être à sa place, sur son X, c’est énergisant, mais c’est toutefois aussi drainant.
06:40 - Rémission/Guérison
08:44 – Cycle circadien : horloge biologique sur environ 24 heures et qui varie d’un système à l’autre dans notre corps.
10:16 - Bière : un peu d’histoire
11:24 - Ménopause : beaucoup de femme au moment de la ménopause se font prescrire un antidépresseur car leur premier symptôme est de la dépression. En réalité, elles sont en tempête hormonale, en manque de progestérone. Lorsque la progestérone revient au bon niveau, l’état dépressif se replace.
12:31 - Dépression : le médicament a son utilité, c’est une béquille. Il y a des thérapeutes qui sont spécialisés dans le domaine de la dépression tels que les psychologues, psychothérapeutes, travailleurs sociaux et qui sont là pour aider.
12:54 : Alimentation et dépression : l’alimentation nord-américaine pleine de sucre, d’additifs, peut amener dans des états où nous sommes en inflammation au niveau du cerveau et où nous sommes dépressifs.
13:45 – Beaucoup de femmes ne mangeraient pas suffisamment de protéines.
14:45 - Diète alcaline : ce n’est pas nécessairement faux, mais l’application de celle-ci est erronée. En poussant ce principe au maximum, on peut se retrouver avec une carence en protéines car nous mangeons trop de légumes.
15:14 – La santé et la beauté parfaites n’existent pas.
17:52 - Possibilité de développer une masse musculaire à tout âge.
18:46 - Déprescription : le but de toutes démarches est d’améliorer la santé. Une fois que la santé va mieux, le besoin de médicaments diminue.
19:05 – Atteindre notre poids santé : en changeant notre alimentation et en étant en meilleure santé.
21:27 – Effets secondaires des médicaments : il n’y a pas une substance qui agit à une seule place, qu'elle soit alimentaire, nutritionnelle ou médicamenteuse, tout agit partout.
21:45 - Antidépresseurs et effets secondaires
21:59 – Anti-inflammatoires : en prendre à long terme serait une très mauvaise idée car ils attaquent les reins et le système cardiovasculaire. À court terme, pour soulager des douleurs, c’est vital. Toutefois, la première chose à faire si nous avons des douleurs est de se demander pourquoi et ce que l’on peut faire afin de changer et faire en sorte que la douleur cesse.
23:56 – Effet placebo : un effet très important qui fait partie de tous les traitements qui fonctionnent. C’est la capacité du corps, de l’individu à s’autoguérir.
26:47 - Hémoglobine glyquée : la partie de l’hémoglobine dans nos globules rouges qui est collée à du sucre. Nous avons tous sur notre hémoglobine une partie qui est collée à du sucre. La proportion est en fonction de notre capacité à bien gérer les sucres. En santé, ce sera quelque part entre 4,5 % et 5,5 %. De 5,7% à 6,4%, c’est le syndrome métabolique (ce que l’on appelle le prédiabète). À 6,5%, diabétique de type 2. Les médicaments au mieux ramènent en bas de 7 %. Ainsi, il faut s’intéresser à ce qui est possible de faire dans notre alimentation, style de vie, avec comme but de revenir vers les normes.
28:10 – L'outil fondamental : le changement de diète et de style de vie.
30:47 – Pour une consultation avec Jean-Yves Dionne : jydionne.com
32:02 – Bon stress, bad stress, le livre de Jean-Yves Dionne
33:17 – Jambes sans repos : l’outil principal sera le magnésium, mais pourrait aussi être le zinc et le fer. Les jambes sans repos sont souvent associées à une carence en fer.
35:15 – Pour améliorer la santé osseuse : Magnésium, Vitamine D en dose thérapeutique associée Vitamine K en dose thérapeutique, Mélatonine, apport en protéines suffisant, activité physique. Il est possible de renverser le problème.
37:50 – Calcium : est-ce nécessaire de prendre des suppléments? La meilleure source alimentaire de calcium est la graine de sésame. Santé Canada nous a dit que nous avions besoin de 1000 mg de calcium et qu’après 50 ans, 1200 mg. En Europe, c’était 800 mg (mais cela vient de changer). On ne peut pas trouver d’études cliniques où l’apport en calcium au-delà de 800 mg, aliments et suppléments inclus, aura un impact sur la densité osseuse. C’est toutefois le cas pour la vitamine D et le Magnésium.
40:05 - Symptômes de trop de calcium : deux aspects importants.
- Calcémie : le calcium dans le sang qui monte. Habituellement associée à un problème de para tyroïdes. Le problème n’est pas en lien avec l’apport en calcium, mais plutôt une mauvaise gestion à l’intérieur. L’outil le plus important pour renverser cela est la Vitamine D.
- Calcification de différents tissus du corps : les artères, les articulations. Le premier outil de gestion pour ça sera la vitamine K2. Souvent, les dépôts calcaires sont dus à l’inflammation. Il est donc important de gérer l’inflammation, de trouver la cause.
42:05 – Thyroïde : il y a plusieurs facteurs pouvant affecter le métabolisme de la thyroïde. Il y a trois nutriments hyper importants pour la santé de la tyroïde : l’Iode (puisque l’hormone thyroïdienne à des atomes d’iode), le Zinc et le Sélénium. Ce sont trois nutriments souvent carencés dans notre alimentation. Il y différents facteurs qui influencent la thyroïde tels que les fluctuations hormonales (c’est une des raisons pour lesquelles les femmes sont plus sensibles que les hommes) et les réactions inflammatoires/immunitaires face à des nutriments, principalement les lectines alimentaires. Certaines personnes ont corrigé leur problème de thyroïde en retirant certains aliments de leur alimentation.
43:57 - Les lectines : famille de molécules. Le gluten en est une, l’agglutinine du germe de blé, hémagglutinine des fèves rouges, la caséine des produits laitiers, la solanine des tomates, piments, aubergines, etc.
45:34 – Hypothyroïdie et crucifères : à éviter? On dira au gens qui font de l’hypothyroïdie de faire attention à la famille des crucifères. Cela est vrai jusqu’à un certain point pour les crucifères crus, mais beaucoup moins vrai pour les crucifères cuits.
46:52 – Mélatonine et enfants : pour un enfant qui ne dort pas, c’est la moins pire des solutions puisque la mélatonine est sécuritaire. Le problème avec la Mélatonine n’est pas la substance elle-même mais le fait de donner une pilule à un enfant et ainsi créer un réflexe qui est difficile à désamorcer, cette dépendance à une pilule.
48:19 – Sommeil et enfant : les huiles essentielles sont très utiles et ne touchent pas à la notion de prendre quelque chose (comme une pilule), mais plutôt à la notion d’un environnement propice au sommeil. Mettre de la lavande ou une odeur qui plait et qui sera associée à la routine du dodo fait des petits miracles puisque ça prend peu de temps et souvent on réussit à ce que l’enfant comprenne au niveau subconscient qu’il est heureux de faire dodo. Toutefois, pour certains enfants, la réponse aux problèmes de sommeil sera la mélatonine, surtout pour un enfant de type TDAH.
50:16 - Mélatonine : elle n’est pas toxique, il n’y a pas de tolérance ni de dépendance. Prendre de la mélatonine ne fera pas baisser la production de mélatonine endogène. La mélatonine joue un rôle d’orchestrateur du processus de réparation. Elle est une molécule de signal bien longtemps avant d’être une molécule pour dormir. C’est donc une molécule qui aide à la réparation. C’est pour cette raison que dans un contexte de l’anti-âge, elle est géniale. Dans l’ostéoporose également où elle aide à repartir un système.
51:53 – Pour réduire la glycémie : plusieurs substances auront un impact comme le thé, la caféine, le gurmar, le melon amer, augmenter les fibres alimentaires. Le problème est que si nous ne touchons pas la cause fondamentale qui est l’alimentation occidentale raffinée basée sur des farines blanches et des sucres, nous aurons un problème parce que nous serons toujours en réaction et la réaction ne sera jamais aussi efficace qu’aller à la source du problème.
54:00 – Extrait de thé vert et thé : même impact? La plupart des bons extraits donneront les mêmes bénéfices.
54:59 – Avertissement concernant la durée d’utilisation au-delà de laquelle nous devrions consulter un professionnel de la santé que l’on retrouve sur les bouteilles de suppléments : explication. En prenant un supplément en auto-traitement, Santé Canada, qui est un gestionnaire du risque, voit un risque de camoufler quelque chose. Si par exemple nous prenons de la Mélatonine pour un problème X, bien qu’elle ne soit pas dangereuse et qu’il n’y ait pas de risque à long terme à la prendre, elle pourrait cacher un problème. Ainsi, si l’on prend un produit X en auto-traitement, on mettra habituellement une durée dans le temps pour qu’après ce temps, si le problème persiste, que nous allions voir un médecin. Cela ne veut pas nécessairement dire que la précaution soit vraie, mais il y a une raison de la mettre.
57:43 – Focus : peut-on le prendre à long terme?
58:52 - Congé thérapeutique : dans un but de réévaluation. Par exemple, une personne pourrait, après 3 mois, 6 mois ou un an, arrêter le supplément qu’elle prend pendant une semaine ou 2 afin d’évaluer si elle en a toujours besoin.
59:53- Suppléments que l’on pourrait prendre en continu : Vitamine D et K, Oméga-3, Vitamine C, Mélatonine, Magnésium... En phytothérapie, il y a très peu de choses que l’on peut prendre à long terme.
1:00:53 – Cocktail cheveux : que ce soit la kératine hydrolysée, la biotine ou les minéraux, on ira stimuler des systèmes, repartir une machine. Pour les cheveux, cela prendra 3 mois pour voir la différence. Au bout de trois mois, une personne qui voit des résultats pourrait baisser la dose et ainsi de suite au bout de 6 mois ou un an, jusqu'à arrêter.
1:01:36 – Silice : fait partie des minéraux. Jusqu’à 100 mg par jour, il n’y a aucun problème.
1:01:51 - Complexe B : il n’y a pas de problème à en prendre en continu puisque c’est complétement soluble et que l’excédent sera éliminé. En dosage thérapeutique, on pourra se demander si l’on en a toujours besoin.
1:02:17 – Metabzen et Gluconig : Gluconig a plus la capacité d’être pris pendant longtemps alors que Metabzen sera pris avec un but en tête et lorsque le but est atteint, on arrêtera.
1:02:40 – Commande à Jean-Yves Dionne pour formuler un supplément pour aider à traverser la ménopause : il commencera avec de l’actée à grappes noires, une plante de nos forêts. À suivre!