Protéines animales, déchets et reins inflamés, surexploités

Écrit par: L'équipe Maison Jacynthe
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Publié le: 31 janvier 2015
Protéines animales, déchets et reins inflamés, surexploités

 

Toujours dans le but de renverser le diabète de type 2 d'un ami et d'améliorer la santé de ses reins lourdement hypothéqués (reflétée par le taux de potassium anormalement élevé dans son sang), je poursuis ma compréhension du mauvais fonctionnement de son organisme en m'informant auprès de Brenda Davis, diététicienne et nutritionniste enregistrée.

Un peu de biochimie pour comprendre.

Nous avons des éléments:

  • C pour carbone
  • H pour hydrogène (eau)
  • O pour oxygène

Les glucides (sucres) sont composés chimiquement de CHO

Les gras aussi de CHO

Les protéines ont un extra, CHON , N pour azote

Lorsqu'on mange, on peut "stocker" les surplus de gras dans des bourrelets! On peut "stocker" l'extra de sucre en réserve dans les muscles sous forme de glycogène (d'où les athlètes qui mangent des pâtes avant l'entrainement). On ne peut faire de réserve de protéines! (On se rappelle que les protéines construisent, on ne fera pas trois fois plus de peau...) Le corps doit donc convertir les protéines en sucre, en CHO.

Qu'advient-il du N, de l'azote? Ni plus ni moins que des déchets d'azote, c'est-à-dire:

  • urée
  • amoniac
  • créatinine
  • acide urique très inflammatoire, en lien avec l'arthrite

Qui doit évacuer?

Les reins. Les excès de protéines sont horribles pour eux. L'urine est acidifiée d'où les pierres aux reins et d'où l'inflammation (qui dit inflammation dit une centaine de maladies, malaises courants).

Notez que les végétaux créent rarement des excès de protéines. Et à Okinawa, là où on vit le plus longtemps en santé, l'apport en protéines ne représente que 10 % de l'alimentation.

 

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