Mettre fin à l'accumulation des choses qui n'améliorent pas notre vie!
On se rend compte, avec la folie, que l'acquisition d'objets interfère avec notre bonheur plus souvent qu'il le soutient. C'est qu'il faut gérer toutes ces choses: les entretenir, leur trouver une place pour ne pas vivre dans un chaos et un stress qui nous rappellent trop souvent notre manque de temps…
Celui-ci d'ailleurs ne serait-il pas notre plus grand bien à chérir, à s'accaparer et à utiliser pour meubler notre vie de sens? Attention, j'aime les beaux vêtements, les chaussures, les cosmétiques… je suis une femme comme les autres (je vous ai même parlé de mon walk-in dans la chronique Rangement)!
Le but ici est plutôt de nous sensibiliser au coût réel des choses, soit le temps de travail requis pour pouvoir consommer le bien, mais encore l'addition de ce temps à ce qu'on aurait pu faire d'autre: une heure travaillée pour l'achat de tel objet équivaut aussi à une heure perdue pour une activité qui nous passionne ou une heure dédiée à un moment investi avec ceux qu'on aime, par exemple.
C'est sûr que c'est très simple, mais on l'oublie! On s'oublie. Est-ce que nos activités et celles de notre famille, l'ensemble de nos biens rassemblés, les casse-têtes d'horaire et j'en passe en valent réellement le coût?
On n'a qu'une vie, à quoi la dépenser? Je sais aussi que la joie reliée à la majorité de mes achats est bien momentanée. Tellement d'objets de convoitise offrent un plaisir de courte durée versus les investissements en heures travaillées qui sont énormes: on s'excite combien de temps avec notre nouvelle voiture, robe, etc.?
Une étude de l'université de Californie révèle que nos choses prennent littéralement contrôle de notre vie!
Possessions = Accumulation= perte de temps et d'énergie. Souvent j'idéalise le zen, l'espace épuré… j'envie la liberté: être libérée, disponible (à la vie et à ses possibilités) dans un mode de vie simple, léger, joyeux.
Je souhaite vivre cet état le plus souvent possible tout en étant une femme moderne, qui aime aussi être bien vêtue… Mais je me souviens que choisir importe à mon bonheur, que la consommation peut m'étourdir. C'est drôle, lorsque je décide de ne pas acheter, je me sens libérée: mon espace demeurera épuré. Je me retourne vers mes essentiels qui me font me sentir bien, je les revisite, les soigne.
Prendre le temps de s'asseoir et de se demander: qu'est-ce qui nous rend plus heureux, en santé, qui simplifie et agrémente notre vie? avec ou sans? Plusieurs ouvrages et applications parlent de simplicité. Ils ne me fatiguent pas, au contraire. Ils me rappellent. Les habitants des maisons de 400 pieds carrés sur des terrains guère plus grands me font sourire paisiblement. C'est impressionnant jusqu'où on peut aller.
Évidemment, je n'y suis pas! ET je ne le suggère pas non plus! Mais je lisais récemment que 70% des travailleurs en Amérique ne prennent pas tout leur temps de vacances. Une amie me disait qu'à son travail, on ne donne plus que 30 minutes pour le lunch, et que la plupart n'en profitent même pas jusqu'au bout!
On ne prend plus le temps de manger, de vivre. Je crois qu'il est l'heure de se poser des questions! L'idée proposée est donc d'évaluer en heures de travail combien coûtent nos caprices, jouets, activités afin d'être conscient. Tel abonnement, tel souper vaut tant d'heures au boulot. Est-ce que ça en vaut la peine? Qu'est-ce que je préfère? Est-ce que les bienfaits me sont valables?
Et encore, certains n'ont aucune souplesse, mais d'autres peuvent réduire leur nombre d'heures au travail et décider petit à petit de couper sur les dépenses superflues pour accumuler du temps dédié aux loisirs convoités, au voyage et même changer de profession pour réaliser ses rêves.
Des mamans se sont rendues compte qu'une fois l'inutile coupé, pour elle et leur famille, travailler n'était pas une nécessité et que rester à la maison les comblait d'avantage. Ou encore qu'elles pouvaient avoir leur entreprise , ou s'épanouir autrement que par la profession qu'elles peuvent reprendre quelques années plus tard.
On peut tout accomplir, seulement pas tout en même temps! Et nos idées sont faites pour être réalisées, c'est notre vie qui demande à être exaucée… Dans le même ordre d'idée, mon projet personnel est de regarder l'ensemble de mes dépenses pour le prochain mois et d'avoir un aperçu d'où va mon argent, d'éclairer mon portrait et voir s'il est cohérent avec qui je suis, qui je veux être: est-ce que les heures et les sommes déboursées sont le reflet de mes désirs (avoir du temps avec les miens, bien nourrir ma santé, avoir du temps aussi pour flâner).
Et petit à petit parce que les choix vont clarifier l'idéal de notre vie. Choisir nous définit et nous rend puissant. Assurément, nous pouvons tous couper sur les dépenses, cerner les nécessaires à notre épanouissement. Trop souvent elles n'apportent rien et n'élèvent en rien la qualité de notre vie. On peut aussi gagner notre bonheur en se départant de tout ce qui lui nuit et en aimant ce que nous avons. Le temps a une réelle valeur, surtout celui passé avec ceux qu'on aime! C'est si bon quand c'est simple! Pourquoi ne pas changer maintenant ce qui nous embête? Dites-moi, que feriez-vous si vous aviez l'argent nécessaire et mettiez vos craintes de côté?
