(Ces notes font référence aux vidéos explicatives 2021 de Jean-Yves; pour plus de détails et les études, visitez le site maisonjacynthe.ca, Section Recherches & Études scientifiques)
Côté Suppléments & Alimentation
Acide hyaluronique
Elle est présente partout où le corps a besoin de lubrification : le derme et la peau, les articulations. On l’utilise dans l’industrie cosmétique tant en topique qu’en injection. En topique elle aide à lisser et « remplir les ridules » mais son effet est de courte durée. En injection, le plasticien l’utilise pour remplir les tissus ou les creux, comme pour les lèvres. Son action est de plus longue durée mais comme le corps la reconnait, il la dégrade éventuellement. En médecine, on a développé un sel d’acide hyaluronique, l’hyaluronate de sodium ou Synvisk™, qui sera injecté dans les articulations pour procurer une lubrification importante dans les cas d’arthrose ou de blessures. Son effet, lui aussi, sera relativement court parce que le corps finit par l’éliminer. Par contre, il est beaucoup moins dommageable à long terme que les infiltrations de cortisone.
Oralement, l’AH sera absorbé et se dirigera doucement vers les endroits où le corps peut l’utiliser : la peau et les articulations. L’action de l’AH sera plus lente mais plus durable que les 3 premières options. Il y a peu de recherches sur l’AH seul mais Il y en a plus sur la combinaison de l’acide hyaluronique + collagène.
L’acide hyaluronique sur la peau ou à l’interne, l’effet est différent?
L’acide hyaluronique sur la peau est intéressant mais a un effet transitoire, c’est-à-dire que cela va agir sur la couche épidermique, ça fonctionne mais ça ne reste pas, c’est une colle, c’est plus un cosmétique qu’un agent thérapeutique. Lorsqu’on l’ingère, là il y a changement dans le tissu du derme plus profond et on se trouve à une autre place. Les crèmes de collagène ne fonctionnent pas; le collagène possède des molécules trop grosses pour avoir un impact sur la peau.
Adaptogène
Par définition, une substance qui va aider à l'adaptation non spécifique au stress. Donc, ni un calmant ni un stimulant, c'est un peu les deux à la fois. Quelque chose qui aidera donc à « normaliser ». C’est d’ailleurs pourquoi le ginseng asiatique (Panax Ginseng), par exemple, n’est d’aucune utilité pour les athlètes de haut niveau mais fera des merveilles pour celui qui commence à faire de l’exercice et a besoin d’entrain pour se lever de sa chaise.
Agents de conservation
Deux rôles : antioxydant qui empêche le vieillissement ou le brunissement des aliments ou cosmétiques et antibactérien qui empêche la croissance des bactéries, levures ou moisissures. Que fait un antibactérien dans la bouffe? Ça fait quoi dans le microbiote? Même chose qu’un antibiotique… Par contre, certains agents de conservation naturel, comme un extrait de romarin, n’auront pas les effets délétères des molécules synthétiques.
Algues
(Ascophyllum nodosum / Fucus vesiculosus) super intéressant en combinaison. Extrait développé par des chercheurs québécois, ils aident à réduire l’absorption du sucre et des glucides et diminuent l’hyperglycémie surtout celle après les repas (la pointe de sucre après les repas, pas tellement celle à jeun). On dira que la combinaison diminue l’index glycémique des repas.
Alimentation fermentée
Plusieurs traditions alimentaires ont développé des fermentations comme la choucroute ou le Kimchi. Ces processus étaient d’abord une façon de mieux conserver les aliments. On s’est aperçu que la fermentation « prédigère » les aliments et les rendent mieux assimilables. Pensons au Tempeh fait à partir de soya.
Pourquoi certaines personnes ne digèrent pas bien les aliments fermentés? Certaines fermentations créent un environnement plus acide et bénéfiques mais chez certaines personnes, les bactéries continuent de fermenter ce qui peut causer des ballonnements. Ça dépend donc des types de fermentations, des personnes et de leur microbiote. On peut développer une tolérance aux fermentations en en prenant de petites quantités au début. Pour un beau microbiote, miser sur les fibres alimentaires, les protéines, les bons gras, les couleurs alimentaires (légumes, thés, etc.) et… les fermentations.
Alimentation optimale
L’optimal est fondamentalement individuel. Ce qui est parfait pour un(e) ne l’est peut-être pas pour l’autre. Bien que les vrais aliments complets soient meilleurs que les dérivés et les produits transformés, dans le contexte actuel selon chacun ses défis, pourquoi ne pas supplémenter avec des produits de qualité lorsqu’ils sont disponibles. D’ailleurs, il faut manger pour sa propre santé d’abord.
Alimentation Végane - Céto
Il faut éviter les extrêmes. Mieux vaut aller chercher le bon de tout et garder son sens critique et son intelligence. Il y a toujours moyen de cohabiter. Ici, Cétogène ne veut pas dire diète du bacon. Plutôt, on revalorise les bons gras comme nutriment et source d’énergie.
Peut-on faire Céto-Végé?
Oui! Le principe de revaloriser les gras dans l’alimentation peut très bien se faire végé. On cherche toujours à moduler son alimentation pour améliorer sa santé. Plutôt que de penser favoriser les aliments contenant des bons gras un peu comme l’avocat ou les graines de lin. Être vrai par rapport à ses valeurs, être conforme par rapport à sa physiologie. Alimentation adaptée à chaque personne – pas d’approche dogmatique qui ne fait pas de place aux compromis. Une façon de palier le meilleur des deux mondes. Manger végé c’est beaucoup plus difficile pour avoir accès aux nutriments. Il faut posséder les techniques, car bien manger végé, c’est ardu. Il faut savoir quoi faire. Carences nutritionnelles. Un défi à cause des voleurs de minéraux et des différents anti-nutriments. Rassurez-vous ça s’apprend.
Aloès
Le gel d’aloès est d’abord un cicatrisant et un rafraichissant. Il va travailler comme réparateur, il va aider pour tout ce qui est inflammation locale. Depuis les coups de soleil où son usage va diminuer les cellules brûlées par les UV sur la peau jusqu’aux irritations du tube digestif.
Astaxanthine
Une molécule qui provient des algues; elle est responsable de la coloration orange du saumon et des crevettes et c’est un antioxydant anti-inflammatoire, antiâge, fascinant ce qu’elle fait à très petit dosage. À partir de 2 mg par jour, il y a un effet thérapeutique (par exemple, pour la sécheresse des yeux) est également neuroprotecteur.
Biotine
Vitamine B8, Elle est nécessaire au métabolisme des protéines et des glucides. Elle est connue pour stimuler la pousse de cheveux.
Cacao
Dans le cacao, il y a des molécules qui ont des effets psychostimulants. Les plus connues sont la caféine et la théobromine. On retrouve aussi l’anandamide, est une molécule que nous fabriquons naturellement qui est dans la famille des endocannabinoïdes - on entend le mot cannabis dedans - cela travaille exactement dans cette voie-là. Les femmes sont plus sensibles à cette molécule que les hommes pour une raison qu’on ignore, c’est pour cela que les femmes déprimées vont se réfugier dans le chocolat et vont avoir un effet lift, se sentir mieux. La richesse en magnésium n’est pas étrangère à ce bien-être. Il y a aussi un dérivé de la phénylalanine qui est un stimulant. Tout cela fait en sorte qu’on se sent bien.
D’autres molécules, les flavanols, sont des antioxydants qui ont pour effets d’augmenter l’irrigation sanguine de la peau, nourrir mieux les cellules, améliorer le derme, obtenir un teint plus rayonnant autant en topique qu’à l’interne.
Calcium
Le calcium a été donné de routine à toutes les femmes de plus de 50 ans. Sachez qu’il n’y a pas d’étude qui démontre que le calcium seul augmente la densité osseuse. Il faut toujours de la vitamine D. C’est pourquoi on tend à abandonner cette recommandation « mur à mur ».
Céramides
Dans l’épiderme, entre les cellules de la peau, il y une colle qui maintient l’intégrité de la peau. Elle est composée de cholestérol et de glycolipides qui permettent l’étanchéité de la peau. Avec les agressions de l’environnement (vent, chlore des piscines, soleil, pollution, le vieillissement, la mauvaise alimentation, etc.), les céramides diminuent et la peau perd de sa cohésion. Elle devient plus sèche, plus perméable et desquame (floconne). On peut nourrir de l’intérieur la peau avec des huiles comme l’huile de bourache ou les oméga-3. Il existe même des suppléments de céramides (ces glycolipides) d’origine végétale qui aident à refaire la protection de la peau. CHARDON-MARIE La plante par excellence qui travaille au niveau du foie. Plusieurs recherches ont validé l’usage du chardon-marie pour la cirrhose du foie, le syndrome métabolique, le foie gras, intoxication aux solvants, etc. Notamment les travaux de Ludovico Abenavoli, Italie et Nataša Milić de Serbie.1 Une plante qui soutient, régénère le foie, augmente la production de facteurs antioxydants comme le glutathion. Ce produit n’a pas d’effets digestifs désagréables comme certaines autres plantes pour le foie.
Chrome
Le chrome est un oligo-élément (Oligo = petit) qui est nécessaire à la fonction de l’insuline. S’il y a carence en chrome, les risques de diabète de syndrome métabolique et d’embonpoint augmentent. Il est donc important de s’assurer d’avoir suffisamment de chrome et de savoir que la première cause de carence de chrome, c’est la consommation de sucre!
Collagène
Dans notre corps, le collagène est la protéine de structure. On le retrouve partout : le derme de la peau, les tendons et ligaments, le tissu conjonctif, etc.
Normalement, le corps fabrique très bien son propre collagène à partir des acides aminés venant des protéines qu’on mange. Mais l’âge, l’usure, le stress, la mauvaise alimentation, etc. peuvent diminuer la capacité du corps de réparer son collagène. Dans ces cas, la prise de collagène hydrolysé peut être une solution. Les études montrent qu’une dose de 10 g de collagène hydrolysé aidera pour les articulations douloureuses comme dans l’arthrose. Il peut aussi, à la même dose, aider à raffermir la peau et diminuer les signes du vieillissement.
Le collagène est bon pour la peau. Tonicité du derme.
Collagène végétal, son origine. Fondamentalement animal. On peut copier le collagène avec des acides aminés et obtenir le même profil, ce qu’on appelle le collagène végétal, c’est là qu’il faut faire attention car entre la réalité du produit et son origine. Habituellement ce sont des fermentations provenant du maïs donc hyper transformé industriellement, pas sûr que le produit obtenu donnera les mêmes résultats cliniques que le vrai collagène. Il y a beaucoup de marketing autour.
Dans le corps, il y a différents types de collagène 1,2,3,4,5,6, mais une fois qu’il est extrait, c’est de la gélatine, alors la grande protéine qui a été extraite (avec le bouillon et un peu de vinaigre ou celui que l’on fait en industrie), les grands fils de collagène deviennent globulaires et cela s’appelle de la gélatine. Quand on veut parler du collagène en outil thérapeutique, il y a une étape de plus où cette grande chaîne-là devenue globulaire sera brisée en petits morceaux (hydrolysée).
Une chaîne de protéines sera hydrolysée (protéine = séquence d’acides aminés), en petits morceaux appelés des peptides (des chaînes d’acides aminés plus courtes) et cela est le collagène hydrolysé. Il devient plus soluble dans l’eau, donc il se dissout dans l’eau et ça devient une solution et c’est là qu’il commence à avoir des recherches super intéressantes sur les deux mêmes indications (les articulations et la peau).
Ce n’est pas un médicament mais un aliment. Pourquoi cela fonctionne?
C’est quand tu augmentes la quantité de certains nutriments qu’on nomme facteur limitant, tu permets une plus grande fabrication des structures qui en ont besoin dans le corps. Le collagène est riche en certains acides aminés (proline, hydroxyproline, glycine et lysine). En augmentant ces acides aminés, on permet au corps de fabriquer plus de collagène, donc de réparer les structures qui en ont besoin. C’est pourquoi les études montrent que la prise de collagène en supplément aide aux articulations et à la peau.
Pourquoi combiner les deux (collagène et acide hyaluronique)?
Parce que leurs mécanismes sont complémentaires. Le résultat sera plus intéressant.
Cuisson (Mode)
La cuisson à haute température est connue pour générer de nouvelles molécules connues sous le nom de glycotoxines (réaction de Maillard qui fixe un sucre à une protéine ou si vous préférez le brunissement de la viande dans la poêle).
La cuisson sous vide est intéressante parce qu’il s’agit d’un mode de cuisson qui n’est pas oxydé par l’air, qui ne génère pas de glycotoxine. Il s’agit d’une cuisson à basse température. Cependant, certaines réserves puisqu’il s’agit d’une cuisson dans du plastique.
La cuisson dans le silicone, pour ou contre? Pour l’instant, il n’a rien trouvé de dangereux, mais nous ne savons pas ce que l’avenir dira.
Four à micro-ondes : utile pour réchauffer les aliments seulement (ne pas pour les cuire). Surtout JAMAIS dans du plastique puisque celui-ci libère ses molécules potentiellement dangereuses comme le BPA et les autres. Et idéalement, ne pas se tenir trop près lorsqu’il fonctionne!
Curcuma
Dans son indication traditionnelle ayurvédique, c’est un tonique du foie. Il demeure un antioxydant hors pair et un aliment aux vertus anti-inflammatoires utiles.
Eau
L’eau est vitale. Le réflexe de soif est souvent inadéquat et il est très facile de devenir déshydratée sans même s’en apercevoir. Cette déshydratation peut se voir à la peau qui perd sa capacité à retenir l’eau mais aussi dans plusieurs systèmes du corps depuis le cardiovasculaire jusqu’au système nerveux. Si on ne boit pas assez d’eau, on peut subir des maux de tête, de la peau sèche et toutes sortes d’autres désagréments. (Voir Céramides) Solutions internes pour aider une peau sèche (oméga-3, céramides végétales, antioxydants, carotènes, acides aminés et attention au stress). 3 verres d'eau par jour (250 ou 500 ml au choix) : 1 au lever, 1 en avant-midi et 1 en après-midi, entre les repas, c'est le minimum.
Échinacée
Le premier choix contre les rhumes et autres infections respiratoires. Très utile surtout si elle est prise aux premiers symptômes. L’échinacée peut réduire jusqu’à 60 % de la fréquence des rhumes et surtout, la diminution de ses complications.
Électrolytes
Ce sont les minéraux dissous dans l’eau, le sodium (sel de table) et le potassium, mais aussi le magnésium et le calcium. Le corps cherche l’équilibre entre les électrolytes et l’eau. On perd ces minéraux dans la transpiration. Pour maximiser l’hydratation, il est utile d’avoir suffisamment d’électrolytes.
Enzyme
Les enzymes sont de petites protéines qui, dans notre corps, servent à faire des réactions chimiques. Dans le système digestif, les enzymes sont nécessaires à la digestion : les protéases digèrent les protéines; les lipases digèrent les lipides, etc. Dans nos cellules, les fonctions sont différentes et les enzymes aussi. Par exemple, la glutathion peroxydase est nécessaire pour nous protéger des radicaux libres. Chaque enzyme a une action très spécifique et un lieu d’action tout aussi spécifique.
On pourra prendre un supplément d’enzymes digestives comme le Vitalcâlin pour faciliter la digestion. Cet aliment est le sous-produit de fermentation du miso et fournit une collection d’enzymes que les levures auront fabriqués pour aller chercher les nutriments nécessaires à leur croissance.
Épices & fines herbes
Une des choses que l’on peut faire pour la santé, c’est manger plus d’épices et des fines herbes. Les épices ont des vertus. Les épices sont des activateurs métaboliques, des concentrés d’antioxydants, des anti-inflammatoires. On peut en mettre partout. Par exemple, la cannelle qui sensibilise les récepteurs d’insuline. Les fines herbes ont aussi leur rôle. Il est plus important de mettre de la variété que d’augmenter la quantité d’une seule. Plus ça goûte, plus vous avez les bénéfices.
Fermentation
La fermentation permet de dégrader ce qui est problématique, en quelque sorte, ouvrir la substance pour mieux la digérer plus facilement, parce que la fermentation, c’est une prédigestion. (Voir aliments fermentés)
Fibres
Les fibres sont les glucides que le corps ne digère pas. Elles forment le volume dans le système digestif. Limiter leur effet à ce simple transit serait une grave erreur. Elles sont nécessaires à bien des égards. Les fibres solubles sont les fibres qui forment un gel dans l’eau comme le psyllium, la graine de lin ou encore l’avoine. Les fibre dures s’hydratent beaucoup moins comme le son de blé ou les téguments des cosses d’orange.
Les fibres solubles peuvent nourrir les bactéries du microbiote intestinale. On les nommera prébiotiques. Elles peuvent aussi aider à ralentir l’absorption du sucre et donc diminuer la glycémie élevée après les repas. Elles peuvent faire la même chose pour les lipides et les acides biliaires et aider à réduire le mauvais cholestérol dans le sang. Si les fibres nourrissent les bactéries, elles peuvent donc fermenter. Certaines personnes ressentiront des ballonnements et des inconforts digestifs. Cet effet varie d’un type de fibres à l’autre et d’une personne à l’autre. On classe ces fibres sous l’acronyme FODMAP (fructose, Oligo et monosaccharides et polyols). Pour les personnes sensibles, il est important de reconnaitre quelles fibres vous causent des problèmes et les éviter.
Par exemple, le psyllium est une fibre qui aide énormément certaines personnes pour le transit mais cause des ballonnements pour d’autres. La fibre d’acacia est mieux tolérée mais moins efficace pour le transit.
Les fibres pour tout le monde. Combien? Ça dépend de la tolérance personnelle. On estime à 25 g la quantité de fibre utile, pour une personne. Mais, encore ici, ça dépend de votre réalité.
Pour commencer à augmenter les fibres dans l’alimentation, commencez par les légumes non-féculents que vous tolérez (légumes verts, brocoli etc.). Augmentez la quantité et la variété. Elles sont très importantes pour le transit et pour nourrir le microbiote, mais certaines personnes qui ne consomment pas de fibres n’ont pas de problèmes de constipation et ont des selles bien formées. Alors que d’autres qui ont, par exemple, l’intestin irritable, augmenteront les fibres et seront constipées. Cela dépend des individus et du type de fibres. Donc vitales pour certains et pas certain pour d’autres!
Ginseng
Le ginseng augmente l'énergie vitale, substance adaptogène (augmente la capacité de s'adapter au stress). Des recherches montrent que les ginsénosides du ginseng ont un impact pour aider le foie à détoxifier l’alcool le lendemain de la veille. Ces effets adaptogènes et tonifiant du foie aident à diminuer l’impact du stress, tant psychologique qu’environnemental et métabolique.
Glycotoxine
Les glycotoxines se forment à haute température lorsqu’un sucre se colle à une protéine (caramélisation, réaction de Maillard ou brunissement de la viande). Pour diminuer ou éviter les glycotoxines, on peut réduire la température de cuisson. La cuisson à basse température, en deçà du point d’ébullition (100 º C) prévient leur formation (vapeur, sous vide ou four à basse température et cuisson lente). Les marinades acides (citron/lime, vinaigre ou vin, etc.) préviennent aussi les glycotoxines en grande partie.
Glucides
La majorité des glucides ne sont pas tous sucrés. Par exemple, l’amidon ne goûte pas sucré. Pain, pâte, patate, pâtisserie, tout ce qui est grain, féculent, riz, quinoa, blé, sarrasin, etc. sont des sources concentrées de glucides. Il faut regarder les étiquettes, c’est là que les pièges se découvrent. Pour faire le total des glucides nets donc absorbés, dans un aliment : la quantité de glucides moins la quantité de fibres indiquées.
Gras
Les gras, lipides, sont nécessaires à la vie. De plus, sans gras dans l’assiette, ça goûte moins bon puisque les gras véhiculent les saveurs vers nos papilles. On devrait avoir des bons gras dans chaque assiette. Quantité de gras par jour à consommer dans notre alimentation : la quantité peut dépendre de notre but et de votre niveau d’activité physique. Nous pouvons cibler autour de l’équivalent de 30 grammes de gras par repas (environ 2 cuillères à table) pour l’adulte moyen. Il faut choisir les gras qui nous conviennent. Au-delà de la quantité, il est important de s’assurer de pouvoir identifier les gras dans chacun de nos repas, comme c’est le cas pour les protéines. Les mauvais gras. « La nature ne fait pas de mauvais gras, seul l’industrie en fabrique. » Les mauvais gras sont ceux qui sont apparus au cours du 20e siècle : 1-L’huile de coton (un déchet), maïs, soya, pépins de raisin (elles contiennent des oméga-6). Réduire les oméga-6 et augmenter les oméga-3. 2- Quand on chauffe les oméga-6, il y a un problème. La chaleur et les processus industriels de production créent une molécule toxique le HNE, marqueur du cancer. Tout ce qui est frit, transformé dans une usine, oméga-6, devraient être réduits et surtout ne pas les utiliser dans votre cuisine.
Glutamine
Acide aminé qui a un effet à deux niveaux : aide au transport d’énergie dans les muscles et effet protecteur sur la muqueuse de l’intestin.
Hormèse
C’est la caractéristique d’une substance ou un état, à être bénéfique à petit dosage et de devenir dangereux à haut dosage.
Huiles
Les huiles sont des aliments importants pour la santé. Certaines sont bénéfiques, voire indispensables : huiles d’olive, de coco ou d’avocat. D’autres sont en réalité des produits industriels qu’il vaut mieux éviter : maïs, soya, tournesol, pépins de raisin, canola, coton, son de riz. Ce sont des oméga-6 produits de façon industrielle avec solvants et chaleur. Elles sont défavorables.
Les oméga-6 sont nécessaires et devraient être en équilibre avec les oméga-3. Mais dites-vous que, même si vous éliminez toutes les huiles riches en oméga-6, il y en aura suffisamment dans votre alimentation parce qu’il y en a partout.
Par exemple, l’huile de lin connue comme une source d’oméga-3, contient aussi des oméga-6. Pour la cuisson, olive et avocat. Même moins chaud que le point de fumée, les huiles changent. L’huile de caméline est une très bonne source d’oméga-3, mais il ne faut pas la chauffer. L’huile de coco peut aussi servir pour la cuisson. Les gras animaux sont stables.
Huiles essentielles
Une grande partie des huiles essentielles sont des antiseptiques, donc tuent les bactéries, les microorganismes. Les huiles essentielles de lavande et de théier (Tea tree) sont également des « vulnéraires » (cicatrisants). Huiles essentielles qui auraient des effets antiviraux : Laurier noble, Citron, Clou de girofle, Cannelle, Eucalyptus, Romarin, Tea tree, Genévrier, Ravintsara, Basilic, Lavande, Patchouli.
Jiagoluan
Plante fascinante très utilisée en médecine chinoise. Une des boissons surnommées « Boisson de longévité ». Il y a des recherches intéressantes à son sujet tant au niveau de l'usage traditionnel que des principes actifs.
Kératine
Protéine de notre peau, des cheveux, des ongles, de tous les poils; c’est une protéine spécialisée qui contient beaucoup d’acides aminés soufrés et qui a une capacité de résilience mécanique. Pour pouvoir l’ingérer, elle doit être hydrolysée (comme le collagène), il a été constaté qu’à petit dosage, le corps l’apprécie.
Levure alimentaire
Une des très rares sources de B12 végétale. Si vous en mettez partout, c’est ok, mais souvent ce n’est pas assez, les doses ne sont pas là. La levure peut faire ballonner mais ça dépend des gens parce qu’on ne parle pas d’une levure vivante. Les levures achetées en flocons ont été cuites, elles ont été séchées au four, c’est un bon supplément alimentaire. Il n’y pas de limite, toujours selon la tolérance.
L-Théanine
Substance fascinante! Cette molécule qui vient du thé (surtout le thé blanc), augmente le focus, la concentration. Dans le monde naturel, c’est une des substances la plus intéressante pour l’anxiété de performance, lorsque la pression empêche de se concentrer. Ne cause pas de somnolence.
Maca
La maca est dans la famille des radis. Elle vient des montagnes d’Amérique du Sud et a la réputation d’être un aphrodisiaque comme tous les adaptogènes (qui ont tous cette réputation). Il y a un effet sur l’énergie vitale. Un aliment très nutritif qui peut aider (études scientifiques à l’appui) d’améliorer la fertilité.
Magnésium
Minéral essentiel à la relaxation. Mais quel type de magnésium? Le plus connu et le plus fréquent est l’oxyde de magnésium, mais c’est un des moins bien absorbés. Le carbonate et l’hydroxyde (lait de magnésie) ne sont pas des choix parce qu’eux aussi sont mal absorbés. Deux choix sont plus intéressant : citrate et le glycinate (bisglycinate).
Mélatonine
Aide au sommeil
Dose : la majorité vont répondre à 3 au 5 mg sous la langue, plus que cela c’est rarissime autrement cela va prendre des produits à double-action (courte et longue action) pour aller chercher le pic en deuxième partie de nuit qui est le moment des réveils nocturnes vers 2-3 heures du matin. La majorité des gens vont répondre juste avec celui sous la langue et les effets bénéfiques sont intéressants. On ne devient pas dépendant de la mélatonine; notre mélatonine ne diminue pas par celle qu’on prend de l’extérieur (exogène), il n’y aura pas de tolérance (pas besoin d’augmenter la dose) et si on arrête, on retourne à la case départ et rien n’a été réglé. C’est quelque chose qui est utile, ponctuel et ne cause pas de dépendance ni de tolérance.
Il y a des gens qui ne répondent pas bien à la mélatonine, le seul type « d’effet secondaire » c’est qu’il y a deux façons de réagir à la mélatonine soit que cela stimule le sommeil profond ou soit que cela stimule le sommeil paradoxal (ceux qui font partie de ce groupe-là dorment mal et font des cauchemars, ce n’est pas dangereux, mais ce n’est pas pour eux).
Mélatonine, un outil de la trousse antiâge : la mélatonine a un rôle sur l'hormone de croissance. L'hormone de croissance est l'hormone qui aide à croître. Elle est présente fortement à l'enfance et à l'adolescence. Après 40 ans, la mélatonine a un effet fascinant : elle ralentit certains processus de vieillissement, maximise le pic de l'hormone de croissance qui se passe la nuit alors que le corps se répare. Il y aurait maintenant des études cliniques montrant que la prise régulière de mélatonine augmente la phase de reconstruction de l'os par rapport à la phase de destruction. Pour la santé des os, elle devient un outil utile, comme la vitamine D, la vitamine K, le magnésium, le bore et la silice.
Multiminéraux
Même si on fait attention à ce que l’on mange, qu’on fournit des efforts, qu’on mange bio, souvent, il y a des trous, ne serait-ce que le sélénium ou le zinc. Un critère de sélection, le sel de magnésium dans un multiminéraux ne doit pas être de l’oxyde de magnésium, plutôt n’importe lequel autre. Pourquoi retrouve-t-on l’oxyde de magnésium dans la plupart des produits? Parce que c’est le moins cher. On veut une multi qui contient du magnésium, mais une multi qui contient un sel absorbable. L’oxyde de magnésium est très mal absorbé. Deuxième critère (facultatif) : les formats qui fournissent plus qu’une dose par jour, parce que cela permet d’ajuster. Stressé, très fatigué, prendre la dose maximale; les affaires vont bien, en prendre une ou deux, cela permet ainsi d’être indépendant, autonome.
Nigelle
La nigelle noire (aussi appelée cumin noir) est utilisée depuis des siècles à des fins médicinales et culinaires à travers le Moyen-Orient, l'Inde et l'Afrique du Nord. La nigelle noire aurait une action protectrice cardiovasculaire. Elle protège contre les altérations métaboliques induites par une alimentation riche en sucre.
Noix & fines herbes
Une étude a été faite où l’on donnait une tasse de pacanes par jour et ils constaté une amélioration du profil lipidique. Cholestérol Total a baissé, LDL a baissé et HDL a monté, les triglycérides ont baissé. On peut retrouver cela chez toutes les noix à l’exception des noix de cajou qui sont trop sucrées (27 % glucides). Noix de pin est très riche en amidon et a un effet coupe-faim. Tremper les noix, oui, mais pas toutes : l’amande, la pacane, la noisette. Ne pas faire tremper noix de Brésil, de macadamia car elles deviennent de la purée. Une noix réduite en beurre est plus facilement digestible, pas besoin de la mastiquer.
Crue
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