Isabelle, infirmière, nous partage ce qu'elle retient suite à la lecture de « Fast like a Girl » par Dr Mindy Pelz.
« C'était vraiment très intéressant, toutes les femmes devraient lire ce livre. C'est un outil précieux pour nos cycles hormonaux. » - Isabelle
Ce livre est un guide pour la femme concernant le pouvoir de guérison du jeûne pour brûler du gras, augmenter son énergie et balancer ses hormones.
La société moderne, nous a fait perdre le rythme naturel du corps humain; tous les super pouvoirs de la femme, et comme la nature, nous aussi, nous créons la vie.
Alors, enlevons l'image stéréotypée de la femme et revenons à la nature de son essence en respectant ses rythmes biologiques, car de toute façon mère nature finit toujours par gagner.
Fast Like a Girl: A Woman's Guide to Using the Healing Power of Fasting to Burn Fat, Boost Energy, and Balance Hormones. Dr. Mindy Pelz, Éditions Hay House Inc. 27 décembre 2022, 336 pages. ISBN-10 1401969925, ISBN-13 978-1401969929
Introduction
On est dans un monde où les maladies chroniques, telles que l'Alzheimer, cancer, diabète, infertilité, maladies cardiovasculaires, maladies auto-immunes, dépression et autres maladies mentales, ne cessent d'augmenter. Les solutions toutes faites, apportées aux femmes ne tiennent pas compte des besoins de leurs hormones, laissant celles-ci souvent déçues des résultats.
L'auteure nous raconte qu'à 19 ans, souffrant de fatigue chronique, diagnostic qu'elle avait reçu d'un des médecins reconnus dans ce domaine, lui mentionna qu'elle en aurait pour des années à se rétablir. Il lui prescrit plusieurs médicaments et lui conseilla d'arrêter le sport et l'école pour se reposer; elle était, à cette époque, championne de tennis.
Une petite voix à l'intérieur d'elle lui disait qu'il devait bien y avoir une autre solution. Sa mère l'amena dans un bureau de médecine holistique. C'était en 1989, première approche : changer son alimentation, car elle mangeait tout ce qu'il ne fallait pas.
L'approche alimentaire proposée ressemblait beaucoup au régime cétogène d'aujourd'hui. Après 3 seulement semaines, quelque chose changeait dans son corps : une augmentation de son énergie, une meilleure clarté mentale, une diminution de son poids, et ce sans effort, et son état dépressif disparu rapidement. Tout cela rien qu'en changeant son alimentation.
Cette renaissance créa en elle le désir d'en apprendre davantage sur le pouvoir extraordinaire des aliments pour aider les personnes qui vivaient la même situation qu'elle.
Récemment, le Centre de contrôle et de prévention des maladies publiait que 60 % des américains ont une maladie chronique, que 40 % en ont au moins 2, et que 90 % des trillions de dollars du budget sont dépensés pour soigner ces maladies. Le point commun : le syndrome métabolique.
En 2018, une étude faite par l'Université de la Caroline du Nord montre que seulement 12 % des Américains sont en bonne santé métabolique et que plus de 800 millions de gens dans le monde sont obèses.
Selon The British Medical Journal : dans plusieurs pays, l'obésité tue plus de gens que la cigarette. L'obésité infantile augmentera de 60 % durant la prochaine décennie jusqu'à 250 millions en 2030.
Ho FK, Celis-Morales C, Petermann-Rocha F, Parra-Soto SL, Lewsey J, Mackay D, Pell JP. Changes over 15 years in the contribution of adiposity and smoking to deaths in England and Scotland. BMC Public Health. 2021 Feb 11;21(1):169. doi: 10.1186/s12889-021-10167-3. PMID: 33568116; PMCID: PMC7876822.
En 25 ans de pratique, l'auteure nous dit que les 2 obstacles rencontrés chez ses patients pour reprendre leur santé en main sont le temps et l'argent. Le jeûne agit positivement pour éviter ces 2 obstacles, car ça ne demande pas de temps, ni d'argent et apporte des résultats merveilleux.
Beaucoup d'études ont été faites sur les bienfaits du jeûne; des journaux scientifiques comme The New England Journal of Medecine, Cell Metabolism, Nature, et The British Medical Journal publiaient que le jeûne agit dans chaque aspect de la santé métabolique : perte de poids, diminution de la tension artérielle, de la résistance à l'insuline, de l'inflammation et du cholestérol, répare la muqueuse intestinale, améliore les maladies neurodégénératives comme la démence et l'Alzheimer, améliore notre système immunitaire et donc favorise la production des neurotransmetteurs du bonheur comme la sérotonine, la dopamine et le GABA.
Cependant, l'approche tout-en-un du jeûne ne tient pas compte des besoins spécifiques des hormones de la femme. En effet, on doit synchroniser le jeûne avec les subtilités des cycles hormonaux chez la femme : oestrogène, progestérone, mais aussi tenir compte des pics de cortisol et d'insuline, avec le stress, l'exercice, et la nourriture qui influencent grandement nos cycles hormonaux.
L'homme n'a pas ce problème, car la testostérone n'est pas aussi sensible au cortisol que les hormones féminines.
Ainsi, si la femme jeûne régulièrement sans tenir compte des ses cycles hormonaux, elle aura des effets secondaires importants : perte de cheveux, anxiété, irritabilité, problème de thyroide, arrêt des menstruations et insomnie.
Même chose pour les femmes sans cycle prenant des anovulants, ménopausées, postménopausées, avec des ovaires polykystiques ou des problèmes d'infertilité.
Dr Pelz a un site Youtube où elle propose un plan de 30 jours de jeûne et des programmes alimentaires répondant aux besoins spécifiques des femmes.
Chapitre 1 - LES 5 ERREURS
1. La restriction calorique
- En mangeant moins de calories, on force le corps à diminuer son métabolisme, car celui-ci pense qu'on est en famine et se met en mode survie. Ainsi on perd du poids, mais lorsque l'on recommence à manger normalement, vu que notre métabolisme a diminué, alors on reprend le poids perdu et même davantage.
2. Nos choix alimentaires sont pauvres en nutriments
- La mode du sans gras a rendu les produits plus richse en sucre et en produits chimiques pour amélorer le goût et la texture, ce qui a fait exploser le taux d'obésité
- 1960 : 14 % de la population est en surpoids
- 2020 : 40 %
- 2030: 50 % est prévu
- Les aliments transformés créent de la résistance à l'insuline, le problème de fond du syndrome métabolique.
3. Les poussées de cortisol
- Le cortisol est l'ennemi de l'insuline; tu ne peux pas être dans un état de stress et améliorer ta santé en même temps.
- Donc quand le cortisol augmente, le taux de sucre dans le sang augmente et donc l'insuline, même si on n'a pas mangé.
- Comme dans le régime faible en calories ou le surentraînement, cela crée un stress pour le corps et même chose lors d'un jeûne trop long pour la femme, il y a une augmentation du cortisol. Tous les stresseurs du quotidien, sur le long terme, occasionnent une hausse du cortisol chronique, donc un taux de sucre et d'insuline sanguin toujours élevés et les conséquences qui s'ensuivent.
- Le corps de la femme est fait pour procréer, ainsi, s'il y a une hausse régulière du cortisol, le corps comprendra que la femme est en danger, donc il ne faut pas se reproduire et diminuera ainsi les hormones sexuelles ce qui cessera les cycles menstruels.
4. Exposition aux produits chimiques
- Les toxines nous rendent gras. Les obèsogènes, ces produits chimiques que le corps ne reconnaît pas, alors il ne peut les décomposer, donc il les stocke comme de la graisse, et non dans les organes, question de préserver ces derniers.
- Les obèsogènes bloquent les sites des récepteurs hormonaux rendant les récepteurs non disponibles pour nos propres hormones, pour faire leur travail. Ainsi, cela crée beaucoup de blocages au niveau des signaux venant des hormones de la thyroïde ou de l'insuline pour rentrer dans les cellules, ce qui fait augmenter le poids, créer de la fatigue et des troubles de santé mentale.
- Une détox est la solution pour évacuer ces produits et ainsi perdre du poids, améliorer le fonctionnement de la thyroïde et des maladies auto-immunes.
5. Approche tout-en-un
- Il n'existe pas de diète bonne pour tout le monde, surtout pour la femme. Nous avons différents besoins hormonaux à différents moments de la vie, et nos choix alimentaires doivent tenir compte de nos cycles hormonaux. Chaque hormone sexuelle a ses besoins alimentaires spécifiques : l'oestrogène aime le régime faible en glucides, la progestérone préfère un régime avec un peu plus de glucides. Ainsi, on a besoin de varier nos choix alimentaires pour répondre adéquatement aux besoins de chacune de nos hormones durant le mois.
Chapitre 2 - LE POUVOIR DE GUÉRISON DU JEÛNE
- Nos ancêtres étaient forcés de jeûner dû à la rareté de la nourriture. Ce qui créa le gène « économe » qui fait toujours partie de notre génome aujourd'hui. Ainsi, de nos jours, avec le mode de vie moderne, où l'on a accès à de la nourriture en abondance, cela à créer une explosion de diabètes et d'obésité. Le corps n'est pas fait pour manger autant. Nos habitudes de vie jouent contre notre propre code génétique.
- Le jeûne existe depuis longtemps, d'ailleurs, il fait partie de quelques religions. Au 5e siècle, Hypocrate, le père de la médecine, utilisait le jeûne comme pratique médicale régulièrement pour conserver ou améliorer la santé de ses patients. De plus, à cette époque le régime alimentaire était constitué de viandes, de poissons et de plantes, ressemblant beaucoup au régime cétogène d'aujourd'hui.
- Les 2 sources de carburants pour le corps sont le sucre et le gras. Lorsque l'on mange, le corps utilise le sucre comme source d'énergie, et lorsque l'on ne mange pas, il continue d'utiliser le sucre en puisant dans les réserves de sucres (le glycogène) et quand elles sont vides, après plusieurs heures, le corps puise dans nos gras.
- Le problème aujourd'hui c'est que l'on mange trop et trop souvent, ainsi le corps n'a pas le temps d'aller puiser dans nos réserves de graisses et en plus il stocke le trop-plein de sucres absorbés en gras.
- En décembre 2019, une métanalyse du New England Journal of Medecine, publie une revue de 85 études, qui déclare que le jeûne intermittent devrait être la première ligne de conduite de traitement pour l'obésité, le diabète, les maladies cardiovasculaires et neurodégénératives et le cancer. De plus, il aurait aussi un effet antiâge et aiderait en pré et post-opératoire pour accélérer la guérison. de Cabo R, Mattson MP. Effects of Intermittent Fasting on Health, Aging, and Disease. N Engl J Med. 2019 Dec 26;381(26):2541-2551. doi: 10.1056/NEJMra1905136. Erratum in: N Engl J Med. 2020 Jan 16;382(3):298. Erratum in: N Engl J Med. 2020 Mar 5;382(10):978. PMID: 31881139.
- Concrètement, les bénéfices du jeûne sont la production de cétones, un carburant plus stable et plus durable que le sucre, l'augmentation de la résistance au stress des mitochondries, l'augmentation de la défense antioxydante, l'autophagie, la réparation de l'ADN, la diminution du glycogène, la diminution de l'insuline et la diminution de MTOR. (Processus de croissance qui rend le cerveau et les muscles plus forts, mais qui accélère le vieillissement).
- Une étude de Journal Nutrition, Health & Aging en 2018, montre que les individus obèses ont vu leur métabolisme s'améliorer énormément lorsqu'ils mangeaient dans une fenêtre de 8 heures et jeûnaient durant 16 heures. Gabel, Kelsey et al. ‘Effects of 8-hour Time Restricted Feeding on Body Weight and Metabolic Disease Risk Factors in Obese Adults: A Pilot Study’. 1 Jan. 2018 : 345 – 353.
- La revue Cell Metabolism publiait en 2020 que la même diète effectuée dans une fenêtre de 10 heures avait un meilleur effet sur le métabolisme que d'effectuer cette même diète sur 14 heures. Donc, condenser la fenêtre ou on s'alimente crée ainsi plus de temps consacré au jeûne et apporte beaucoup de bienfaits : diminution du poids, du tour de taille, du cholestérol LDL, du % de gras viscéral, du HbA1c, de la tension artérielle. Bref, le jeûne est un cadeau au corps. Wilkinson MJ, Manoogian ENC, Zadourian A, Lo H, Fakhouri S, Shoghi A, Wang X, Fleischer JG, Navlakha S, Panda S, Taub PR. Ten-Hour Time-Restricted Eating Reduces Weight, Blood Pressure, and Atherogenic Lipids in Patients with Metabolic Syndrome. Cell Metab. 2020 Jan 7;31(1):92-104.e5. doi: 10.1016/j.cmet.2019.11.004. Epub 2019 Dec 5. PMID: 31813824; PMCID: PMC6953486.
LES CÉTONES
- Ils sont fabriquées par le foie à partir des gras. Les cétones réparent et régénèrent certains tissus du corps, par exemple : tissus nerveux dans le cerveau, ce qui augmente la mémoire et l'habilité à retenir l'info, augmente le focus et la clarté mentale et c'est une source d'énergie qui est plus durable et plus stable pour le corps. Les cétones sont préférées au sucre par les mitochondries et en plus ils peuvent stopper l'hormone de la faim. Ils favorisent la libération de neurotransmetteurs GABA, qui ont un effet calmant sur le corps. Leur libération lors du jeûne augmente l'autophagie ( destruction de cellules lésées), il y aussi un effet détox qui se produit dans les cellules amenant ainsi plus de vitalité.
- Une étude faite en 2020 sur le virus Covid mentionnait que celui-ci se nourrit de sucre mais n'ayant pas de système d'énergie, cela le force à se nourrir du sucre de nos cellules, ainsi, lorsqu'il entre dans nos cellules et que l'on est en état de jeûne, le virus n'ayant plus de nourriture, cesse de se répliquer et meurt.
AUGMENTATION DE L'AUTOPHAGHIE
- Une étude publiée en 2020 portait sur les avantages possibles de l'autophagie en tant qu'outil pour préparer le système immunitaire à lutter contre le coronavirus. Les virus n’ont pas de système énergétique. Lorsqu’ils pénètrent dans l’organisme, ils doivent donc se servir de notre système énergétique. Si les cellules sont en état de combustion de sucre, les virus entreront dans les cellules, se nourriront de sucre et gagneront de l'énergie, ce qui leur permettra de se multiplier rapidement. Si un virus pénètre dans une cellule en état d’autophagie, n'ayant plus de sucre à consommer, il perdra de l’énergie et cessera de se répliquer.
LE GLYCOGÈNE
- Ce sont des réserves de sucres qui sont dans les muscles, le foie et la graisse. Pour éliminer ces réserves, il faut faire de l'exercice pour libérer le sucre stocké dans les muscles, mais pour évacuer celui du foie et de la graisse, il faut jeûner. Par le fait même, l'excès d'insuline qui est stockée aussi dans le foie et le graisse sera libérée.
RÉINITIALISATION DES VOIES DOPAMINERGIQUES
- Le fait de manger toute la journée, stimule constamment notre système dopaminergique de récompense, ce qui a comme conséquence que l'on a toujours besoin de manger pour se sentir bien, d'autant plus si l'on mange beaucoup de malbouffe. Ce phénomène est accentué si l'on est souvent sur les réseaux sociaux, car ceux-ci stimulent constamment nos circuits de dopamines. Ainsi, le fait d'intégrer le jeûne et de bonnes habitudes dans notre mode de vie viendront rebalancer la dopamine et on se sentira davantage rassasié.
RÉPARATION DU SYSTÈME IMMUNITAIRE
- Dr Valter Lango a fait une des plus grosses études sur le jeûne de 3 jours avec des patients cancéreux sous chimiothérapie. Après 3 jours de jeûne à l'eau, le taux de globules blancs des patients avait augmenté, améliorant ainsi la réponse au traitement.
AMÉLIORATION DU MICROBIOTE
- Notre mode de vie moderne détruit notre microbiote et tous les bénéfices qui y sont associés. Le jeûne crée une meilleure diversité de bactéries, ce qui diminue l'appétit. Il aide aussi à diminuer les bactéries pathogènes et à favoriser ainsi la croissance des bonnes bactéries. Ces dernières ont l'avantage de transformer la graisse blanche en graisse brune qui est plus bénéfique pour le corps, car elles contiennent plus de mitochondries.
- Après 24 heures de jeûne, on augmente la production de cellules souches dans l'intestin dont le rôle est de réparer les tissus du corps lésés par la malbouffe, le stress ou les antibiotiques.
RÉDUIT LA RÉCIDIVE DU CANCER
- En 2016, le Journal of the American Medical Association a publié une étude d'observation portant sur plus de 2 000 femmes âgées de 27 à 70 ans ayant subi un traitement conventionnel contre le cancer du sein. Après avoir analysé ce grand groupe de femmes pendant quatre ans, les chercheurs ont déterminé que lorsque les femmes jeûnaient 13 heures ou plus, elles avaient 64 % de chances en moins de voir leur cancer du sein réapparaître. Cela s'explique en grande partie par le fait que le jeûne entraîne une diminution significative de l'hémoglobine A1c, un indicateur de la glycémie, et de la protéine C-réactive, un indicateur de l'inflammation. Très peu de médicaments peuvent offrir ce type de résultat.
- C'est toujours plus facile de prévenir la maladie que de la guérir.
Ainsi voilà les 6 différents jeûnes :
Le jeûne intermittent (12-16 heures)
- Le jeûne le plus populaire. Le corps commence à utiliser les graisses environ 8 heures après avoir mangé. Après 12 heures, les cétones produites par le foie, à partir des graisses, se libèrent dans le sang. Elles vont se rendre au cerveau en premier lieu, pour stopper la faim et nous donner plus d'énergie autant physique que mentale. Ensuite, les cellules commencent à être en état d'autophagie, de réparation, de détox et de régénération cellulaire.
- En continuant la décomposition des graisses, il y a libération de glycogène et d'insuline stockés. Si le jeûne se poursuit, il y a une amélioration de la tension artérielle, de la glycémie, une diminution de l'insuline, de la CRP (la protéine C réactive est synthétisée par le foie quand il y a une inflammation dans l'organisme), amélioration du microbiome et ainsi une meilleure production de neurotransmetteurs.
- Ce jeûne implique de manger ses repas dans une fenêtre de 8-10 heures et de jeûner 14-16 heures. Le but est d'entraîner le corps à se passer de nourriture, alors on raccourcit la fenêtre ou on mange d'une à deux heures à chaque fois pour ainsi jeûner jusqu' à 3 jours.
- Les bienfaits du jeûne intermittent : perte de poids, augmentation de l'énergie et de la clarté mentale.
Le jeûne autophagique (17-72 heures)
- Ce jeûne permet aux cellules de commencer une détox, améliore la fonction cérébrale et cognitive, peut prévenir un rhume, et rebalance les hormones sexuelles comme dans les cas d'infertilité ou de syndrome des ovaires polykystiques.
Le jeûne de réparation de la muqueuse intestinale (24 heures et plus)
- Ce jeûne améliore beaucoup la muqueuse intestinale des gens affectés par les maladies inflammatoires, surtout si on à prit souvent des antibiotiques ou après la prise d'anovulants.
Le jeûne pour brûler les gras (36 heures et plus)
- Ce jeûne est particulièrement efficace pour les gens qui ont de la difficulté à perdre du poids parce qu'ils ont fait beaucoup de régimes dans leur vie : le syndrome du yo-yo.
- Une étude en 2019, dans la revue Cell Metabolism, publiait qu'un jeûne de 36 heures suivi par une alimentation dans une fenêtre de 12 heures par jour durant 30 jours, continuait la production de cétones et ainsi entraînait une diminution de la graisse abdominale, du cholestérol et de l'inflammation. Li G, Xie C, Lu S, Nichols RG, Tian Y, Li L, Patel D, Ma Y, Brocker CN, Yan T, Krausz KW, Xiang R, Gavrilova O, Patterson AD, Gonzalez FJ. Intermittent Fasting Promotes White Adipose Browning and Decreases Obesity by Shaping the Gut Microbiota. Cell Metab. 2017 Oct 3;26(4):672-685.e4. doi: 10.1016/j.cmet.2017.08.019. Epub 2017 Sep 14. Erratum in: Cell Metab. 2017 Nov 7;26(5):801. PMID: 28918936; PMCID: PMC5668683.
- Le cholestérol augmente lorsque l'on mange trop de sucre, d'acide gras oméga-6 ou des aliments transfomés remplis de toxines. Ce jeûne permet au foie de se réparer et de mieux fonctionner.
Le jeûne de réinitialisation des voies dopaminergiques (48 heures et plus)
- C'est le jeûne pour améliorer la santé mentale. Ce jeûne répare les sites des récepteurs dopaminergiques et en crée de nouveaux, améliorant ainsi les circuits de conductions.
- En jeûnant au moins 24 heures, on améliore déjà la sensibilité des récepteurs, ce qui diminue l'anxiété ou le sentiment d'être malheureux sans savoir pourquoi, car cela augmente la production de GABA, qui a un effet calmant.
Le jeûne pour améliorer son système immunitaire (72 hres et plus)
- 70 % de notre système immunitaire se trouve dans notre intestin, il faut donc d'abord réparer l'intestin pour l'améliorer. Ce jeûne permet au corps de se régénérer en profondeur, et ainsi être plus efficace. Il permet aussi un ralentissement du vieillissement, prévient les maladies chroniques et diminue les douleurs et les raideurs musculo-squelettiques causées par les blessures ou l'arthrite.
Chapitre 3 - LA FLEXIBILITÉ MÉTABOLIQUE EST LA CLÉ POUR PERDRE DU POIDS
En d'autres termes, le corps doit arrêter d'utiliser des sucres et se tourner vers le gras comme combustible. Le corps se régénère constamment; à tous les 7 ans, notre corps s'est complètement régénéré. Par contre, les cellules malades peuvent se répliquer en d'autres cellules malades, dépendamment de notre mode de vie. Ainsi, le jeûne est une fontaine de jouvence pour nos cellules.
De nos jours, on a perdu cette flexibilité métabolique typique de nos ancêtres. Le cerveau, le foie et les intestins adorent jeûner; cette période de repos leur permet une régénération et permet au foie de vider ses réserves de sucres et d'insuline pour pouvoir se réparer. Mais, en même temps, ils ont besoin de bons nutriments : vitamines, minéraux, protéines et bons gras pour bien fonctionner, d'ou l'importance de la flexibilité métabolique.
4 effets apportés par la flexibilité métabolique
- Alternance entre autophagie et mTOR, ce sont deux processus contraires qui sont essentiels : mTOR permet la croissance cellulaire, contribue à la production d'hormones, à la construction musculosquelettique et à la production d'insuline via les cellules du pancréas. L'autophagie est un processus qui voit à la destruction de cellules lésées pour éviter qu'elles se reproduisent, donc, il faut un équilibre entre ces 2 processus pour avoir un organisme en santé et performant. En mangeant, on stimule mTOR, et en jeûnant, on stimule l'autophagie.
- Ensuite, de petites doses de stress sont bénéfiques pour le corps, car cela le pousse à s'adapter et à se renforcer, (la loi de l'hormèse) ex : douche froide, exercice modéré à intense, le jeûne.
- Les cétones, créés par le jeûne, réparent les mitochondries lésées. Les abats, en raison de leur teneur unique en nutriments ainsi que les végétaux de toutes les couleurs sont les aliments qui ont le plus d'impact nutritionnel. Les mitochondries sont les centrales énergétiques dans nos cellules, s’ils ne fonctionnent pas bien, elles ne peuvent pas exécuter leurs rôles correctement de détox cellulaire, créant ainsi une accumulation de toxines et d'inflammation dans les cellules, ce qui produit les maladies chroniques.
- Le jeûne répare les neurones endommagées, et en mangeant les aliments appropriés pour nos neurones, on fournit les nutriments nécessaires pour en créer de nouvelles. De plus, la mémoire a besoin de 50 % de sucres et de 50 % de cétones.
Chapitre 4 - JEÛNER COMME UNE FEMME
- Comprendre notre cycle hormonal et les besoins spécifiques de chaque hormone apporte de l'habilité à jeûner, de meilleures humeurs, une augmentation de l'énergie physique et mentale, plus de motivation et un meilleur sommeil.
Début du cycle : du jour 1-10
- Le cycle commence avec le premier jour des menstruations, les oestrogènes, la progestérone et la testostérone sont au plus bas. Ensuite, après quelques jours, l'hypothalamus coordonne la production d'hormones pour libérer un ovule.
- L'oestrogène augmente lentement jusqu'à un pic à la mi-ovulation environ la 13e journée. Ceci augmente la production de collagène pour la peau qui devient plus souple, les os et les ligaments plus forts et plus élastiques. Il aide à avoir une meilleure humeur, à être plus positive et améliore nos aptitudes de communication. (Lors de la ménopause, en raison de la diminution des oestrogènes, nous devenons plus à risque de blessures, les rides apparaissent et nous sommes plus irritables).
Jour 11-15
- Période de l'ovulation
- Ce sont les oestrogènes et la testostérone, qui pendant cette période, ont la plus grande influence; les bienfaits des oestrogènes se poursuivent et la testostérone nous rend plus puissantes, plus fortes, motivées à entreprendre de nouveaux projets. C'est pendant cette période que l'on obtient les meilleures performances musculaires à l'entraînement.
Jour 16-18
- Les hormones redescendent, à l'exception de la progestérone qui commence à augmenter, apportant le calme et une meilleure clarté mentale.
Jour 19
- Le corps produit de la progestérone; on devient plus zen, moins irritable, on a tendance à socialiser davantage. Le pic de progestérone est de 6 à 8 jours après l'ovulation, cela signifie que si un ovule a été libéré le 14e jour de votre cycle, votre taux de progestérone sera le plus élevé vers le 19e jour. La progestérone est influencée par le cortisol, ainsi s'il augmente, on diminue notre production de progestérone, ce qui peut entraîner des pertes de cylces dues au stress.
- De petits stresseurs sont bénéfiques pour le corps (loi de l'hormèse), car il l'oblige à s'adapter, comme l'exercice, le jeûne ou le froid. Mais le stress chronique peut influencer négativement nos hormones au point d'arrêter les cycles. Par contre, le jeûne ne doit pas être pratiqué la semaine précédant les règles, car les niveaux de progestérone augmentent. Le jeûne provoque une augmentation du cortisol, ce qui affecte les niveaux de progestérone à la baisse, car la progestérone est très sensible au cortisol, en particulier pendant la périménopause lorsqu'il y a une diminution de la progestérone.
QU'EST-CE QU'ON A BESOIN POUR JEÛNER DIFFÉREMMENT?
L'oxytocine est l'hormone en tête de liste pour que tout fonctionne bien, car elle envoie le signal au cerveau que l'on est en sécurité. Le cortisol qui s'élève fait augmenter le sucre et l'insuline dans le sang, ce qui affecte les oestrogènes, la progestérone et la testostérone.
Lors d'un jeûne, il faut donc tenir compte de l'influence réciproque de ces hormones. Dès que le cerveau perçoit de l'oxytocine, il abaisse le cortisol, ce qui diminue le niveau de sucre et d'insuline. Favoriser les moments qui augmentent l'oxytocine est primordial : câlins, moments passés avec des amis ou avec des animaux de compagnie, méditation, relaxation, tenir un bébé dans les bras, être dans un état de gratitude, faire du yoga, avoir une discussion profonde, faire l'amour.
Ensuite, les oestrogènes aiment quand on jeûne, car ils n'ont pas besoin de glucides et ils ont tendance à diminuer lorsque l'insuline monte. De plus, si l'insuline est régulièrement augmentée en raison d'une diète riche en glucides, il y aura une diminution de la production d'oestrogènes et une absence d'ovulation. Comme dans les cas d'infertilité et du syndrome des ovaires polykystiques.
Ainsi, tous les types de jeûnes augmentent la production d'oestrogènes. Pour ce qui est de la testostérone, le jeûne intermittent est excellent; comme durant l'ovulation, la testostérone est plus élevée, le jeûne intermittent durant cette période est approprié, mais pas plus de 15 heures.
La progestérone, quant à elle, préfère le régime avec un peu de glucides, mais pas de jeûne, ni de régime cétogène. Ainsi, la semaine précédant les règles, lorsque la progestérone est à son niveau le plus élevé, une alimentation comportant quelques glucides complexes est excellente.
Les femmes sont 10 fois plus susceptibles d'avoir des problèmes de thyroïde. La thyroïde a besoin de 5 organes en santé pour bien fonctionner : la thyroïde, le cerveau, le foie, les intestins et les glandes surrénales. En détoxifiant les cellules, le jeûne permet d'améliorer le fonctionnement de tous ces organes, y compris la glande thyroïde.
L'IMPACT DE LA CHARGE TOXIQUE
Les toxines affectent les hormones de 2 façons :
- Premièrement, l'exposition aux produits chimiques environnementaux perturbent le fonctionnement de nos glandes endocrines en affectant leur production d'hormones. Il existe des centaines de milliers de produits chimiques, dont un millier affectent nos glandes, créant ainsi des maladies telles que le cancer du sein et le syndrome des ovaires polykystiques.
- Deuxièmement, la libération d'hormones à travers les tissus de l'organisme permet de libérer les toxines emmagasinées. D'ailleurs, le plomb est stocké dans les os, le foie et les poumons; le mercure dans les reins, le foie et le cerveau, les polluants environnementaux dans les tissus gras; l'aluminium dans le cortex préfontal. Quand les oestrogènes et la progestérone augmentent durant nos cycles, ils peuvent être les déclencheurs de la libération de toxines dans le corps, surtout lors de l'ovulation et de la grossesse.
Ainsi, le jeûne n'est pas recommandé lors de grossesses, mais lors de l'ovulation; le jeûne doit être court, car le jeûne long crée de l'autophagie, ce qui peut entraîner une double libération de toxines, l'une provenant de la montée des hormones et l'autre de la libération de toxines dans les cellules lors de l'autophagie.
Chez l'homme, c'est différent, car la testostérone ne provoque pas de libération de toxines comme le font les oestrogènes et la progestérone.
Chapitre 5 - CONSTRUIRE UN STYLE DE VIE UNIQUE À CHACUNE
Personnaliser ses jeûnes dépendamment de nos besoins hormonaux et des différentes situations de vie : travail, congé, vacances, voyage, fête, compétition etc.
4 Piliers lors du jeûne
- Identifier nos buts : augmenter son énergie, perdre du poids, faire une détox, améliorer sa santé ou son système immunitaire, rebalancer ses hormones ou améliorer une condition spécifique. Lorsque l'insuline est régularisée, les hormones sexuelles se rebalancent naturellement, mais parfois, lorsque cela dure depuis longtemps, il faut être patient, car cela peut prendre jusqu'à 90 jours.
- Ensuite, regarder les meilleurs moments dans la journée ou c'est plus facile de se passer de nourriture. En général, les gens préfèrent dîner et souper, donc la fenêtre de 8 heures pour manger est entre 11 heures et 19 heures, et le reste du temps est consacré au jeûne. De plus, c'est important de varier les types de jeûnes pour éviter un plateau. En début de cycle, lorsque l'es oestrogènes commencent à monter, on peut jeûner les 15 premiers jours, et après l' ovulation, aussi le jeûne peut être plus long, contrairement à la semaine avant les menstruations où c'est préférable de ne pas jeûner en raison de la poussée de la progestérone.
- Varier les choix alimentaires : notre corps de femme prospère lorsqu'on lui fournit une variété d'aliments, autant pour la santé de notre microbiome que pour les besoins de nos hormones. Chaque aliment nourrit de nouvelles bactéries qui envoient par la suite des signaux pour absorber à nouveau ce nouvel aliment. Ainsi, notre microbiote a une influence sur nos choix alimentaires. Par exemple, le candida, une levure présente dans l'intestin, envoie des signaux de goût de sucre pour rester en vie, ce qui crée des envies de sucres. L'adoption d'un mode de vie intégrant divers aliments sains permet d'éliminer ces mauvaises bactéries et les fringales qui y sont associées, et donc d'améliorer notre microbiote.
- S'entourer d'une communauté : le fait de se joindre à d'autres personnes comme nous pour intégrer de bonnes habitudes de vie augmente la motivation. Cela permet de partager et de faire des activités ensemble, et de se sentir soutenus et compris dans les moments plus difficiles. Plus important encore, cela augmente notre niveau d'oxytocine, ce qui est primordial dans ce processus.
Chapitre 6 - ALIMENTS QUI SOUTIENNENT NOS HORMONES
4 principes :
1. Ingrédients de qualité, naturels et non transformés, biologiques de préférence : consommer de bons gras, des protéines, des légumes et des fruits biologiques pour supporter nos hormones. Toujours vérifier la liste d'ingrédients, pas plus de 5 ingrédients et avec des noms que l'on connaît.
Les oestrogènent aiment quand nos aliments ont une charge glycémique faible, mais surtout qu'ils soient riches en bon gras, notamment en cholestérol; donc en produits animaux, d'où la préférence pour la diète cétogène. Ils aiment aussi les phytoestrogènes : soya bio, graines, noix et légumineuses.
La progestérone préfère un peu de glucides, d'où les rages de sucres avant les règles. Donc avec une charge glycémique plus élevée : légumes racines, fruits tropicaux, agrumes et légumineuses.
Pour augmenter sa masse musculaire, manger des protéines végétales ou animales biologiques, 30 grammes par repas pour stimuler mTOR. Plus on augmente la masse musculaire, plus on aura une meilleure flexibilité métabolique.
2. Les aliments qui construisent notre microbiote sont les probiotiques et les prébiotiques. Le corps humain a dix plus de bactéries que de cellules humaines : 90 % se retrouvent dans nos intestins, et il y a plus de 4000 espèces différentes. Quand les bactéries sont bien nourries, elles sont plus puissantes et ainsi décomposent les oestrogènes usés et les excrétent efficacement. Ensuite, elles produisent davantage de neurotransmetteurs pour notre cerveau, améliorent notre système immunitaire et nous fournissent la mélatonine qui est essentielle à notre sommeil.
D'ailleurs, lorsque l'on mange des aliments transformés, nous tuons ces bonnes bactéries et stoppons leur bon travail, créant ainsi un environnement plus propice aux mauvaises bactéries, ce qui amène de l'anxiété, une diminution de la décomposition des hormones usées et de la production de neurotransmetteurs.
On peut renverser la situation en mangeant de bons aliments en l'espace en seulement 3 jours. Les probiotiques, les aliments fermentés, les prébiotiques, aliments riches en fibres et les polyphénols : végétaux, épices, cacao, vin rouge biologique. Tous ces aliments créent et nourrissent nos bonnes bactéries et aident ainsi à la production de nos hormones. De plus, ces aliments contribuent à diminuer la tension artérielle, le cholestérol, améliorent la circulation, protègent contre les maladies cardiaques et neurodégénératives et réduisent le taux d'inflammation.
Les anovulants, les antibiotiques et le stress chronique tuent nos bonnes bactéries.
3. Diversité : la variété des aliments favorise la santé intestinale et aide à réguler la glycémie.
4. Cycle : effectuer correctement les cycles alimentaires afin de bien respecter les cycles hormonaux et leur besoins spécifiques.
CRÉER DES DIÈTES PERSONNALISÉES EN RESPECTANT NOS BESOINS HORMONAUX
CÉTOBIOTIQUE
- L'homme peut faire le régime cétogène en se limitant au maximum en glucides, tandis que la femme doit prendre un minimum de glucides, de protéines et beaucoup de bons gras pour répondre aux besoins de ses hormones sexuelles.
- Il faut intégrer des prébiotoques et des probiotiques qui sont essentiels pour améliorer son microbiote dans le but de décomposer les oestrogènes usés pour leur excrétion.
- Maximum 50 g de glucides par jour, en particulier des légumes verts
- Maximum 75 g de protéines bio par jour
- Minimum de 60 % de bons gras
- Les bénéfices de la diète cétobiotique : il maintient la glycémie à un niveau bas, facilite la transition vers le système de combustion des graisses, favorise la perte de poids et contribue à une production optimale d'œstrogènes.
- Le foie et les intestins adorent les légumes et sont donc mieux supportés pour faire leur travail de détox. De plus, les cétones nourrissent les neurones du cerveau.
Pour la semaine avant les menstruations et pendant l'ovulation ou il y a une montée de la progestérone; c'est un peu différent, la diète priorisée est :
FESTIN HORMONAL
- Maximum de 150 g de glucides complexes par jour surtout des fruits et des légumes-racines.
- Maximum de 50 g de protéines bio par jour
- Des bon gras à volonté.
En résumé :
- Le régime cétobiotique les premiers 10 jours du cycle et 5 jours après l'ovulation (Les hormones sont basses)
- Festin hormonal (glucides complexes) pendant l'ovulation et la semaine avant les règles.
Chapitre 7 - LES CYCLES DE JEÛNES
LES CYCLES DE JEÛNES
Quand les cycles de jeunes sont fait au bons moments, on réussit à équilibrer les hormones et à augmenter notre énergie, ce qui contribue à brûler les graisses et à prévenir les maladies. Pour ce faire, il faut décomposer notre cycle menstruel en 3 phases : la phase de puissance, la phase de manifestation et la phase nourricière. Jeûner est merveilleux pour nos hormones, mais peut être très nuisible s'il ce n'est pas fait au bon moment de notre cycle.
LA PREMIÈRE PHASE : LA PHASE DE PUISSANCE - Jours 1-10 et 16-19
- Le jeûne: de 13-72 hres
- Diète : cétobiotique
- Hormones cibles : oestrogène et insuline
- Le focus de guérison : autophagie et cétose
- C'est le temps où nos hormones sexuelles sont au plus bas, ce qui fait qu'on peut jeûner plus longtemps et ainsi maximiser la guérison par le jeûne. Il y a deux moments pour cela : à partir de la première journée des menstruations et après l'ovulation. C'est souvent lors de ces périodes où nous sommes plus stables émotionnellement et avons plus d'énergie et moins faim.
- C'est au cours de cette phase que le corps commence à produire des oestrogènes afin d'envoyer un signal aux ovaires pour qu'ils libèrent un ovule en vue de l'ovulation.
- Ainsi, il faut diminuer l'insuline, donc la consommation de sucre, pour favoriser la production des oestrogènes. Donc la diète cétobiotique est essentielle pour cette phase : bon gras, protéines bio, noix, graines et légumes.
PHASE DE MANIFESTATION - Jours 11-15
- Jeûne : 13-15 heures
- Diète : Festin hormonal
- Hormones : oestrogène, testostérone, progestérone
- Focus de guérison : intestin et foie
- C'est la période où l'on est à son meilleur, notre peau et nos cheveux sont plus beaux, nous sommes plus performantes, une meilleure libido et motivation, et en même temps, on se sent calme et détendue. Durant cette phase, notre focus de guérison est la production et la métabolisation d'hormones, c'est-à-dire leur décomposition et ensuite leur excrétion. Pour cela, il faut un foie et des intestins en bonne santé. Cette étape concerne principalement les œstrogènes qui, s'ils ne sont pas correctement métabolisés, peuvent conduire à des cancers hormonaux, comme le cancer du sein, et peuvent également être impliqués dans le syndrome prémenstruel.
- Ainsi, jeûner jusqu'à 15 heures maximum et manger des aliments qui nourrissent nos intestins et notre foie : crucifères, laitues amères, roquette, endive, kale, ortie, graines de lin et de sésame, aliments fermentés, petits fruits, pomme, thé vert, épices.
- Parce que les poussées d'hormones peuvent libérer des toxines qui sont stockées dans les tissus, il faut éviter de jeûner plus de 17 heures durant cette phase, sinon on déclenchera de l'autophagie et donc une détox plus importante et le risque de réactions indésirables : mal de tête, brouillard mental, acné, anxiété, nausée.
LA PHASE NOURRICIÈRE - Jour 19 - Menstruation
- Pas de jeûne
- Diète : festin hormonal
- Hormones cibles : progestérone et cortisol
- Focus de guérison : diminuer le cortisol
- C'est la phase ou il faut se prioriser, diminuer le stress pour ainsi favoriser la production de progestérone. C'est pour cette raison qu'il faut éviter le jeûne, car cela peut augmenter le cortisol, et la progestérone y est très sensible. On s'alimente avec le festin hormonal, on rajoute des féculents complets, des graines, des légumineuses, des légumes-racines ou des fruits pour plus de glucides qui sont essentiels pour la production de progestérone.
Chapitre 8 - LE PLAN DE 30 JOURS DE JEÛNE ET D'ALIMENTATION
Ce plan à 3 critères :
Il nous rend plus flexible métaboliquement lors des entrées et des sorties du jeûne. Ensuite, Il permet la supplémentation des hormones correctement pour mieux fonctionner, et finalement, il est chapeauté par une communauté qui s'entraide et se comprenne.
Dans ce plan, seulement 3 sortes de jeûnes sur 6 sont prévus pour les débutants. Les moments difficiles sont les moments ou le corps se guérit. C'est nécessaire pour pousser le corps à s'adapter et à se renforcer.
Les femmes avec un cycle de 28 jours terminent le plan au jour 28 et recommence au jour 1, tandis que celles qui ont des cycles de 30 jours, continuent les journées supplémentaires en suivant toujours la dernière phase jusqu'a la fin de leur cycle et recommencent au jour 1 lors de la première journée des règles.
Pour celles qui sont ménopausées ou n'ont plus de cycle, elles commencent quand elles veulent et font les 30 jours. Cela équilibrera leurs hormones naturellement, au fil des mois.
Si des personnes n'ont jamais jeûné, il existe un petit programme de 2 semaines en préparation, où il faut éviter certains aliments, en rajouter certains et raccourcir la fenêtre où l'on doit manger pour avoir graduellement 13 heurres de jeûne par jour, et ce pendant 2 semaines. Ainsi, elles seront prêtes pour le plan de 30 jours.
Les aliments à éviter:
- les huiles partiellement hydrogénées
- huile de maïs
- huile végétale
- huile de coton
- huile de soya
- huile de canola
- huile de tournesol
- les sucres raffinés : pain, pâtes, craquelins, desserts, gluten et alcool
- les ingrédients synthétiques : colorants et édulcorants synthétiques
Les aliments à rajouter, les bons gras :
- huile olive
- beurre de noix, noix et graines
- huile avocat
- huile d'olive
- huile de lin
- avocat
- beurre bio
- huile TCM
Chapitre 9 - COMMENT BRISER LE JEÛNE
Quand on est en état de jeûne, on donne la chance aux bonnes bactéries de l'intestin de prospérer. On peut continuer de les aider en brisant le jeûne de 3 façons: manger des aliments riches en prébiotiques, en probiotiques et en polyphénols.
Les probiotiques augmentent les bonnes bactéries dans l'intestin, surtout si on a pris des antibiotiques, des anovulants et qu'on s'est nourri avec des produits transformés de façon générale.
Les prébiotiques nourrissent les bonnes bactéries et aident ainsi à augmenter l'efficacité de notre système immunitaire, améliorent la production de neurotransmetteurs et la décomposition des oestrogènes usés.
Les polyphénols réparent la muqueuse intestinale dans les cas d'intestin perméable.
Si l'on désire augmenter sa masse musculaire, il est préférable de briser le jeûne en mangeant des protéines. Pendant le jeûne, les muscles rétrécissent un peu dû à la vidange de leur réserve de glucose, mais lorsque l'on mange des protéines minimum 25 g par repas, après le jeûne, on rend le muscle plus fort. (stimulation du processus mTOR)
Si l'on veut perdre du gras, alors on brise le jeûne en mangeant des bons gras.
Lors des premiers jeûnes, il peut se présenter la grippe cétogène, ce sont des effets transitoires lors de la guérison : fièvre, douleurs musculaires, insomnie, nausées, constipation, diarrhée et fatigue. De plus, si l'on veut étirer le jeûne de 2-3 heures, on peut se permettre de prendre une collation faite de gras : café avec huile TCM, bombe de gras, amande ou du beurre d'amande et bouillon d'os, par exemple. Mais cela reste une béquille pour le début, qu'il faut arrêter quand on le peut.
BRISER UN JEÛNE DE 48 HEURES ET PLUS
- Commencer par boire du bouillon d'os, en plus de réparer l'intestin, il redémarre la digestion doucement.
- Manger un repas riche en probiotiques et en bons gras
- On rajoute des aliments riches en fibres; si on ballonne, alors il faut réparer davantage les intestins avec un jeûne de 24 heures et réintègrer lentement les légumes avec des prébiotique et des probiotiques.
- Finalement, on intègre les protéines.
Lors du jeûne, il y a une détoxification qui se produit, alors il faut s'assurer que nos organes excréteurs fonctionnent bien (nos émonctoires : peau, foie, intestin, poumons et les reins). En effet, il faut boire beaucoup d'eau, on peut rajouter du charbon activé ou de l'argile qui aide à adsorber les toxines. Manger des aliments riches en fibres, exfolier sa peau régulièrement, faire des drainages lymphatiques, faire de l'exercice physique pour transpirer pour ainsi faire sortir les toxines et aussi intégrer des séances de saunas infrarouge aident énormément au bon fonctionnement de ces organes.
Pour davantage d'informations, voir le site Youtube du livre qui présente beaucoup de capsules très intéressantes : https://www.youtube.com/@DrMindyPelz
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