Si la médecine n’a pas de réponse, cherchez ailleurs!

Written by: Marie-Soleil Labrakis, rédactrice
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Published on: October 8, 2018
Si la médecine n’a pas de réponse, cherchez ailleurs!

Le seul endroit au monde où l’on est obligé de vivre est notre corps. Ceci indique que la santé et le bien-être sont des prérequis pour jouir d’une vraie qualité de vie et non un luxe à acquérir. Il n’y a rien de mieux que d’être en santé et ce à tous les plans; social, spirituel, intellectuel et physique. Je vous le dis, car j’ai dû lutter pour la retrouver!

Pourquoi attendre de devenir malade pour comprendre l’importance d’une saine hygiène de vie? Devons-nous vraiment nous rendre jusqu’à là? Cela est insensé, mais pourtant, c’est ce qu’on nous enseigne; une petite pilule à gauche à droite et le tour est joué! Il est rare de trouver un médecin occidental qui se pose des questions sur la cause d’un « mal-être » chez une personne. Ce dernier offre à l’inverse une solution pour masquer le problème sans essayer de comprendre la provenance de celui-ci afin d’y remédier. Voilà pourquoi il est crucial de suivre son « gut feeling » et le « gros bon sens ». La médecine traditionnelle ne renferme pas tous les secrets de la pleine vitalité!

Voici mon histoire: juste avant mon troisième anniversaire, ma mère observait une inflammation inexpliquée au niveau de mon genou gauche. Ce qu’elle trouvait anormale était, en effet, de l’arthrite rhumatoïde juvénile, la conséquence possible d’une prise de trop nombreux vaccins entre l’âge de 0 et 3 ans. Après un échec de prise de Naproxen pendant 12 mois et aucun résultat suite à une injection de cortisone au genou, ma mère (Josée Duclos) s’est tout de suite tournée vers plusieurs recherches en naturopathie pour tenter de guérir cette inflammation. Au menu: une alimentation à la méditerranéenne comprenant une abondance en légumes, fruits, oméga-3, graines de lins moulues, exempt d’acidité (dont le sucre raffiné, jus concentré, tomates...). Sans être certaine de l’efficacité de ses méthodes naturelles employées, ma mère a réussi par m’offrir le plus beau des cadeaux, soit la rémission.

D’autre part, à 13 ans, un autre obstacle au niveau de ma santé est survenu. Celui de l’hypothyroïdie, de type Hashimoto (auto-immune). « Comme si l’arthrite n’étais pas assez! » me disais-je. J’étais dévastée à vrai dire, tout au plus ma mère qui comprenait entièrement ce que je vivais, puisqu’elle en souffre depuis l’âge de 22 ans. Malgré le mode de vie sain que je privilégiais autrefois, je ressentais cette envie foudroyante de guérir ma thyroide dysfonctionnelle. Ma mère et moi écoutions des reportages, lisions des livres et études dans l’ultime but de trouver une réponse à notre fameuse question: Comment faire pour guérir l’hypothyroïdie?

J’ai alors été consulter un médecin-naturopathe à l’âge de 14 ans qui m’a proposé de couper le gluten et les produits laitiers; une réponse qui m’était sans surprise suite à mes nombreuses lectures. Au cours de trois mois consécutifs, j’ai suivi à la lettre ce qu’il m'avait suggéré et cela me procurait un grand bien-être. Je me disais que j’étais sur la bonne piste et sur la voie d’une meilleur vitalité: je ne ressentais plus autant de constipation, mon niveau d’énergie avait augmenté. Quelques temps après la fin du trois mois d’essaie avec ce nouveau mode de vie, ma pédiatre est intervenue négativement. Cette dernière avait constaté une perte de poids de plus ou moins 5lbs depuis ma dernière visite. Elle m’a donc demandé si j’avais modifié quelque chose dans mon alimentation ou autre pour comprendre cette perte de poids « inquiétante ». Je lui ai expliqué que j’avais rencontré un naturopathe m’ayant conseillé de supprimer les aliments mentionnés ci-dessus et que je n’avais, au contraire, diminué l’apport en quantité de nourriture. Toutefois, elle blâmait ces changements pour non seulement ma perte de poids (qui peut s’expliquer de façon logique par la coupure d’aliments mucoïdes), mais pour d’autres problèmes tels la constipation on and off qui m’est apparue depuis l'hypothyroïdie et mon cycle menstruel irrégulier (un autre symptôme fréquent de l’hypothyroïdie). Et là, Bing!Bang!Boom! j’étais étiqueté comme étant orthorexique: une personne qui se souci de l’impact de la qualité des aliments ingérés pour maximiser sa santé globale. Ce qui s'ensuit: rendez-vous chez la nutritionniste, rendez-vous chez la psychologue et rendez-vous plus fréquents chez ma pédiatre, un beau cocktail pour me dévier de mon cheminement vers la guérison.

C’est assez déstabilisant se retrouver confrontée face à la médecine traditionnelle. Je commençais à douter l’approche que j’utilisais pour tenter de guérir ma glande thyroïde. Il m’arrivait même de pleurer, car je me sentais impuissante et perdue au milieu de ces contradictions. Je ne savais plus quoi faire ou qui écouter… Lorsque j’allais à la nutritionniste, on me disait de manger en double, de manger des pâtisseries chaque jour pour me déculpabiliser et me donner des défis comme “ Pour la semaine prochaine, tu essaieras de manger une toast au Peanut Butter Kraft avec du pain blanc”! J’ai fait un effort de ma part pour un lapse de temps de suivre certaines recommandations de la nutritionniste, tel réintégré le gluten, les produits laitiers et augmenter mes portions même lorsque je n’avais pas faim. Toutefois, je ne me sentais pas bien. Il m’est arrivé plusieurs fois où je n’allais pas à la selle au cours d’une période de 2 semaines! En lien avec cette problématique, ma pédiatre me disait que cela est commun chez plusieurs personnes et que je devrai probablement dépendre des laxatifs chimiques pour le restant de ma vie. Oui oui, elle m’a vraiment dit ça comme si la constipation était devenue une norme! Insurgée, ma mère m’a ensuite convaincue d’arrêter d’écouter mon médecin et de suivre mon intuition première…

De nos jours, on a peur de penser différemment, on a cette tendance à se conformer au reste de notre société par pure peur de se faire juger. Pourtant, tout ce que je souhaitais et souhaite toujours est de retrouver toute la vitalité que j’avais précédemment mon hypothyroïdie! Pour moi, ce n’est pas de la privation le fait d’arrêter les produits laitiers , le gluten, les additifs chimiques. C’est un moyen de me débarrasser cette maladie auto-immune. La santé + le bien-être = une vrai qualité de vie! Voilà.

NON, je ne suis pas seule qui opte pour une autre alternative que la condamnation aux médicaments pour la vie! 

Écoutons les messages que notre corps nous envoie; c’est la clé… Notre corps sait sonner l’alarme quand il perd l’équilibre. Il en revient à nous de tout faire pour le retrouver. Mais arrêtons d’empoisonner notre terre avec des insecticides et pesticides, boycottons tout ce qui prend un dictionnaire de chimie pour lire la liste des ingrédients de ce que nous mangeons. Au bout du compte, la santé est la responsabilité de nous tous! Avoir un corps sain c’est possible mais il faut aussi à tout prix maintenir notre terre saine. Je vous quitte en vous disant que je vais tout faire pour trouver le moyen de me guérir et si je réussi, je vais me précipiter pour vous en faire part :) À suivre …

 

Maison Jacynthe se décharge de toutes responsabilités. L’ensemble de l’information contenue dans cet article ou cette lettre ne cherche pas à substituer un traitement allopathique justifié ni écarter l’expertise du corps médical. Il revient à chaque individu de prendre en charge sa santé, de s’informer et d’apporter les changements nécessaires afin d’améliorer sa condition. La supervision thérapeutique, par un professionnel qualifié dans le domaine de la santé est fortement suggérée.

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