Soutien-gorge, ami ou ennemi?

Écrit par: L'équipe Maison Jacynthe
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Publié le: 5 avril 2018
Soutien-gorge, ami ou ennemi?

Qui ne sait pas déjà posé cette question-là?

Je suis certaine que si je faisais un sondage, en vous posant cette autre question : « Que faites-vous, en rentrant à la maison le soir, dès la porte ouverte? »  Avec un gros pourcentage, beaucoup me répondraient sans hésiter … on se débarrasse du soutien-gorge, suivant de près, souliers, bagues et boucles d’oreilles, n’est-ce pas? J’ai ce très lointain souvenir et tendance acquise datant de mon tout premier job de bureau 9 à 5! En me répétant toujours mentalement cette remarque : « Dans quel but a-t-il donc été inventé, étant donné qu’on ressent vivement le besoin de s’en débarrasser si rapidement et régulièrement? »

Oui, dirons-nous, pour un attrait d’élégance, de féminité, pour afficher un beau galbe, et ce, en passant du plus pratique ou au plus chic, mais à quel prix, je ne parle pas monétairement, mais particulièrement au point de vue de la santé.

Quoi en penser? Et si cela nous nuisait finalement ! Je lisais tout dernièrement que le soutien-gorge entravait la circulation lymphatique.  Adepte du nettoyage-santé que Jacynthe nous a proposé, donc encouragée à éliminer les toxines pour avoir une lymphe propre, des cellules en santé … Le soutien-gorge, est-il donc en train de nuire à mon nettoyage?

L’article mentionnait qu’à cause des armatures, élastiques, bonnets et les bretelles, il se créé une compression au niveau des ganglions et canaux lymphatiques, alors, à ce moment-là, la lymphe devient stagnante, les toxines n’étant plus éliminées de façon naturelle, elles s’accumulent donc dans le sein. La compression augmente sensiblement leur température et favorise, le cas échéant, des congestions… douleurs.  Torture volontaire? Ça fait réfléchir sérieusement!

On ajoutait que le soutien-gorge rend la poitrine musculairement paresseuse et favorise son affaissement.  Alors quoi? On nous a enseigné tout le contraire! Bien logique de penser que muscles et les ligaments ainsi emprisonnés ne peuvent pas travailler, alors que leur rôle, à chacun, est de justement renforcir et raffermir le tout et améliorant du coup la qualité de la peau, tout en redressant la posture du dos vers une position plus naturelle. On fait quoi alors? On l’abandonne complètement?

Selon une étude1 consacrée à ce sujet, 42 % des personnes testées ont d'abord ressenti un inconfort sans soutien-gorge. Trois mois après, plus aucune gêne. Trois ans après, aucun sujet ne ressentait de douleur, aucun n'était gêné par l'absence du soutien-gorge dans ses activités courantes, y compris la plupart des activités sportives. 

Ok, mais si on choisit délibérément de le porter à temps plein? Il faut donc garder à l’idée que si on choisit d’en porter un, il faut absolument opter pour un bonnet non compressif et de bonne dimension afin d’être capable de le desserrer en fin de journée. Un soutien-gorge sur mesure est assurément un  « Must » pour le confort.

Et l’option du temps partiel? De légères pauses pour laisser respirer et circuler le tout, car le mouvement naturel du sein libre, pendant la marche, crée normalement un massage qui fait circuler la lymphe. Pourquoi pas!

J’en tire ma propre conclusion : ami à envoyer en vacances de temps en temps pour optimiser la bonne circulation de la lymphe (on troque pour le port d’une belle camisole très confortable) Eh OUI, ami, pour les grandes occasion !

Et vous, quelle est la vôtre?

 

Référence :

1. www.passeportsante.net https://www.passeportsante.net/fr/Communaute/Blogue/Fiche.aspx?doc=le-soutien-gorge-un-accessoire-a-consommer-avec-moderation https://fr.slideshare.net/Yves971/le-danger-du-soutien-gorge-52

 

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