Glyphosate (+ de risque de cancer) Manger bio (- de risque de cancer)

Written by: L'équipe Maison Jacynthe
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Published on: February 15, 2019
Glyphosate (+ de risque de cancer)   Manger bio (- de risque de cancer)

Glyphosate (+ de risque de cancer) -- Manger bio (- de risque de cancer)

Glyphosate - augmentation de 41 % de risque de cancer ! c’est ce qu’une nouvelle étude révèle concernant l’augmentation du risque de cancer causée par le glyphosate de Roundup !

Une analyse complète du glyphosate – le produit chimique désherbant le plus largement utilisé dans le monde – révèle que les personnes les plus exposées à l’herbicide populaire courent un risque accru de 41 % de développer un cancer du lymphome non hodgkinien. (Note ExoPortail : Un lymphome non hodgkinien est un cancer qui se développe à partir de cellules du système lymphatique).

La méta-analyse de six études regroupant près de 65,000 participants a également examiné les liens entre les herbicides à base de glyphosate et l’immunosuppression, la perturbation endocrinienne et les modifications génétiques.

 "Les auteurs de l’étude ont indiqué que leur nouvelle méta-analyse évaluait toutes les études humaines publiées, y compris une étude mise à jour de 2018 financée par le gouvernement et connue sous le nom "d’Étude sur la santé en milieu agricole" (AHS). Monsanto avait cité l’étude actualisée du AHS comme preuve qu’il n’y a pas de lien entre le glyphosate et le cancer du lymphome non hodgkinien. Dans le cadre de la nouvelle méta-analyse, les chercheurs ont indiqué qu’ils se sont concentrés sur le groupe le plus exposé dans chaque étude parce que ces personnes seraient plus susceptibles de présenter un risque élevé si les herbicides à base de glyphosate causaient effectivement des LNH." – The Guardian

 "Ensemble, toutes les méta-analyses effectuées jusqu’à présent, y compris la nôtre, font constamment état de la même constatation clé : l’exposition aux glyphosates est associée à un risque accru de lymphome non hodgkinien", conclut le rapport.

L’étude, qui porte à la fois sur l’homme et l’animal, suggère également que le glyphosate "modifie le microbiome intestinal", ce qui pourrait "avoir un impact sur le système immunitaire, favoriser l’inflammation chronique et contribuer à la sensibilité des agents pathogènes envahissants".

De plus, le glyphosate "peut agir comme un perturbateur endocrinien parce qu’on a découvert récemment qu’il modifie la production des hormones sexuelles" chez les rats mâles et femelles. Enfin, l’étude se penche sur les altérations génétiques causées par le glyphosate, notant que plusieurs études montrent que le glyphosate induit des "cassures d’ADN simple et double brin", l’oxydation et d’autres facteurs de "génotoxicité" – bien que les chercheurs préviennent que cela demeure un sujet controversé. "Les conclusions de cinq scientifiques américains contredisent les garanties de sécurité de l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA) concernant le désherbant et arrivent alors que les organismes de réglementation de plusieurs pays envisagent de limiter l’utilisation des produits à base de glyphosate dans l’agriculture. Monsanto et son propriétaire allemand Bayer AG font face à plus de 9,000 procès aux États-Unis intentés par des personnes souffrant de lymphome non hodgkinien qui blâment les herbicides à base de glyphosate de Monsanto pour leurs maladies. Le premier demandeur à aller au procès a obtenu un verdict unanime du jury contre Monsanto en août, un verdict que la compagnie a porté en appel. Le prochain procès, impliquant un plaignant distinct, doit commencer le 25 février, et plusieurs autres procès sont prévus cette année et en 2020." – The Guardian

Monsanto affirme qu’il n’existe aucune recherche scientifique légitime établissant un lien concluant entre le glyphosate et le lymphome non hodgkinien ou tout autre type de cancer – soulignant le fait que la conclusion de l’EPA selon laquelle l’herbicide est "peu susceptible" de causer le cancer est confirmée par des centaines d’études. Ils ont mis en doute les affirmations de scientifiques du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) qui ont classé le glyphosate comme "probable carcinogène humain" en 2015, suggérant que les chercheurs ont eu une conduite inappropriée qui n’a pas pris suffisamment en compte plusieurs études importantes.

Comme le note The Guardian, "la nouvelle analyse pourrait potentiellement compliquer la défense de Monsanto contre son herbicide le plus vendu", puisque trois des auteurs de l’étude ont été sollicités par l’EPA en tant que membres du conseil pour siéger à un groupe consultatif scientifique sur le glyphosate en 2016.

"Cet article démontre plus clairement que les méta-analyses précédentes qu’il existe des preuves d’un risque accru de lymphome non hodgkinien en raison de l’exposition au glyphosate", affirme Lianne Sheppard, coauteure et professeure au département des sciences de la santé environnementale et professionnelle à l’Université de Washington. "Du point de vue de la santé de la population, il y a de vraies préoccupations." Sheppard était un conseiller de l’EPA sur le glyphosate et l’un des trois conseillers a dit à l’agence qu’elle n’avait pas suivi les protocoles scientifiques appropriés lorsqu’elle a conclu que le glyphosate était peu susceptible de causer le cancer. "C’était mal", dit Sheppard. "Il était évident qu’ils ne suivaient pas leurs propres règles !", dit-elle. "Y a-t-il des preuves qu’il est cancérigène ? La réponse est oui !" L’EPA dit qu’elle "est en train de revoir l’étude !"

Les Monsanto Papers ont fait couler beaucoup d’encre aux États-Unis et en Europe, depuis deux ans, mais bien peu ici au Canada. Au milieu de cette controverse, Santé Canada vient de renouveler l’homologation du glyphosate pour une durée de 15 ans. Cette situation soulève d’inquiétantes questions sur le processus d'homologation au pays.

L’émission La semaine verte dénonce Monsanto depuis environ 2 ans. L’émission Enquête a également traité 2 reprises ce sujet, voici les liens ici et .

 

Manger bio… Moins de risques de cancer

Une nouvelle étude menée par des chercheurs français de 2009 à 2016 soutient que ceux qui mangent des aliments biologiques sont moins à risque de développer un cancer. Selon les chercheurs : les personnes qui consomment majoritairement des produits issus de l'agriculture conventionnelle seraient davantage exposés aux pesticides. Oui, même à faible dose, les pesticides sont dangereux pour la santé.  Aussi, les aliments issus de l'agriculture biologique pourraient contenir plus d'antioxydants, de polyphénols, et de vitamine C, des micronutriments qui protègent les cellules l'organisme.

Quelques détails de cette étude ici dans un reportage récent du Téléjournal sur Radio-Canada.

Des résultats encourageants et d’autres études sont en court.  Oui, manger bio aurait un réel impact positif sur la santé !

 


Liens-sources pour l’étude concernant l’augmentation du risque de cancer causée par le glyphosate de Roundup :

https://www.zerohedge.com/news/2019-02-14/new-study-finds-41-increase-cancer-risk-roundups-glyphosate /

https://www.theguardian.com/business/2019/feb/14/weed-killing-products-increase-cancer-risk-of-cancer

https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1383574218300887

https://exoportail.com/une-nouvelle-etude-revele-une-augmentation-de-41-du-risque-de-cancer-causee-par-le-glyphosate-de-roundup/

https://changera.blogspot.com/2019/02/glyphosate-41-de-risque-de-cancer.html#more

Alimentation :

Pesticides à faible dose dans l'alimentation, danger : tiré de www.femmeactuelle.fr/sante/news-sante/pesticides

Voici une liste d’aliments (incluant des produits pour enfant) qui ont été testés positif au glyphosate cancérigène de Monsanto : https://exoportail.com/voici-la-liste-des-aliments-dont-des-produits-pour-enfant-qui-ont-ete-teste-positif-au-glyphosate-cancerigene-de-monsanto/

 

Maison Jacynthe se décharge de toutes responsabilités. L’ensemble de l’information contenue dans cet article ou cette lettre ne cherche pas à substituer un traitement allopathique justifié ni écarter l’expertise du corps médical. Il revient à chaque individu de prendre en charge sa santé, de s’informer et d’apporter les changements nécessaires afin d’améliorer sa condition. La supervision thérapeutique, par un professionnel qualifié dans le domaine de la santé est fortement suggérée.

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