Pour vous recevoir, on a choisi les plus belles maisons historiques

Written by: Jacynthe
|
Published on: January 5, 2020
Pour vous recevoir, on a choisi les plus belles maisons historiques

On s'occupe de tous vos sens, on s'installe dans les plus belles maisons qui soient et que j'emménage personnellement & chaleureusement de meubles & objets d'autrefois avec l'aide précieuse de mes amies Carole & Danielle du Grenier d'Ernest (et souvent, de leurs maris :) pour vous recevoir et vous faire vivre des expériences incroyables !

 

Maison Jacynthe Drummondville

 

Ouverture octobre 2022

 

Son histoire…  

 

Cette belle propriété, connue également sous le nom de « La vieille maison », fait partie du patrimoine culturel du Québec et abrite maintenant Maison Jacynthe.

  

Le 209, rue Brock est une luxueuse résidence construite, entre 1878 et 1884, pour Joseph-Trefflé Caya, le greffier de la cour de Drummondville et secrétaire-trésorier du conseil du comté de Drummond.   À l’époque, la propriété englobe un vaste parc qui s'étend jusqu'à la rue Lindsay, une fontaine, de grands arbres ainsi que plusieurs variétés d'arbustes. Elle est située sur un vaste terrain formant un promontoire naturel, dans le centre-ville de Drummondville.   En 1908, M. Joseph-Ovide Brouillard, un industriel et marchand de bois, député libéral de Drummond-Arthabaska de 1911 à 1920 et maire de Drummondville entre 1912 et 1914, acquiert la maison & les dépendances pour la somme de 3 600 $. Les Brouillard ouvrent souvent leur maison à des invités de prestige. Pour les accueillir avec éclat, ils rénovent à grands frais l’intérieur et l’extérieur de la maison, agrémentent l’aménagement du jardin et fleurissent les terrasses.   Au cours des années suivantes, la maison est vendue à J.-Ovila Montplaisir qui la rénove entièrement. M. Montplaisir, arrivé à Drummondville en 1897, est d'abord épicier en gros en 1915 et ensuite, en 1917, il devient le premier commerçant automobile de la région, et entre 1918 et 1920, maire de Drummondville.   Au fil du temps, la maison Joseph-Trefflé-Caya perd sa fonction résidentielle et devient commerciale, un restaurant y voit le jour et plusieurs lui succèdent.   

 

Son architecture...  

 

La maison Joseph-Trefflé-Caya est une résidence bourgeoise s'inscrivant dans le courant de l'éclectisme victorien. Au Québec, les maisons conçues dans cet esprit appartenaient à des notables et autres gens aisés désireux de se distinguer. La demeure se compose d'un corps de logis en brique de plan rectangulaire, à un étage et demi. Elle est coiffée d'un toit à deux versants retroussés. Pourvue d’éléments néogothiques, un pignon central et deux lucarnes à pignon articulent la toiture. Une grande galerie curviligne, ornée de boiseries décoratives ainsi que dans la dentelle en bois, se déploie sur toute la façade avant. Trois volumes annexes en brique, l'un pourvu d'un toit à deux versants et les deux autres d'un toit plat, sont greffés à l'arrière du bâtiment. Le terrain de la résidence compte également une écurie (transformée plus tard en garage) avec un pignon central flanqué de lucarnes.   À noter que cette patrimoniale a reçu le Prix Mitchell en 2001. Une plaque est fixée à la maison avec cette inscription :   Prix Mitchell 2001 Pour la protection et la mise en valeur du patrimoine bâti dans la catégorie “Recyclage”, décerné au Bâtiment situé au 209, rue Brock, pour le respect de son intégrité. Ville de Drummondville en collaboration avec la corp. rues principales.   

 

Sources :

https://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca/rpcq/detail.do?methode=consulter&id=93448&type=bien

https://histoiredrummond.com/publications/articles-historiques/le-209-rue-brock-a-lepoque-des-brouillard/

https://www.waymarking.com/waymarks/WMXD49_209_rue_Brock_209_Brock_Street_Drummondville_Qubec

 

 

 

 

 

 

Maison Jacynthe Mont-Tremblant

 

Ouverture août 2022

 

Cette maison de style pièce sur pièce est située rue Principale tout près du Lac Moore, un véritable endroit de villégiature calme et reposant pour toute la famille. Notre petit coin resto adjacent à la cuisine vous accueille. Une belle grande maison aux diverses possibilités pour votre plus grand bonheur!

 

 

 

 

Maison Jacynthe Vaudreuil

 

Ouverture avril 2022

 

Son histoire…  

 

Le 426, Saint-Charles est un cottage construit en 1872 pour Alain (Allen) Chartier de Lotbinière Harwood, l’un des fils de Robert Unwin Harwood et de Louise-Josephte de Lotbinière, propriétaires de La seigneurie de Vaudreuil en 1829. 

 

La seigneurie de Vaudreuil fut vendue en 1763 à Michel Chartier, Marquis de Lotbinière, descendant de la famille Chartier, noble originaire de France, ayant immigré en Nouvelle-France en 1651 et qui la céda ensuite en 1799 à Alain Chartier de Lotbinière. Par son mariage, Louise, fille d’Alain Chartier de Lotbinière, président de la Chambre des communes, transporta La Seigneurie de Vaudreuil aux Harwood. Lorsqu’elle en hérita, elle laissa l’administration de la seigneurie à son mari, Robert Unwin Harwood, jeune marchand qui devint commandant de la milice de Vaudreuil et pendant trente ans une personnalité politique; il fut également le dernier seigneur de Vaudreuil. Tous les dix enfants Harwood devinrent connus sous le nom de Lotbinière-Harwood. Une famille de grande notariété.  Allen-Chartier Harwood, député à Ottawa (1891), et sa femme Lucie Clark eurent 6 enfants.

 

L’avenue Saint-Charles fut nommée ainsi en l’honneur de Charles L. de Lotbinière Harwood, autre fils de Robert Unwin Harwood. À noter que la rue Ste-Angélique, juste en face de cette maison, a été nommée ainsi pour Angélique, fille de Robert Unwin Harwood et que l’avenue Allen est tirée du prénom anglais d’Alain Chartier de Lotbinière.

 

L’histoire se poursuit…

 

Joseph-Napoléon Lefebvre devient notaire en 1890 dans la région de Rigaud jusqu’en 1899, année où la famille déménage à Vaudreuil. Il épousât à Vaudreuil, Pomélia Sauvé, en 1892.  Le couple aura six enfants : les 3 premiers enfants nés à Rigaud et les 3 autres à Vaudreuil.

 

Joseph-Napoléon exerce alors le métier de « registrateur », c'est-à-dire qu'il est responsable des registres du bureau d'enregistrement foncier, poste qu'il occupe jusqu'à sa mort le 2 novembre 1918. La famille habitât cette maison pendant plus de 30 ans.

 

Son architecture...

 

Cette bâtisse pittoresque est inspirée de l’architecture néogothique, comme l’était plusieurs maisons de l’époque (1850-1875); ces maisons ont des plans rectangulaires ou en L. Leur toit à deux versants est souvent caractérisé par un pignon central en façade portant fenêtre (lucarne-pignon). La lucarne-pignon est ornée de dentelles de bois. On peut remarquer l’œil-de-bœuf au mur pignon latéral gauche et le parement en planche à clin ou à planches verticales.  

 

Sources :  

https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/3584735?docref=a2zEkXSpPJL3ODrAqFGc4w  

https://genealogieroy.ca/Livres/HistoireVaudreuil.pdf 

https://www.archivesvs.org/archives/fonds-privees/fonds-lotbiniere-harwood.html 

https://www.archivesvs.org/archives/fonds-privees/fonds-lefebvre.html

https://www.nosorigines.qc.ca/genealogieSearch.aspx?lng=fr

 

Photos d'époque - Famille Lefebvre

 

 

 

 

 

Maison Jacynthe Repentigny

 

Ouverture décembre 2021

 

Cette belle ancestrale de Repentigny solide, fière de ses 303 ans & si chaleureuse est sise au 553, rue Boul. Lacombe. Tellement impressionnant! La plus vieille de toute Lanaudière. Un dédale de petites pièces à versants, la tapisserie d’autrefois toujours en place (c’est fou comme les deuxièmes des maisons restent à ce jour inhabités, comme s’ils nous attendaient, imaginez-moi les découvrir comme une petite fille devant un trésor ou émerveillée dans une maison de poupée, alors je me mets à vivre l’espace, à l’emménager comme pour moi et à vous y imaginer, la belle histoire se répète avec toujours autant d’émotions).

 

 

 

 

 

Maison Jacynthe Lévis

 

Ouverture mars 2021

 

Notre nouvelle Maison Jacynthe est située dans le quartier historique du Vieux-Lévis et dans un bâtiment riche d’histoire. Le 40 Avenue Bégin!

 

Son histoire…  

 

Un mot sur l'avenue Bégin… C’est le Britannique John Caldwell qui, au début du 19e siècle, trace les lignes d’une trame urbaine sur le haut de la falaise -la ville d’Aubigny- à l’origine de ce qui deviendra Lévis. L’homme d’affaires et entrepreneur forestier qui hérite de la seigneurie de Lauzon dessine notamment bon nombre des artères et rues du Vieux-Lévis, dont l’avenue Bégin. Cette dernière se veut, dès les premiers temps, une artère principalement commerciale. D’abord nommée Bergami puis Eden Street par Caldwell, l’avenue Bégin sera nommée ainsi en 1914 en l’honneur du Cardinal Louis Nazaire Bégin (1840-1924), originaire de Lévis (de l’ancien village de Sarosto).

 

Bordée d’arbres majestueux et dotée d’une ligne de tramways comme dans les villes les plus modernes de cette époque, l’avenue Bégin connaît ses véritables heures de gloire durant la première moitié du 20e siècle. Aujourd’hui, l’avenue Bégin est fréquentée par une clientèle diversifiée et offre plusieurs services tels restaurants, épicerie fine, designers de mode, salon de coiffure, services de consultation spécialisée, etc. On peut y voir quelques exemples de bâtiments anciens bien conservés sur cette rue.

 

L’édifice Laurentien, 36-40, avenue Bégin, La maison Gabriel-Lemieux (Gabriel Lemieux, marchand, ancien propriétaire du terrain et de l’immeuble, frère de l’honorable François Lemieux, premier député du comté de Lévis en 1854.) connaît une histoire où se mêle celle de deux institutions natives de Lévis : le Mouvement Desjardins et La Laurentienne, une compagnie d’assurance vie fondée en 1938. Abritant d’abord la Caisse populaire de Lévis de 1916 à 1920, l’édifice loge ensuite le siège social de l’Assurance vie Desjardins puis celui des assurances La Laurentienne, d’où l’édifice tire son nom. Il peut être intéressant d’ajouter que les locaux servirent temporairement d’hôtel de ville. L’édifice Laurentien accueille maintenant notre Maison Jacynthe de Lévis!  Quel bonheur de vous y accueillir! 

 

 Photo d’époque :

 

 

 

 

Maison Jacynthe Chicoutimi

 

Ouverture novembre 2020

 

Son histoire…

 

Sise au 24 rue Racine Ouest, dans un secteur connu sous le nom de « coin des notables » puisqu’au tournant du XIXe siècle, c’est à cet endroit que les notables de la ville de Chicoutimi vinrent s’établir. 

 

Construite par John Murdock, en 1920 et dessinée par l’architecte Alfred Lamontagne qui a su avoir recours au savoir-faire des gens d’ici pour concevoir les différents éléments composants cette imposante demeure de notable. 

 

En 1924, John Murdock a acquis la propriété de Marie Chaperon, veuve du protonotaire. L’industriel l’a habité jusqu’en 1936.  Par la suite, la maison J-Murdock a appartenu au Régiment du Saguenay (1948-1982) et à la Ville de Chicoutimi, qui en a fait sa maison d’accueil. Elle fut également transformée en espaces commerciaux. 

 

Chef-d’œuvre architectural témoin du passé et maintenant témoin du présent et de l’avenir, Maison Jacynthe vous y accueille avec le plus grand des bonheurs, en ayant pour mission d'y faire de belles rencontres & rendez-vous beauté & bien-être. 

 

Son architecture…

 

Dotée d’une architecture style anglo-normand et véritable trésor de l’architecture Arts and Crafts; ce mouvement est bien illustré tant par son revêtement de granit rose que ses nombreuses pièces de bois joliment ouvrées. Ses caractéristiques toujours d’origine, comme en témoignent les boiseries à caissons qui recouvrent les murs intérieurs, les poutres moulurées, ainsi que l’imposant escalier de bois qui mène à l'étage, font de cette maison bourgeoise l'une des plus belles maisons de Chicoutimi. 

 

 

 

 

Maison Jacynthe St-Bruno

 

Ouverture août 2020

 

Son histoire…  

 

La Rabatelière, autrefois La Rabastelière (ortographié à l'époque avec un « s long » ou « esh » soit Rabaʃtelière) est un village de Vendée, de la région des Pays de le Loire en France. Le nom du village vient d'un des premiers seigneurs de l'endroit nommé Rabasteau ou Rabestel aux alentours des années 1200.

 

Le village fut officiellement fondé en 1634 suite à la construction d'une église sur les lieux et l'établissement d'une paroisse.

 

Le 18 septembre 1846 près du village de La Salette-Falavaux dans la région de l'Auvergne-Rhônes-Alpes, la Vierge apparaît à de jeunes bergers, Mélanie Calvat 14 ans et Maximin Giraud, 11 ans. L'apparition est reconnue par l'église en 1851 et l'endroit devient rapidement un lieu de pèlerinage. En 1879 l'église qui a été construite quelques années auparavant sur le lieu de l'apparition est consacré au culte de la Vierge.

 

À partir de 1873, à l'aide des habitants, Élie Hilaret, curé de Rabastelière, construit sur une colline à proximité du village, un lieu de culte évoquant celui de La Salette-Falavaux et du coup prendra le même nom, Notre-Dame-de-La-Salette. Les pèlerins se rendant à la version vendéenne de l'endroit surnomeront le village de La Rabastelière, où ils s'arrêtent pour se reposer et se nourrir, le chemin menant à la montagne (la colline où se trouve le complexe religieux).

 

La seigneurie de Montarville en Nouvelle-France, fut concédée à Pierre Boucher, premier colon anobli et seigneur de Boucherville, en 1710 par le roi Louis XVI. Boucher cède la Seigneurie de Montarville à son fils cadet et à la mort de celui-ci en 1794, la seigneurie sera divisée en différentes concessions à ses enfants. On ne sait pas à quelle date, mais une des concessions sera nommée concession de La Rabastalière. On ne sait pas non plus comment Rabastelière devient Rabastalière, mais il s'agit vraisemblablement d'une erreur dans la transcription qui est devenue l'appellation officielle.

 

Saint-Bruno-de-Montarville est canoniquement érigée en paroisse par Monseigneur Ignace Bourget en 1842 et obtient son statut civique en 1846 et le nom du village est officialisé. Un des premiers chemins qui parcourt l'endroit est le Rang no 3, séparant la concession de La Rabastalière en direction sud-ouest nord-est jusqu'au pied de la montagne. Le Rang no 3 est renommé Chemin de La Rabastalière en 1954 et devient véritablement le chemin menant à la montagne. Nous nous plaisions à dire que le restaurant était l'endroit où les pèlerins venaient se sustenter.

 

La région de Vendée et la Vierge ont d'autre liens avec Saint-Bruno. En 1888, les frères de Saint-Gabriel, ordre fondé à Saint-Laurent-sur-Sève en Vendée, une localité proche de Rabastelière, envoient des membres de leur congrégation à Montréal. Dès leur arrivée, ils visitent régulièrement St-Bruno où il y a d'autres communautés religieuses (les Jésuites, les Trinitaires et les Sacré-Cœur, les 2 dernières étant encore présentes). En 1920 ils achèteront une propriété près de celle des Jésuites, le long du Rang des Vingt-Cinq au pied du Mont Bruno et y auront une ferme pour la production laitière et avicole ainsi que des vergers et une érablière. En 1925 ils construisent un juvénat et à l'aide des étudiant, érigent sur leur terrain, une grotte en hommage à la Vierge qui se veut une copie de celle de Notre-Dame-de-Lourdes. On y a tenu des messes jusque dans les années '70. La grotte est toujours présente dans le parc du Mont-Bruno, mais la statue de la vierge et l'autel ont disparus.

 

Fait insolite, en 1968, la Vierge serait apparue à Saint-Bruno. À l'endroit où se trouve maintenant le Provigo, la Vierge se serait présentée à des enfants. À L'époque, on construit une croix sur les lieux de l'apparition et pendant quelques années, la ville voit un déferlement de pèlerins venant du Canada, des États-Unis et de partout au Québec. La Vierge ne réapparaîtra pas malgré la promesse faite aux enfants. Plusieurs s'entendent pour dire que ce fut le dernier sursaut de foi en l'Église catholique avant que les Québécois délaissent massivement la religion.

 

Pour ce qui est de la bâtisse du restaurant, nous n'avons pas la date exacte de construction, mais nous savons qu'il s'agit d'une ancienne maison de ferme et qu'elle a été construite entre 1840 et 1860. La rue qui se trouve en face de la bâtisse s'appelle Du Verger. À l'époque un grand verger occupait les terrains de part et d'autre de la rue.

 

À titre de complément, le village de La Rabastelière en France se nomme maintenant La Rabatelière. Puisque qu'ils l'écrivaient autrefois Rabaʃtelière et que la lettre « esh » est tombée en désuétude. Il semblerait qu'au lieu de le remplacer par le « s » simple comme ils l'ont fait pour plusieurs mots, ils l'aient tout simplement laissé tomber. 

 

Saint-Bruno quant à lui s'est d'abord développé autour de l'agriculture et d'une certaine industrialisation grâce à la présence de lacs et cours d’eau dans la montagne, où l'on construit plusieurs moulins à scie et à grains. Un moulin subsiste encore dans le parc et il abrite un salon de thé. À l'éclatement de la seigneurie et de l'établissement officiel de la municipalité en 1846, à la suite des recommandations du rapport Durham de 1840, de riches anglophones montréalais achètent des terrains et s'installent sur la montagne. C'est à partir de ce moment que Saint-Bruno devient un centre de villégiature. À partir du milieu du XXe siècle, la localité subit un boom de population. La démocratisation de la voiture permet aux familles de s'établir à Saint-Bruno et de travailler à Montréal. Le village devient une ville en 1958. 

 

Cadastre de la ville de Saint-Bruno datant de 1912 avec des annotations de 1929. Le point rouge indique la position de notre bâtiment.

Photo aérienne de Saint-Bruno datant de 1952, la bâtisse est encerclée en rouge face au verger.

Photos de l’ancienne église de Saint-Bruno qui brûla en 1934. On peut voir sur l’une d’elles, le vieux presbytère à son endroit original avant qu’il soit déplacé au lac du village.

Photos du village, la première vraisemblablement rue Montarville en direction de Sainte-Julie.

L’ancienne gare près de l’intersection de La Rabastalière et du boulevard Sir-Wilfrid-Laurier (116), intersection aujourd’hui fermée. La gare a été déplacée plus à l’ouest (vers Montréal) par rapport à son emplacement d’origine.

Photos du Lac du Moulin, autrefois Lac St-Bruno. La première photo date de 1875. 

 

 

 

 

Maison Jacynthe Aylmer

 

Ouverture mai 2020

 

Son histoire…

 

La maison du marchand Georges McKay, située au 53 rue Principale, a été construite en 1903. Georges McKay, qui a fait construire cette maison en 1903, n’en profita que quelques années avant de la revendre à Thomas Ritchie fils, propriétaire avec son frère de la scierie Ritchie, l’une des plus importantes au pays, lorsqu'il décide d'aller s’installer à Ottawa. 

 

Son architecture...

 

Les lignes architecturales accentuent la verticalité de cette volumineuse maison de style néo-Queen Anne de briques et de bois de trois étages. Elle est composée de détails exceptionnels comme son porche circulaire à colonnes, son toit à faux-comble et la mixité des matériaux. Cette construction asymétrique se distingue par l’agencement de plusieurs détails témoignant d’une certaine créativité et sens artistique. Remarquez les ornementations de bois, le balcon à l’étage de style temple grec, ainsi que le belvédère sur le toit, aussi appelé « promenade de la veuve ».

 

Située au coin des rues Principale et Dalhousie, le terrain de la maison était encadré par un trottoir de bois. Typique de l’époque, la cours arrière comprenait un potager, des poules, une vache, un verger, une écurie, des hangars et une remise pour voitures à chevaux, souligne-t-on dans les archives du Réseau du patrimoine de Gatineau et de l’Outaouais. Ses nombreuses dépendances n’existent plus à notre époque.

 

Vue d’antan
  

Au fil du temps

De nos jours

 

 

 

 

Maison Jacynthe Eastman

 

Ouverture janvier 2020

 

On nous dit que nous serions le cœur de Eastman, soit la plus vieille maison du village! Une auberge des plus accueillantes!

 

Depuis janvier 2022, vous pouvez profiter du Hammam (Sauna sec, bain vapeur avec douche froide au milieu & deux cuves pour se tremper dans le froid après le sauna). Espace privé pour deux à 4 personnes. 

 

 

 

 

Maison Jacynthe Trois-Rivières

 

Ouverture octobre 2019

 

Son histoire...

 

Le 901-907, rue Royale est un bâtiment résidentiel construit en 1907. Un certain Napoléon a fait construire cette maison en 1907 pour y tenir une confiserie.

 

Son architecture...

 

Cette résidence qui s’élève sur deux étages et demi sur un soubassement en pierre possède un plan articulé par divers volumes. La valeur patrimoniale du 901-907, rue Royale repose notamment sur son architecture. Cette résidence témoigne des imposantes maisons bourgeoises érigées au tournant du XXe siècle dans l’engouement de l’éclectisme victorien et de l’architecture néo-Queen Anne. Ce style est particulièrement adopté par la bourgeoisie qui cherche à se démarquer par l’entremise d’une architecture plus sophistiquée en adoptant un style monumental et noble.

 

 Source : Municipalité de Trois-Rivières, 2010. Synthèse historique 

 

 

 

 

Maison Jacynthe Charlesbourg

 

Ouverte juillet 2019

 

Sise au 7825, 1re Avenue, dans le fameux quartier historique du Trait Carré, voilà une belle école de rang typique d'antan!

 

 

 

 

 

Maison Jacynthe Montréal

 

Ouverte juin 2018

 

Son histoire…

 

1882, date de construction de la maison Séraphin Saint-Onge sur la rue Sherbrooke Est. Mme Adéline Désliles plus connue comme la Veuve St-Onge, résidait alors avec son mari Séraphin sur la rue Sherbrooke près de la rue St-Denis. C’était le quartier de la petite bourgeoisie Canadienne Française comme on le précisait à l’époque. Nul doute que le couple St-Onge en faisait partie!  Après le décès de son mari, Mme St-Onge déménagea dans l’un des cottages sur le bord du fleuve St-Laurent près de la rue Viau. Cette maison fut convertie en maison de chambres en 1938.

 

Son architecture…

 

Architecture domestique du 19e siècle. Quartier entouré de maisons de prestige similaires, on y retrouve plusieurs caractéristiques de cette époque :  toit plat ou fausse mansarde, balcon et saillie, balcon au-dessus du porche d’entrée pour certaines, fenêtre en saillie à tous les niveaux sur la plupart des façades. Les matériaux de revêtement corps : pierre de taille ou à bossage, toiture : revêtement d’ardoise pour les fausses mansardes, escalier et balcon : bois, métal ou pierre. Le traitement des façades socle : fondation démarquée par l’utilisation d’une texture différente pour la pierre de revêtement, corps : les façades des bâtiments les plus étroits présentent une composition asymétrique en deux travées : le premier alignement est formé de la porte d’entrée du balcon et des fenêtres aux étages et le deuxième alignement est formé de la fenêtre en saillie. Les façades des bâtiments les plus larges, assimilables à des résidences isolées, offrent une composition symétrique en trois travées. La porte d’entrée est située dans l’alignement central et est plus ou moins accentuée par la présence d’un portique à colonne ou fermé. Les deux alignements latéraux sont composés de fenêtres, dont l’un peut prendre la forme d’une fenêtre en saillie. La distinction des étages est parfois réalisée par un bandeau de pierre en saillie, couronnement : corniche de pierre en encorbellement, corniche moulurée et(ou) parapet à fronton pour les toits plats, corniche sous la mansarde et lucarne à fronton pour les fausses mansardes. 

 

 

 

 

Maison Jacynthe Ste-Thérèse

 

Ouverte décembre 2017

 

Son histoire…

 

Bien connu de tous ceux fréquentant le Village Sainte-Thérèse, le 75 de la rue Turgeon (Château Sénécal) est désormais l’un des derniers bâtiments patrimoniaux de cette artère commerçante. Qui était M. Joseph Sénécal, son premier propriétaire? Il fut un cofondateur des pianos Sénécal & Quidoz. Compagnie de fabrication de pianos fondée vers 1897 à Sainte-Thérèse-de-Blainville (auj. Sainte-Thérèse), près de Montréal, sous le nom de Sénécal et Quidoz par Joseph Sénécal (Montréal, 1872 – Sainte-Thérèse, 1935) et Georges Quidoz (Vimines, Savoie, 7 janvier 1870 – Sainte-Thérèse, 29 juin 1932). Fils de cordonnier, Joseph Sénécal était arrivé à Sainte-Thérèse vers l'âge de 13 ans et avait appris son métier avec les techniciens de la compagnie Thomas F.G. Foisy. Quand celle-ci déménagea à Montréal en 1891, Sénécal entra chez Lesage & Piché où il fut gérant durant quelques années. Vers 1897, il s'associa à Georges Quidoz (venu à Sainte-Thérèse vers l'âge de 17 ans) qui lui fournit le capital. En 1901, un incendie détruisit l'usine mais elle fut bientôt reconstruite et la compagnie prospéra. Avant la crise économique des années 1930, la compagnie était en mesure d'offrir neuf modèles différents et produisait annuellement de 1700 à 1800 instruments, surtout des pianos droits mais aussi des petits pianos à queue (le « Baby Grand ») et des pianos mécaniques. À la mort de Georges Quidoz, ses fils Julien et Gérard s'associèrent à Philippe Sénécal, fils de Joseph, et prirent la direction de l'entreprise. En 1938, Philippe Sénécal vendit ses intérêts aux frères Quidoz et la compagnie prit alors la raison sociale de Quidoz Piano Ltée. Vers 1940, une salle de montre fut ouverte à Montréal. Dans les années 1960, la production était réduite à environ 1200 pianos par année, baisse attribuée à l'importation de plus en plus considérable de pianos japonais, à la désuétude des équipements de fabrication ainsi qu'au peu d'intérêt manifesté par les enfants Quidoz dans le développement de l'entreprise. En 1966, la compagnie liquida ses stocks et ferma ses portes.

 

Son architecture…

 

Bien que tout juste centenaire, cette somptueuse demeure est unique dans la région d’un point de vue architectural. De plus, si ce n’est des fenêtres à guillotine ayant substitué la fenestration à carreaux, la majorité des éléments d’origine sont toujours présents. La résidence possède également une valeur historique non négligeable puisqu’elle a été bâtie pour Joseph Sénécal (1872-1935) (son épouse, Léonie Desjardins). Elle remplace alors une plus petite maison de brique des années 1880. La famille Sénécal habitera la demeure jusqu’en 1981.

 

Nous étions ravis de vous avoir accueilli le 24 novembre 2017, journée officielle de l’ouverture de MJ Sainte-Thérèse et de notre tout premier bistro Pepito.  Quel bonheur de vous recevoir dans cette attrayante maison victorienne où il fait bon se faire dorloter, maquiller, manger santé ou de vous guider en boutique afin de vous combler.   

 

En complément :  tout récemment construit, de biais à MJ Ste-Thérèse, le Quartier Belmont. Saviez-vous que le nom choisi « Belmont » est une marque de pianos fabriquée par A. Lesage, grande manufacture de pianos et d’orgues, endroit où travailla comme gérant Monsieur Joseph Sénécal, le premier propriétaire du 35 rue Turgeon.  A. Lesage, véritable institution pour Sainte-Thérèse puisque ses pianos étaient reconnus à travers le monde pour leur qualité et leur excellente sonorité. Le village de Sainte-Thérèse est réputé pour sa richesse culturelle et artistique! MJ Ste-Thérèse, telle une douce mélodie de beauté et bien-être, a su s’implanter en totale harmonie dans cet endroit où il fait bon vivre!

 

Source : Société d’histoire  et de généalogie des Mille-Îles

Image de gauche: photo par Edna Guidon-Sénécal vers 1970.
Image de droite: Google Street View, juillet 2018.

 

 

 

 

Maison Jacynthe La Prairie

 

L'ancestrale bâtie en pierres des champs en 1800 par un propriétaire terrien qui compétitionnait avec son voisin au début du chemin de Fontarabie pour la grandeur des fenêtres et la hauteur des plafonds!

Notre première boutique

 

 

 

 

Maison Jacynthe St-Philippe

 

La petite maison de colons, avec la grange attenante. Notre plus gros travail, elle s'écroulait sur elle-même quand on s'est épris d'amour et d'affection pour elle!

Previous article:
Next article:
Comments

Please login to comment.

Don't have an account?

Sign Up for free