Nourrir la peau de l’intérieur - La nutricosmétique appliquée

Written by: Jacynthe
|
Published on: October 3, 2021
Nourrir la peau de l’intérieur - La nutricosmétique appliquée
(Voici ici la trousse nutricosmétique qui a été concoctée par Jacynthe pour vous avec un rabais)

La nutricosmétique appliquée

 

La peau est le plus grand organe du corps. Elle nous protège de l’environnement. Elle peut éliminer des substances, pensons à la transpiration. Elle peut aussi absorber certaines substances, pensons au magnésium d’un bain au sel d’Epsom. Mais surtout elle est la partie visible de notre corps et donc, par la peau, on voit la vitalité, l’état de santé du corps.

On dit que les yeux sont le reflet de l’âme. Eh bien, la peau est le reflet de notre état de santé. Si vous voyez quelqu’un au teint gris, vous pensez immédiatement que sa santé ne va pas.

Peut-on aider la peau? La nourrir par l’intérieur pour maximiser sa capacité, sa tonicité, réduire ses rides et autres signes du vieillissement ?

Oui, absolument.  Ingrédient par ingrédient, mécanisme d’action à l’appui, vous trouverez des outils pour aider votre peau à devenir plus radieuse, plus ferme et qui sait, plus jeune…

 

Coffre à outils

 

Le thé vert

Le thé vert contient des polyphénols nommés catéchines. Ces molécules sont absorbées et se fixent directement dans les tissus et les protègent. Au niveau de la peau et du derme, elles vont diminuer les dommages des radicaux libres et prévenir la formation de liens croisés (Cross-link). Ces liens croisés sont la conséquence du vieillissement mais aussi de l’action du soleil. On parlera de dommages actiniques (dus au soleil). Leur apparition dans le collagène du derme entraine une perte de souplesse et une accélération de la formation des rides. Les catéchines diminuent leur formation, accélèrent leur dégradation et protègent des agents qui augmentent leur formation comme les rayons UV en surdose et en chronicité.

La consommation régulière de thé vert protège contre les coups de soleil et les dommages des UV. 1 De plus, on constate dans une étude clinique qu’une boisson concentrée en catéchine consommée durant 12 semaines améliore la structure de la peau de façon visible et mesurable. On note une amélioration de l’élasticité, de la rugosité, de la desquamation, de la densité du derme et de l’hydratation.2

La consommation de thé ou les extraits riches en catéchines pourrait aussi aider à normaliser le sébum et donc être utile tant pour la santé de la peau (hydratation) mais aussi pour réduire et traiter l’acné. 3

Le thé vert pourrait même ralentir le vieillissement de la peau. 4

Une tasse de thé vert contient +/- 200-269 mg de catéchines mais peut varier selon la qualité (les sachets de poudre en contiennent très peu), la durée d’infusion et la température de l’eau. La présence de lait inhibe l’absorption des catéchines. Voir : https://www.thevert.com/catechines/

Le cacao et le chocolat

Le cacao est une autre avenue nutricosmétique. Les flavanols qu’il contient sont dans la même famille de polyphénols que ceux du thé vert. On peut donc s’attendre à voir des effets similaires. La consommation de cacao et/ou de chocolat lors d’études cliniques a montré la capacité d’aider à augmenter la photoprotection interne ou endogène, c’est-à-dire la capacité de la peau à résister aux agressions des UV, tout en bénéficiant des effets bénéfiques de l’exposition solaire (vitamine D, NO). 5,6 De plus, on apprend que les flavanols inhibent l’enzyme responsable des dommages (MMP-1) qui est stimulée par l’exposition UV, ce qui confère la protection solaire interne.7

La consommation d’une boisson riche en flavanols (320 mg) a entrainé une amélioration significative des rides et de l’élasticité de la peau ainsi qu’une meilleure tolérance au soleil chez les participantes d’une étude en 24 semaines.8

Les flavanols ont aussi des effets anti-inflammatoires9 et ils améliorent la microcirculation au niveau du derme.10

Comme pour le thé, la consommation de lait en même temps que le cacao inhibe leur absorption. La consommation de 20 g par jour semble être suffisante pour observer des bénéfices à long terme.

La vitamine C

La vitamine C est impliquée dans la production de notre collagène. Elle accélère la cicatrisation et diminue la fragilité capillaire. De plus, elle augmente la résistance aux infections.11 L’absorption de la vitamine C par les cellules de la peau et son effet antiradicaux libres (antioxydant) sont dépendants de la dose. Elle a la capacité, comme le thé vert, de réduire la formation de liens croisés entre les fibres de collagène de la peau.

Dans une étude clinique, 33 volontaires ont pris 100 mg/jr durant 4 semaines. Les chercheurs ont constaté 22 % d’augmentation de l’activité à neutraliser les radicaux libres. Chez ceux qui ont reçu 180 mg/jr, cette même activité protectrice était augmentée de 37 %. 12

On estime que la dose efficace commence à 200 mg jusqu’à plusieurs grammes par jour, en doses divisées, en mangeant.

Le collagène

Un ingrédient vedette qui a le vent dans les voiles, le collagène hydrolysé mérite qu’on s’y attarde. Dans notre corps, le collagène est la protéine principale de structure du corps. On retrouve celui-ci dans le derme de la peau, dans les tendons et ligaments, dans le tissu conjonctif, etc. Bref, partout où le corps a besoin de se tenir. Si vous cuisinez, le collagène, c’est la gélatine de vos bouillons. Cette gélatine est le collagène extrait qu’on hydrolyse pour une meilleure absorption et une meilleure solubilité. Hydrolyser signifie couper en petit morceau. Avec l’âge, notre corps diminue sa production et sa capacité à le garder fonctionnel. Ainsi, moins de collagène, plus de liens croisés.

Plusieurs études cliniques montrent que la consommation de différents produits de collagène a un impact sur la peau, la tonicité du derme et la réduction des rides. 13 Par exemple, un groupe 114 participantes âgées entre 45 et 65 ans a utilisé soit un collagène hydrolysé soit un placébo durant 8 semaines. Dès la 4e semaines, une amélioration significative des rides a été mesurée, en particulier autour des yeux. Le contenu de la peau en procollagène type 1 et en élastine (2 protéines de structure de la peau) a augmenté de 65 % et 18 % respectivement. 14

Dans une autre étude alliant le collagène à l’acide hyaluronique, on a noté une amélioration de rides, de la sécheresse et une réduction de la desquamation.15

Selon les différents produits, la dose peut varier entre 2,5 g (formule combinée avec d’autres ingrédients) jusqu’à 10 g par jour.

Acide hyaluronique

L’acide hyaluronique (hyaluronate ou AH) est une molécule que nous fabriquons qui se retrouve dans le derme et dans les articulations principalement. Il agit comme lubrifiant dans les articulations. Au niveau de la peau, son action est plus complexe. Il remplit les espaces entre les cellules et donc améliore la cohésion des tissus et la flexibilité/souplesse de la peau. Il aide aussi au niveau de l’hydratation en permettant autant de la retenir dans les tissus que de prévenir sa perte par l’épiderme. Tout comme le collagène, la production d’HA diminue avec l’âge. https://www.santescience.fr/acide-hyaluronique/

Malgré sa grosseur, le AH est absorbé et migre jusque dans la peau.16 Lorsque combiné à un supplément de collagène, l’AH diminue les signes du vieillissement cutané.15 D’autres études cliniques confirment ces effets sur la peau et la réduction des dommages dus à l’âge. 17

La dose varie de 25 mg à 200 mg par jour.

Les Oméga-3

Les effets des oméga-3 dans la peau sont nombreux :18

  • Maintien de la fonction barrière de la couche cornée,

  • Maturation des cellules et différenciation de la couche cornée,

  • Inhibition de l’inflammation et amélioration de la résolution des inflammations,

  • Effet cicatrisant,

  • Promotion de la mort naturelle programmée des cellules (Apoptose) en particulier des cellules cancéreuses de la peau,

  • Photoprotection : élévation du seuil de coup de soleil.

L’effet photoprotecteur des Oméga-3 est confirmé tant en étude d’observation pour la consommation de poisson 19 que dans des études cliniques et mécanistiques.20,21

Il y a 2 grandes classes d’Oméga-3 : chaine longue et végétale. L’Oméga- 3 végétal, acide alpha-linoléique (ALA), a des fonctions qui lui sont propres comme la bêta-oxydation (source d’énergie) et la fabrication des membranes cellulaires. Une petite partie de l’ALA pourra être transformée en chaine longue.

Les chaines longues (EPA et DHA) se retrouvent presque uniquement dans les poissons gras d’eau froide. L’avantage de ces molécules est leur capacité d’agir directement sur l’inflammation avec très peu de transformation. C’est pourquoi les EPA et DHA semblent beaucoup plus efficaces comme complément de traitement des indications inflammatoires aussi variées que les maladies auto-immunes et l’eczéma. Pour la peau, dès qu’on réduit ou normalise l’inflammation, on constate une amélioration de sa qualité, moins de rougeurs, moins de sensibilité à toute sorte d’agresseurs, etc.

L’ALA a aussi des effets protecteurs de la peau. On constate 35 % plus de résistance au soleil chez ceux qui ont le taux sanguin le plus élevé (quart supérieur) par rapport à ceux qui en ont moins (quart inférieur).19

Les doses utiles d’oméga-3 à chaine longue pour la peau dans les études cliniques commencent à 1000 mg EPA+DHA par jour. Pour l’ALA, une dose ½ c. à thé d’huile de lin (2,2 g, environ 50 % ALA) oralement par jour aide à l’hydratation de la peau.23

Les carotènes

Les carotènes sont ces pigments jaunes, oranges et rouges des aliments. Plusieurs d’entre eux ont montré la capacité d’aider la peau à mieux résister aux agresseurs, notamment les UV.

Le lycopène

Le rouge de la tomate, du pamplemousse rose et de la goyave rose. Il agit comme anti-inflammatoire et comme filtre solaire interne.24,25 Sa consommation régulière aide à diminuer la formation d’érythème solaire de 40 %26 et procure un facteur de protection solaire de l’ordre de 4.27 Ce 4 peut sembler petit par rapport aux crèmes et écrans solaires du commerce mais comme le lycopène ne disparait pas à la transpiration ou à la baignade comme les ingrédients des crèmes, il s’agit d’un vrai 4 soit 4 fois plus longtemps avant l’apparition des symptômes de l’exposition (rougeur, coup de soleil, rides et autres dommages actiniques).

Le lycopène augmente la tolérance aux rayons UV (quantité d’UV avant d’obtenir un érythème) et réduit les dommages aux cellules. Ces dommages sont dus à l’activation de l’enzyme de dégradation de la peau (MMP-1) qui est induite (activée) par l’exposition aux UV.28,29 Le lycopène est absorbé et on peut mesurer sa concentration dans la peau.29 Il est mieux absorbé lorsque la tomate est cuite par rapport à crue. 30

On estime que la dose utile commence à 10 mg par jour soit environ 10 ml de pâte (concentré) de tomate.

L’astaxanthine

C’est le pigment responsable de la couleur orange du saumon et des fruits de mer. On l’extrait d’une algue (Haematococcus pluvialis) pour les suppléments. Des doses aussi petites que 2 mg par jour aident à améliorer l’intégrité de la barrière cutanée (aident, entre autres, à une meilleure hydratation) et l’élasticité pour contrer les dommages du soleil.31 À 6 mg par jour durant 8 semaines, on constate une amélioration des pattes d’oie (petites rides près des yeux), des rides, de l’élasticité et de la perte d’eau transdermale. 32

Les autres carotènes, bêta carotène, cryptoxanthine, lutéine33, etc. jouent tous des rôles similaires quoique moins puissants pour protéger la peau.

Les doses varient selon les substances. De 2 à 6 mg par jour pour l’astaxanthine. Minimum 6 mg par jour pour la lutéine.

La vitamine D

On sait que la vitamine D est principalement synthétisée dans la peau par l’action des ultraviolets B mais ce que l’on sait moins est que cette même vitamine D augmente la résistance de la peau aux méfaits de la surexposition aux UV. Ceci pourrait expliquer en partie pourquoi les coups de soleil sont pus fréquents et plus violents quand notre peau est affamée de soleil au printemps.34 Pour démontrer ce point, des chercheurs ont donné une dose massive de vitamine D (200 000 UI en une seule dose) avant l’exposition aux UV (coup de soleil expérimental) ou un placébo. Ils ont constaté une réduction de l’inflammation, moins de cellules mortes et plus d’apoptose (mort naturelle ou programmée) des cellules endommagées. Bref, une meilleure résistance contre les dommages des UV et un plus grand bénéfice de l’exposition.35

Le zinc

Le zinc est connu pour son rôle dans l’immunité. Il est aussi nécessaire dans le maintien des cellules de la peau, des ongles et des cheveux. On sait moins qu’il agit pour réguler l’inflammation 36,38. Il est nécessaire au métabolisme des acides gras essentiels (oméga 3) 37 et qu’il aide à prévenir les maladies dégénératives de la peau 38. Le zinc est aussi nécessaire pour activer les défenses antioxydantes naturelles du corps (cofacteur de la superoxyde dismutase ZnSOD). 39

L’apport nutritionnel de zinc est de 8 mg pour les femmes et 11 mg pour les hommes. Les doses thérapeutiques varient de 15 à 30 mg par jour. Lorsqu’un supplément est utilisé à des doses de 15 à 30 mg sur une longue période, il est suggéré d’ajouter un peu de cuivre (ratio cuivre sur zinc entre 1/11 et 1/15) soit entre 900 mcg (apport nutritionnel) et 2 mg par jour.

Le sélénium

Le sélénium est un cofacteur essentiel des voies antioxydantes de notre corps comme la glutathion peroxydase. La carence en Se augmente les dommages dus aux UV. 40 L’apport nutritionnel est établit à 55 mcg. Un apport significatif (aliment et/ou supplément), donc plus important que l’ANR améliore la tolérance cutanée aux irritants et aux allergènes.41 La dose usuelle est de 200 mcg sous forme de sélénométhionine et/ou de levure riche en Se).42

La silice

La silice est surtout connue pour son effet sur les phanères (ongles et cheveux).43 En fait, elle est le nutriment de la cohésion. Elle agit pour que les protéines du corps se tiennent comme on peut constater dans l’amélioration de la force des cheveux et la réduction des ongles cassants. 44 Chez l’animal, la silice améliore la synthèse du collagène, sa densité et sa concentration dans la peau.45 Elle semble aussi avoir un effet anti-inflammatoire 46 et antioxydant 47. La dose de silice varie entre 20 et 100 mg par jour.

Le microbiote

Tous ces nutriments et bien d’autres agissent sur la peau, sa santé, son intégrité et même son apparence de jeunesse. Mais tous doivent passer par l’intestin pour avoir une action. Y a-t-il un lien entre la santé du microbiote (flore intestinale) et la santé de la peau?

On sait qu’il y a un lien très important entre la porosité de l’intestin (intestin perméable ou hyperperméable [leaky gut syndrome]) et l’apparition de troubles de la peau depuis l’eczéma (atopie) jusqu’au psoriais.48

La qualité de l’alimentation en général jouera donc un rôle primordial dans la qualité de la peau. Manger le plus naturel, des aliments les moins transformés, sans additifs, sans agents de conservation, sans couleurs, etc. est certainement le premier pas vers une peau resplendissante. 49 D’ailleurs, les agents de conservation sont d’abord et avant tout des antimicrobiens. Comme le microbiote est composé de bactéries principalement, il est logique de ne pas manger d’aliment néfaste pour nos bactéries bénéfiques (Néfaste Food…).

L’usage de probiotique devient un autre allié pour la santé de la peau et pour la qualité du teint. Ces bonnes bactéries aident à réduire la porosité intestinale et les symptômes de l’atopie.48 Elles régulent à la hausse les taux d’interleukine 10 (IL-10), ce facteur anti-inflammatoire et protecteur, améliorant ainsi la fonction barrière des muqueuses et de la peau et leur conférant un aspect en santé et un teint radieux (glow of health).50

Le microbiote est en interaction constante avec l’intestin, le système immunitaire mais aussi le système nerveux. On parle de l’axe intestin/cerveau (Gut Brain axis). Cette interaction va beaucoup plus loin parce que les bactéries probiotiques ont aussi un effet anti-inflammatoire et potentiellement normalisateur hormonal. Elles agissent pour briser le cercle vicieux pro-inflammatoire et stimuler la santé des tissus, dont la peau. On parlera donc maintenant de l’axe intestin/cerveau/immunité/peau. 50,51

Kératine hydrolysée

L’épiderme est constitué des cellules qui partent de la membrane basale de la peau et migrent jusqu’à l’extérieur. Ces cellules sont riches en une protéine spécifique nommée kératine. Cette kératine est la même protéine qui constitue les cheveux et les ongles. Elle a une structure particulière riche en acides aminés soufrés ce qui lui confère une résistance très importante. Des chercheurs ont constaté que si on fournit cette protéine hydrolysée, donc absorbable, au corps celui-ci l’incorpore aux cheveux et aux ongles et les rend plus forts. Pour le démontrer, ils ont donné à 50 personnes un supplément de 500 mg de kératine et de vitamines et minéraux par jour ou un placébo durant 90 jours.

Ils ont constaté que les cheveux et les ongles sont plus forts. Il y a eu moins de perte de cheveux lors du lavage. Le lustre et l’éclat des cheveux ont aussi été amélioré.52

Pour la peau, la même équipe de chercheurs a fait une étude similaire où 50 personnes ont reçu durant 90 jours, 500 mg de kératine hydrolysée avec vitamines et minéraux ou un placébo. À l’aide d’appareils spécialisés, ils ont mesuré le taux d’hydratation, le niveau d’élasticité et la profondeur des rides. Dans le groupe placébo, tous les paramètres se sont détériorés. Dans le groupe kératine, on a vu une amélioration significative (p < 0,001) de 53 :

  • 11 % de plus d’hydratation

  • 12 % de plus d’élasticité

  • Réduction significative des rides

  • 19 % plus de contenu en protéine de la peau

Mot de la fin

La peau est un organe complexe qui mérite qu’on s’y intéresse de l’intérieur. Un déséquilibre, une carence, un stress ou un environnement pollué (pro-oxydant) peuvent affecter négativement notre peau. Comme cette peau est un organe qui fait intégralement partie de notre corps, notre moi, toute atteinte de la peau est donc une atteinte de notre santé et des autres organes. Vous avez maintenant une meilleure compréhension de ce qui peut affecter négativement comme positivement votre peau.

À vous d’agir en beauté.

  Références
  1. Rhodes LE, Darby G, Massey KA, et al. Oral green tea catechin metabolites are incorporated into human skin and protect against UV radiation-induced cutaneous inflammation in association with reduced production of pro-inflammatory eicosanoid 12-hydroxyeicosatetraenoic acid. Br J Nutr. 2013 Sep 14;110(5):891-900. doi: 10.1017/S0007114512006071. PubMed PMID: 23351338. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23351338
  2. Heinrich U, Moore CE, De Spirt S, et al. Green tea polyphenols provide photoprotection, increase microcirculation, and modulate skin properties of women. J Nutr. 2011 Jun;141(6):1202-8. doi: 10.3945/jn.110.136465. PubMed PMID: 21525260.  https://jn.nutrition.org/content/141/6/1202.long
  3. Saric S, Notay M, Sivamani RK. Green Tea and Other Tea Polyphenols: Effects on Sebum Production and Acne Vulgaris. Antioxidants (Basel). 2016 Dec 29;6(1):2. doi: 10.3390/antiox6010002. PMID: 28036057; PMCID: PMC5384166. https://www.mdpi.com/2076-3921/6/1/2
  4. Li YH, Wu Y, Wei HC, et al. Protective effects of green tea extracts on photoaging and photommunosuppression. Skin Res Technol. 2009 Aug;15(3):338-45. doi: 10.1111/j.1600-0846.2009.00370.x. PubMed PMID: 19624431. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19624431
  5. Heinrich U, Neukam K, Tronnier H, et al. Long-term ingestion of high flavanol cocoa provides photoprotection against UV-induced erythema and improves skin condition in women. J Nutr. 2006 Jun;136(6):1565-9. PubMed PMID: 16702322.  https://jn.nutrition.org/content/136/6/1565.long 
  6. Williams S, Tamburic S, Lally C. Eating chocolate can significantly protect the skin from UV light. J Cosmet Dermatol. 2009 Sep;8(3):169-73. doi: 10.1111/j.1473-2165.2009.00448.x. PubMed PMID: 19735513.  https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19735513 
  7. Kim JE, Song D, Kim J, et al. Oral Supplementation with Cocoa Extract Reduces UVB-Induced Wrinkles in Hairless Mouse Skin. J Invest Dermatol. 2016 May;136(5):1012-21. doi: 10.1016/j.jid.2015.11.032. PubMed PMID: 26854493. https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0022202X16004577
  8. Yoon HS, Kim JR, Park GY, et al. Cocoa Flavanol Supplementation Influences Skin Conditions of Photo-Aged Women: A 24-Week Double-Blind, Randomized, Controlled Trial. J Nutr. 2016 Jan;146(1):46-50. doi: 10.3945/jn.115.217711. PubMed PMID: 26581682. https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0022202X16004577 
  9. Sies H, Schewe T, Heiss C, Kelm M. Cocoa polyphenols and inflammatory mediators. Am J Clin Nutr. 2005 Jan;81(1 Suppl):304S-312S. Review. PubMed PMID: 15640495. https://ajcn.nutrition.org/content/81/1/304S.long 
  10. Neukam K, Stahl W, Tronnier H, et al. Consumption of flavanol-rich cocoa acutely increases microcirculation in human skin. Eur J Nutr. 2007 Feb;46(1):53-6. PubMed PMID: 17164979. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/17164979 
  11. Szyszkowska B, Lepecka-Klusek C, Kozłowicz K, et al. The influence of selected ingredients of dietary supplements on skin condition. Postepy Dermatol Alergol. 2014 Jun;31(3):174-81. doi: 10.5114/pdia.2014.40919. Review. PubMed PMID: 25097490; PubMed Central PMCID: PMC4112259. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4112259/
  12. Lauer AC, Groth N, Haag SF, et al. Dose-dependent vitamin C uptake and radical scavenging activity in human skin measured with in vivo electron paramagnetic resonance spectroscopy. Skin Pharmacol Physiol. 2013;26(3):147-54. doi: 10.1159/000350833. PubMed PMID: 23689595. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23689595 
  13. Jhawar N, Wang JV, Saedi N. Oral collagen supplementation for skin aging: A fad or the future? J Cosmet Dermatol. 2020 Apr;19(4):910-912. doi: 10.1111/jocd.13096. PMID: 31411379. https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/jocd.13096 
  14. Proksch E, Schunck M, Zague V, et al. Oral intake of specific bioactive collagen peptides reduces skin wrinkles and increases dermal matrix synthesis. Skin Pharmacol Physiol. 2014;27(3):113-9. doi: 10.1159/000355523. PubMed PMID: 24401291. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24401291
  15. Schwartz SR, Park J. Ingestion of BioCell Collagen(®), a novel hydrolyzed chicken sternal cartilage extract; enhanced blood microcirculation and reduced facial aging signs. Clin Interv Aging. 2012;7:267-73. doi: 10.2147/CIA.S32836. PubMed PMID: 22956862; PubMed Central PMCID: PMC3426261. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3426261/
  16. Oe M, Mitsugi K, Odanaka W, et al. Dietary hyaluronic acid migrates into the skin of rats. ScientificWorldJournal. 2014;2014:378024. doi: 10.1155/2014/378024. PubMed PMID: 25383371; PubMed Central PMCID: PMC4213400. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4213400/
  17. Borumand M, Sibilla S. Daily consumption of the collagen supplement Pure Gold Collagen® reduces visible signs of aging. Clin Interv Aging. 2014 Oct 13;9:1747-58. doi: 10.2147/CIA.S65939. eCollection 2014. PubMed PMID: 25342893; PubMed Central PMCID: PMC4206255. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4206255/
  18. McCusker MM, Grant-Kels JM. Healing fats of the skin: the structural and immunologic roles of the omega-6 and omega-3 fatty acids. Clin Dermatol. 2010 Jul-Aug;28(4):440-51. doi: 10.1016/j.clindermatol.2010.03.020. PubMed PMID: 20620762. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20620762
  19. Latreille J, Kesse-Guyot E, Malvy D, et al. Association between dietary intake of n-3 polyunsaturated fatty acids and severity of skin photoaging in a middle-aged Caucasian population. J Dermatol Sci. 2013 Dec;72(3):233-9. doi: 10.1016/j.jdermsci.2013.07.006. PubMed PMID: 23938188. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23938188
  20. Pilkington SM, Watson RE, Nicolaou A, Rhodes LE. Omega-3 polyunsaturated fatty acids: photoprotective macronutrients. Exp Dermatol. 2011 Jul;20(7):537-43. doi: 1111/j.1600-0625.2011.01294.x. Review. PubMed PMID: 21569104.  https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21569104
  21. Kim HH, Cho S, Lee S, et al. Photoprotective and anti-skin-aging effects of eicosapentaenoic acid in human skin in vivo. J Lipid Res. 2006 May;47(5):921-30. PubMed PMID: 16467281. https://www.jlr.org/content/47/5/921.long
  22. Rhodes LE, O'Farrell S, Jackson MJ, Friedmann PS. Dietary fish-oil supplementation in humans reduces UVB-erythemal sensitivity but increases epidermal lipid peroxidation. J Invest Dermatol. 1994 Aug;103(2):151-4. doi: 10.1111/1523-1747.ep12392604. PMID: 8040603. https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0022202X94976481
  23. De Spirt S, Stahl W, Tronnier H, et al. Intervention with flaxseed and borage oil supplements modulates skin condition in women. Br J Nutr. 2009 Feb;101(3):440-5. doi: 10.1017/S0007114508020321. PubMed PMID: 18761778. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18761778
  24. Ribaya-Mercado JD, Garmyn M, Gilchrest BA, Russell RM. Skin lycopene is destroyed preferentially over beta-carotene during ultraviolet irradiation in humans. J Nutr. 1995 Jul;125(7):1854-9. PubMed PMID: 7616301. https://jn.nutrition.org/content/125/7/1854.long
  25. Fazekas Z, Gao D, Saladi RN, et al. Protective effects of lycopene against ultraviolet B-induced photodamage. Nutr Cancer. 2003;47(2):181-7. PubMed PMID: 15087271. ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15087271
  26. Stahl W, Heinrich U, Wiseman S, et al. Dietary tomato paste protects against ultraviolet light-induced erythema in humans. J Nutr. 2001 May;131(5):1449-51. PubMed PMID: 11340098.  https://jn.nutrition.org/content/131/5/1449.long
  27. Stahl W, Heinrich U, Aust O, et al. Lycopene-rich products and dietary photoprotection. Photochem Photobiol Sci. 2006 Feb;5(2):238-42. Review. PubMed PMID: 16465309. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16465309
  28. Rizwan M, Rodriguez-Blanco I, Harbottle A, et al. Tomato paste rich in lycopene protects against cutaneous photodamage in humans in vivo: a randomized controlled trial. Br J Dermatol. 2011 Jan;164(1):154-62. doi: 10.1111/j.1365-2133.2010.10057.x. PubMed PMID: 20854436. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20854436
  29. Aust O, Stahl W, Sies H, et al. Supplementation with tomato-based products increases lycopene, phytofluene, and phytoene levels in human serum and protects against UV-light-induced erythema. Int J Vitam Nutr Res. 2005 Jan;75(1):54-60. PubMed PMID: 15830922. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15830922
  30. Stahl W, Sies H. Uptake of lycopene and its geometrical isomers is greater from heat-processed than from unprocessed tomato juice in humans. J Nutr. 1992 Nov;122(11):2161-6. PubMed PMID: 1432255. https://jn.nutrition.org/content/122/11/2161.long
  31. Yoon HS, Cho HH, Cho S, et al. Supplementating with dietary astaxanthin combined with collagen hydrolysate improves facial elasticity and decreases matrix metalloproteinase-1 and -12 expression: a comparative study with placebo. J Med Food. 2014 Jul;17(7):810-6. doi: 10.1089/jmf.2013.3060. PubMed PMID: 24955642. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24955642
  32. Tominaga K, Hongo N, Karato M, Yamashita E. Cosmetic benefits of astaxanthin on humans subjects. Acta Biochim Pol. 2012;59(1):43-7. PubMed PMID: 22428137. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22428137
  33. Palombo P, Fabrizi G, Ruocco V, et al. Beneficial long-term effects of combined oral/topical antioxidant treatment with the carotenoids lutein and zeaxanthin on human skin: a double-blind, placebo-controlled study. Skin Pharmacol Physiol. 2007;20(4):199-210. PubMed PMID: 17446716.  https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/17446716
  34. Reichrath J. Unravelling of hidden secrets: The role of vitamin D in skin aging. Dermatoendocrinol. 2012 Jul 1;4(3):241-4. doi: 10.4161/derm.21312. PubMed PMID: 23467804; PubMed Central PMCID: PMC3583884.  https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3583884/
  35. Scott JF, Das LM, Ahsanuddin S, et al. Oral Vitamin D Rapidly Attenuates Inflammation from Sunburn: An Interventional Study. J Invest Dermatol. 2017 Oct;137(10):2078-2086. doi: 10.1016/j.jid.2017.04.040. PubMed PMID: 28576736; PubMed Central PMCID: PMC5610950. https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0022202X17315580
  36. Fivenson DP. The mechanisms of action of nicotinamide and zinc in inflammatory skin disease. Cutis. 2006 Jan;77(1 Suppl):5-10. Review. PubMed PMID: 16871773. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16871773
  37. Eder K, Kirchgessner M. Dietary fat influences the effect of zinc deficiency on liver lipids and fatty acids in rats force-fed equal quantities of diet. J Nutr. 1994 Oct;124(10):1917-26. PubMed PMID: 7931700. https://jn.nutrition.org/content/124/10/1917.long
  38. Prasad AS. Zinc: an antioxidant and anti-inflammatory agent: role of zinc in degenerative disorders of aging. J Trace Elem Med Biol. 2014 Oct;28(4):364-71. doi: 10.1016/j.jtemb.2014.07.019. Review. PubMed PMID: 25200490. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25200490
  39. Prasad AS. Zinc is an Antioxidant and Anti-Inflammatory Agent: Its Role in Human Health. Front Nutr. 2014 Sep 1;1:14. doi: 10.3389/fnut.2014.00014. eCollection 2014. Review. PubMed PMID: 25988117; PubMed Central PMCID: PMC4429650. https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fnut.2014.00014/full
  40. Zhu X, Jiang M, Song E, et al. Selenium deficiency sensitizes the skin for UVB-induced oxidative damage and inflammation which involved the activation of p38 MAPK signaling. Food Chem Toxicol. 2015 Jan;75:139-45. doi: 10.1016/j.fct.2014.11.017. PubMed PMID: 25460360. https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fnut.2014.00014/full
  41. Hawkes WC, Hwang A, Alkan Z. The effect of selenium supplementation on DTH skin responses in healthy North American men. J Trace Elem Med Biol. 2009;23(4):272-80. doi: 10.1016/j.jtemb.2009.04.002. PubMed PMID: 19747623. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19747623
  42. Thomson CD. Assessment of requirements for selenium and adequacy of selenium status: a review. Eur J Clin Nutr. 2004 Mar;58(3):391-402. Review. PubMed PMID: 14985676. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/14985676
  43. Wickett RR, Kossmann E, Barel A, et al. Effect of oral intake of choline-stabilized orthosilicic acid on hair tensile strength and morphology in women with fine hair. Arch Dermatol Res. 2007  Dec;299(10):499-505. PubMed PMID: 17960402.  https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/17960402
  44. Barel A, Calomme M, Timchenko A, et al. Effect of oral intake of choline-stabilized orthosilicic acid on skin, nails and hair in women with photodamaged skin. Arch Dermatol Res. 2005 Oct;297(4):147-53. PubMed PMID: 16205932. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16205932
  45. Calomme MR, Vanden Berghe DA. Supplementation of calves with stabilized orthosilicic acid. Effect on the Si, Ca, Mg, and P concentrations in serum and the collagen concentration in skin and cartilage. Biol Trace Elem Res. 1997 Feb;56(2):153-65. PubMed PMID: 9164661. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/9164661
  46. Gründemann C, Lengen K, Sauer B et al. Equisetum arvense (common horsetail) modulates the function of inflammatory immunocompetent cells. BMC Complement Altern Med. 2014 Aug 4;14:283. doi: 10.1186/1472-6882-14-283. PubMed PMID: 25088216; PubMed Central PMCID: PMC4132922. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4132922/
  47. Stajner D, Popović BM, Canadanović-Brunet J, Anackov G. Exploring Equisetum arvense L., Equisetum ramosissimum L. and Equisetum telmateia L. as sources of natural antioxidants. Phytother Res. 2009 Apr;23(4):546-50. doi: 10.1002/ptr.2682. PubMed PMID: 19067388. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19067388
  48. Rosenfeldt V, Benfeldt E, Valerius NH, et al. Effect of probiotics on gastrointestinal symptoms and small intestinal permeability in children with atopic dermatitis. J Pediatr. 2004 Nov;145(5):612-6. PubMed PMID: 15520759. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15520759
  49. Szyszkowska B, Lepecka-Klusek C, Kozłowicz K, et al. The influence of selected ingredients of dietary supplements on skin condition. Postepy Dermatol Alergol. 2014 Jun;31(3):174-81. doi: 10.5114/pdia.2014.40919. Review. PubMed PMID: 25097490; PubMed Central PMCID: PMC4112259. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4112259/
  50. Erdman SE, Poutahidis T. Probiotic 'glow of health': it's more than skin deep. Benef Microbes. 2014 Jun 1;5(2):109-19. doi: 10.3920/BM2013.0042. Review. PubMed PMID: 24675231; PubMed Central PMCID: PMC4354898.  https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4354898/
  51. Roudsari MR, Karimi R, Sohrabvandi S, Mortazavian AM. Health effects of probiotics on the skin. Crit Rev Food Sci Nutr. 2015;55(9):1219-40. doi: 10.1080/10408398.2012.680078. Review. PubMed PMID: 24364369. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24364369 
  52. Beer C, Wood S, Veghte RH. A clinical trial to investigate the effect of Cynatine HNS on hair and nail parameters. ScientificWorldJournal. 2014; 2014:641723. doi: 10.1155/2014/641723. PubMed PMID: 25386609; PubMed Central PMCID: PMC4214097. https://www.hindawi.com/journals/tswj/2014/641723/
  53. Beer C, Wood S, Veghte RH. A randomized, double-blind, placebo-controlled clinical trial to investigate the effect of Cynatine (®) HNS on skin characteristics. Int J Cosmet Sci. 2013 Dec;35(6):608-12. doi: 10.1111/ics.12084. PubMed PMID: 23902431. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23902431
 

Anatomie – physiologie de la peau

Coupe transversale de la peau 

 
  • L’épiderme est la couche externe de la peau.15,17 Il ne possède aucun vaisseau sanguin, et se renouvelle tous les 21 jours.17 Il se divise lui-même en différentes épaisseurs, dont la plus superficielle est la couche cornée.17 Cette épaisseur protectrice 15 composée de cellules mortes 17, est renforcée par un film invisible fait de sueur et de sébum qui rend la peau imperméable à l’eau 15.
  • Le derme est la couche intermédiaire de la peau.15,17 Résistant, flexible 16, et jusqu’à 4 fois plus épais que l’épiderme, il contient de nombreux vaisseaux sanguins, des nerfs et les glandes à l’origine de la transpiration 17. Il constitue en quelque sorte la charpente de la peau.15
  • L’hypoderme est la couche la plus profonde de la peau.15,17 Il est particulièrement irrigué par les vaisseaux sanguins 17 et contient la graisse du corps, plus ou moins épaisse en fonction des individus 15. Il permet à la fois d’isoler l’organisme du froid 15 et d’amortir les chocs et les pressions exercées sur la peau 15,17.

vascularisé

thermorégulation

Références : https://commons.wikimedia.org/wiki/File%3AAnatomy_The_Skin_-_NCI_Visuals_Online.jpg https://microbiologiemedicale.fr/peau-anatomie/ https://flamigel.fr/anatomie-de-la-peau/
  1. Dréno B. Anatomie et physiologie de la peau et de ses annexes. Annales de dermatologie. 2009;136(6): S247-S251.
  2. Marieb EN. « Le Système Tégumentaire » (chap. 5) dans Anatomie et Physiologie Humaines (1999). De Boeck Université. Edition du Renouveau Pédagogique Inc. : Canada, p. 143-5.
  3. Clere N. La prise en charge des brûlures à l’officine. Actualités pharmaceutiques. 2011;502:37-8.
  4. Lambert D. Phototypes et carnation. Ann Dermatol Venereol. 2007;134:4S12-4S13.
  5. Della Volpe C, et al. La diversité de la peau : étude histologique de 140 résidus cutanés, adaptée à la chirurgie plastique. Ann chir plast esth. 2012;57:423-49.
  6. Beylot G. L’hydratation du visage. Actualités pharmaceutiques. 2011;503:51-4.
Previous article:
Next article:
Comments

Please login to comment.

Don't have an account?

Sign Up for free